numéro 26

longue nuit

En arrivant dans la chambre de 24, elle est debout prête à frapper.
-Arrête! Il est avec nous!
32 est en retrait, les poings serrés.
-tous le monde se détend, finis-je par dire, on est tous dans le même camp!
24 baisse les mains et s'excuse, et nous allons nous assoir contre le mur en face de notre prisonnière. Le silence occupe la pièce pendant un instant, 32 le brise:
- qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire?
Je le sens fébrile, mais je ne peux pas l'aider. Je n'ai aucune idée de ce qu'on va faire pour s'en sortir.

-on ne peut pas la tuer quand même ? finis-je par dire

-non, et le problème serait le même, on ne saurait pas où cacher le corps. me répond 24, d'une voix étonnement calme.

je décide :

-quand elle sera réveillée, on l'interroge. Par la force si il le faut. Ensuite, on verra.

Je me réveille, je ne m'était même pas rendue compte que je m'était endormie. Mes deux acolytes sont encore dans les bras de morphée. je jette un oeil vers la prisonnière...elle n'est plus là ! Je la cherche des yeux, et la vois rampant péniblement vers la porte.

L'adrénaline me fait me lever d'un bond, je lui saute dessus et lui écrase la colonne vertebrale. un cri s'échape à travers son baillon. Le bruit réveille 32, qui court pour m'aider. On l'attrape par les aisselles et le pousse contre le lit. Le sommeil de 24 est inébranlable. 32 a du mal à reprendre son souffle, il s'assied, abattu par le stress. je lui passe la main dans les cheveux et lui dis :

-ça va aller, je te le promet.

Je secoue mon amie de fortune et lui explique ce qu'il s'est passé. Elle lance un regard noir à la blouse blanche, qui tente tant bien que mal d'avoir l'air forte. 24 se lève et tente de la frapper, je l'arrêtte, et lui explique qu'il faut la garder en état de répondre à nos questions. Elle se détend et arrache le baillon de notre victime.

-si tu crie tu t'en prends une.