Skin Fever - La peau fiévreuse

C H A P I T R E T R E I Z E

POV de Gustav



Voilà quelques heures que nous étions dans le centre commercial. Nous passions de magasins en magasins. Je ne sentais plus mes pieds. Ally et Bill étaient infatigables. Il n'y avait plus de doutes, la petite avait pris des gènes du coté des Kaulitz et celui de la folie acheteuse de Bill en était un. Je n'arrivais pas à les arrêter. On venait tout juste de renter dans Zadig et Voltaire : l'une des marques préféré de Bill.

 

— Ally ! Regarde comme ce petit pull est mignon !



— Il est trop beau ! En plus il va trop bien avec ma jupe.



Je regardais discrètement l'étiquette : 450 euros le pull, il pouvait être mignon à ce prix là. 



— Allez on le prend. Et regarde cette robe ! 



— Bill c'est peut-être bon là. Ça fait la sixième robe que tu prends. Elle a pas besoin d'autant de...

— Mais non mais tu vois bien que c'est pas la même tonton Gus ! Celle la elle est noir. 



— Oui tonton Gus, écoute ta nièce, elle a tout compris cette petite. Se moqua Bill. 



— Je rêve. Je vais me faire tuer par Lexi en rentrant. On va tous se faire tué en fait. Murmurais-je pour moi. 



Plus on avançait, plus les achats grandissaient. Je ne compte même plus le nombre de sacs que je devais trimbaler. J'avais renoncé à essayer de faire entendre raison aux deux gamins que je devais surveiller. Ally avait encore l'excuse de l'âge mais Bill était vraiment ingérable. Qu'est ce que vous voulez dire à un grand dadet de 21 ans. 

Je restais un peu en retrait fatigué de leur incessantes découvertes. Saki, notre garde du corps, m'accompagnait et me soutenait dans ce moment long et difficile. Il souriait de mon agacement. Alors qu'on était dans une grande enseigne Je remarquais qu'un groupe de jeune filles reluquait dangereusement Bill. J'avais l'habitude de e genre de regard. Elles se demandait clairement s'il ne s'agissait pas du grand Bill Kaulitz. Lui ne remarquait rien, trop occupé à montrer un petit foulard à Ally. 

Il fallait que je le prévienne, sinon tout allait vite dégénérer. Alors que je pensais à un stratagème avec Saki pour échapper aux filles qui nous épiaient sans créer d'émeute, celles-ci se rapprochait de nous. Elle arrivèrent à quelques mètre de lui quand une fille se mit à crier :

 

— Ehhh les filles, c'est lui c'est Bill Kaulitz !!!



Je ne réfléchit pas une seconde, prit Ally dans mes bras et parti dans l'autre sens en disant discrètement à Saki : 

— 

Occupe toi de Bill, moi je gère Ally de toute façon ce n'est pas qu'elles veulent. On se retrouve dans le van.



Alors que je m'éloignais de la foule qui commençait à se former, autour de Bill et de Saki, je croisais le regard un peu inquiet de mon meilleur ami. Je lui montrait discrètement Ally en lui faisant comprends qu'elle était hors de danger. Il parut rassuré et commença à signer quelques autographe. Et dire que monsieur ne voulait pas que Saki nous accompagne. Mais voyons Gustav déguiser comme je suis personne ne me reconnaîtra. 

Tu as raison Bill c'est vrai que un gars portant des lunettes de soleil dans un magasins est vraiment d'une discrétion... La petite Ally me coupa dans mes pensées :