[FR] Walking Dead Fanfic - Daryl

Chapitre 14 : Légèreté

Le lendemain, nous étions à nouveau en route pour une expédition de recherche d'armes. Il en fallait encore plus. Durant le trajet, mon esprit s'occupe de multiples choses. Ce combat, Negan... Le bal. Enfin une chose qui m'aiderait à me changer les idées. Si cela se fait. De ce que je devine sur le tempérament d'Ezekiel, c'est déjà prévu et organisé, mais si personne excepté Jésus ne s'y rend, je ne risque pas d'y rester longtemps. À côté de moi, j'entends Daryl soupirer. Cela faisait plus d'une heure qu'il roulait. Nous étions partis pour deux jours, juste à temps pour rentrer pour la fête.

Moi - Fatigué ?

Daryl - Non. Je repensait à cette histoire de fête.

Moi - Ah. Tu en penses quoi ?

Il me jette furtivement un regard étonné, avant de se concentrer à nouveau sur la route, l'air encore plus exaspéré.

Daryl - Ben, c'est pourri comme idée ! On n'a pas le temps de s'amuser.

Évidemment qu'il pensait cela. Je ne l'imaginais pas autrement. J'avais malgré tout l'espoir qu'il n'en pense pas que du mal. Je tente de tempérer.

Moi - Je sais pas... Ça peut être pas mal.

Daryl - Attends, tu rigoles ? Tu comptes y aller ?

Son étonnement sincère mêlé à son indignation me feraient presque rire. J'en aurais presque honte de lui avouer que cette idée de fête me plaisait bien. Je n'ai pas eu beaucoup d'occasion de montrer que j'étais une femme coriace, comme j'ai pu l'être par le passé. En y repensant, je crois bien que je me suis ramollie. Et je n'aimais pas cela. Des fois, j'aimerais simplement pouvoir dire "tant pis" à ce que les autres peuvent penser de moi. Mais quand ces personnes ont joué un rôle important dans ma survie alors que je suis loin d'être indispensable, ça me travaille tout de même l'esprit de savoir ce que je leur fais comme effet. Je décide de jouer la carte de la femme décontractée, bien que ma voix peu assurée trahisse sûrement mon manque de confiance en mes propos.

Moi - Peut-être bien et alors ? Ça sera peut-être ma dernière fête, ça serait dommage de ne pas en profiter.

Daryl - Et bien profites. Moi je m'en cogne.

Moi - Pourtant ça ne pourrait pas te faire de mal.

Il feint un rire, les yeux toujours fixés sur l'horizon.

Daryl - Ben voyons.

Moi - Ça te décoincerait.

Daryl - La ferme...

Il ne dit pas ça méchamment, mais je pense que je l'ennuie réellement, alors je décide de ne pas insister. Il arrête la voiture à l'entrée d'une forêt, à quelques kilomètres d'un village. J'entreprends de me lever, mais Daryl me retient par le bras et parle à voix basse.

Daryl - Attends...

On dirait qu'il a vu ou entendu quelque chose. Je reste immobile et tente de chercher du regard ce qui a pu retenir son attention. Il me montre du doigt un groupe de plusieurs mordeurs, qui semblent nous avoir repérés et s'approchent. Il en avait cinq, soit rien d'insurmontable pour nous. Je sors machinalement mon couteau de son étui, et Daryl arme son arbalète. Nous échangeons un regard afin de s'assurer que chacun de nous est prêt à y aller, et nous sortons de la voiture pour éliminer ces obstacles ambulants. Avant de nous diriger vers le village, nous observons attentivement le périmètre afin de s'assurer qu'aucune menace vivante ou non ne soit dans les parages. Je regarde dans la forêt pour en scruter les moindres branches au sol. Je tente d'écouter les moindres sons. Il y a bien des craquements, mais rien qui ne sorte de l'ordinaire pour une forêt. Quelques oiseaux sifflent au loin. Le vent se met à souffler fort, mais caresse ma peau d'une manière douce qui me plait beaucoup. Je reviens à la réalité. Je me tourne vers Daryl, qui avait finit d'inspecter l'autre côté, et lui fais signe que tout est bon.