[FR] Walking Dead Fanfic - Daryl

Chapitre 23 : Second souffle (partie 1)

[!] AVERTISSEMENT {!] Le chapitre qui suit contient un passage qui peut être difficile pour les personnes sensibles aux agressions sexuelles, ou en situation de stress post-traumatique. Bien que cela puisse paraître dérisoire dans un univers où tuer est un quotidien pour les protagonistes, je préfère prévenir, car je sais à quel point certains éléments d'histoire peuvent être difficiles à lire. 

Sur ce, maintenant que vous êtes un public averti, je vous souhaite une bonne lecture, et vous remercie au passage de continuer de suivre mon récit !

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La suite des événements ne s'est pas faite attendre. Rick, Maggie et Ezekiel avaient encore beaucoup de projets pour nous mener à la victoire. Nous passons beaucoup de temps à la Colline avec quelques membres d'Alexandria et deux forgerons du Royaume. Quelques membres de nos trois communautés ont dû se former auprès d'eux pour battre le fer et nous procurer des armes blanches, mais aussi assembler de la tôle pour protéger les véhicules que nous allions utiliser pour nous rendre au Sanctuaire. Avant l'assaut, il nous faut commencer par attaquer des avant-postes des Sauveurs. Rick s'est chargé seul de plusieurs d'entre eux ces deux derniers jours, et est parfois allé chercher des armes avec Carl pour nous ravitailler, puis nous retrouvait à la Colline pour faire un bilan.

Le temps de se remettre des précédents événements avaient été rudes, parfois chargés de cauchemars pour certaines personnes, moi incluse. Mais nous étions tous aussi soudés qu'endurcis par ces épreuves. J'étais toujours secrètement apeurée que d'une manière ou d'une autre les Sauveurs ne reprennent leur domination sur nous, mais une lueur d'espoir persistait à résonner en moi. Après nous avoir exposé le plan d'attaque, les combattants présents sur le terrain de la Colline se sont éparpillés. C'est alors que Rick nous a prit à part, Daryl et moi.

Rick - Avant que vous n'attaquiez l'un des avant-postes que je vais vous confier, j'aimerais que vous vous chargiez d'aller informer Dwight si vous le voulez bien.

Nous échangeons tous un regard. Daryl est crispé alors que je hausse simplement les épaules. Je ne vois pas pourquoi nous serions contre l'idée.

Moi - Tu peux compter sur nous.

Notre échange se termine par des hochements de tête, et Rick part de son côté en tapant sur l'épaule de Daryl. Nous ne perdons pas une seconde pour prendre la route. Nous n'avons pas rencontré d'obstacle notable sur le chemin, mais décidons tout de même de garer la voiture à un kilomètre du Sanctuaire afin d'éviter d'être repérés. Le reste de notre trajet se fait à la marche, à longer prudemment les bâtiments entourant l'usine désaffectée. Nous finissons par rentrer dans le bâtiment le plus proche du Sanctuaire et montons plusieurs étages avant de nous rapprocher des fenêtres donnant sur l'entrée de l'usine. Je reste en retrait pendant que Daryl observe attentivement l'extérieur, en étant suffisamment à couvert pour qu'un éventuel ennemi ne puisse pas le voir. Il finit par s'asseoir contre le mur.

Daryl - Il n'est pas là. On va devoir attendre un peu.

Je fais rouler un petit bout de papier entre mes doigts, dans lequel se trouvait le message que nous allions envoyer à Dwight. Une simple information sur nos prochaines actions, les attaques des avant-postes, le plan consistant à frapper le Sanctuaire. Le seul élément manquant étant la date exacte de notre attaque. Il était certain que nous aurions à revenir afin d'avertir Dwight la veille de l'attaque. Je viens m'asseoir à côté de Daryl et lui donne le morceau de papier.

Moi - Tiens.

Il le saisit et l'enroule aussitôt autour d'un carreau de son arbalète avant de l'armer. Il ne manque désormais plus que la présence de Dwight. Nous patientons en silence. Je trace des dessins invisibles sur le sol, en attendant que le temps passe. Je me relève de temps à autres pour vérifier que Dwight daigne enfin se montrer. Au bout d'une heure environ, c'est enfin le moment. Je secoue doucement le bras de Daryl. Son simple regard sur ma main, puis plongé dans le mien, ne manque pas de me perturber. Le souffle court, je parviens à articuler.