[FR] Walking Dead Fanfic - Daryl

Chapitre 17 : De justesse

Nous avons marché, histoire de ne pas nous épuiser, pendant plusieurs heures avant de trouver une sorte de caravane abandonnée. Nous sommes allés nous y réfugier, le temps de nous reposer et réfléchir à quoi faire. Il y avait une table entourée de bancs, sur lesquels nous nous sommes installés face à face. Je revis mentalement ce qu'il venait de se passer. Mes tripes me l'assuraient. C'étaient eux. C'était lui.

Moi - Negan était là.

Daryl - J'pense pas qu'il se serait déplacé en personne.

Moi - J'pense que si. J'en suis sûre ! Il était là...

Daryl - Calmes-toi.

C'est quand sa main se pose sur la mienne que je réalise que mes membres s'étaient remis à trembler. Je pose mon autre main sur mon front.

Moi - Pardon. Je ne devrais pas paniquer autant.

Daryl - Tu as tes raisons.

Je respire profondément, histoire de retrouver un semblant de calme avant de le regarder dans les yeux.

Moi - Qu'est-ce qu'on fait ?

Daryl - On utilise cette caravane pour se barrer, et retourner au Royaume. On trouvera un autre endroit où fouiller.

Moi - On risque de les recroiser.

Daryl - On n'a pas vraiment le choix. Si on reprend l'autre caisse on est foutus aussi.

Moi - Bon, j'imagine qu'il faut tenter le tout pour le tout.

Daryl - De toutes façons, il nous reste à voir si elle fonctionne encore. Je vais voir si elle démarre.

J'attends avec impatience que Daryl réussisse à faire démarrer le véhicule tout en m'inquiétant des pires scénarios qui pourraient se dérouler. Heureusement, en un rien de temps, j'entends le moteur démarrer en toussant. J'ai presque cru que la caravane allait rendre l'âme mais il semblerait que nous soyons chanceux sur ce coup-là. Daryl me lance un regard presque souriant, et je le rejoins à l'avant du véhicule avec une furieuse envie de nous voir nous évader au plus vite. Aussitôt que je suis assise, Daryl tente une manœuvre pour remettre le véhicule sur la route, et nous roulons vers le Royaume, espérant de tout cœur que nous ne sommes pas suivis. Au court du trajet, je ne peux m'empêcher de regarder régulièrement par la fenêtre, ou dans les rétroviseurs pour m'assurer qu'aucune voiture n'était derrière nous. Je commençais tout juste à être rassurée et à me dire que nous étions sur la bonne voie, et voilà qu'un son bien familier me fait revenir à la réalité. C'était un coup de feu. Nous nous regardons brièvement. Daryl porte à nouveau son attention sur la route tandis que je cherche la provenance de ce son.

Daryl - Fait chier !

J'aimerais lui demander s'il pense comme moi que c'étaient à nouveau eux. Mais j'en suis presque sûre, et je suis si concentrée à scruter les horizons que mon souffle en est coupé. Nous approchons d'une ville. Un autre coup de feu se fait entendre, et cette fois, le véhicule est touché. Un son presque explosif se fait entendre. Je ne suis pas certaine de ce qu'il pourrait en être, mais cela ne présage évidemment rien de bon.

Daryl - Ils nous ont crevé un pneu.

En cet instant, je n'avais plus vraiment de doutes sur le fait qu'il s'agissait des Sauveurs. Difficile de savoir s'ils nous ont reconnus, ou s'ils pensent juste s'en prendre à des personnes au hasard. Cela dit, cela ne ressemble pas à leur approche habituelle avec de nouvelles "proies", il est donc plus probable qu'ils savent à qui ils s'attaquent. Daryl a manœuvré tant bien que mal pour faire entrer la caravane dans la ville avant que son état ne permette plus du tout de rouler avec. Celui-ci se mettait à faire des bruits très inquiétants, et le moteur toussait de plus en plus. Aussitôt que le véhicule s'est arrêté, nous avons entreprit une course folle dans les rues de la ville. Nous tentons la première rue à droite, mais celle-ci s'avère être infestée de rôdeurs. La prochaine est un cul-de-sac. Celle d'après ne semble pas mener à grand-chose également, mais Daryl attrape ma main et m'y entraîne malgré tout. L'odeur y est infecte, car l'endroit est encombré de poubelles et de cadavres, mais au moins, elle semble ne pas abriter de rôdeurs. Nous finissons par grimper des escaliers en métal jusqu'au deuxième étage d'un des bâtiments, où se trouvait une porte en bois entrouverte.