je déteste mon putain de patron...C'est confirmé...!

12- Un plat qui se mange froid.

  ***Hearts beats- Johnnyswim.

De retour à New York, je sens ma vie reprendre son cours normal. Tout ici me manquait ; les immenses bâtisses, le sourire figé des habitants de cette ville. Colette aussi me manquait, d'ailleurs j'ai dû mal à comprendre ses agissements. La voisine l'a dûe sûrement contrarier et à présent elle m'en veut de l'avoir laissée avec la méchante sorcière. Pauvre petite chatte!

Quant à mon cher prince charmant répondant au nom de Rony, nous avons rendez-vous ce soir. Et cette fois, tout sera différent par rapport à la dernière. Je vais tout simplement capter le beau bois d'ébène.

Mais quant à revoir la tête de mon patron, je n'en suis pas encore d'humeur bien qu'obligé. J'inspire un coup avant de descendre du taxi. Je pénètre l'immeuble et m'engouffre dans l'ascenseur pour atteindre mon coin de travail.

À ce qu'il paraît mon putain de patron est arrivé avant moi. Je n'ai pas à craindre ses foudres, car je n'ai aucun retard. Je passe rapidement dans son bureau le saluer et lui donner son café. Je lui offre mon plus beau sourire en un bonjour, mais il ne me prête aucune once d'attention et continue à emmerder son clavier. C'est pas grave, je suis habitué. Je dépose son café sur son bureau, puis me retourne pour prendre la porte.

— Je n'en veux pas, il m'arrête, Reprenez-le!

Je grimace d'abord avant de reprendre le gobelet de Monsieur et repartir avec. Je trouve Lauree assise sur mon siège, je m'approche d'elle et lui tiens le café refusé par le grognon.

— Oh t'es un cœur, tu penses toujours à ta meilleure pote, elle s'extasie.

— Redescends de ton nuage tout de suite, je peste, Edward vient tout juste de cracher dedans.

Elle rigole un moment avant de reprendre d'un air sérieux :

— Rony est très enjoué à l'idée de sortir avec toi ce soir.

— Moi aussi, j'ai hâte.

— Qu'est-ce que c'est? Me dit Lauree en me montrant une lettre sur mon bureau m'étant destinée.

Je suis d'abord surprise car celle-ci porte le logo de l'entreprise. Je me jette dessus et l'ouvre rapidement. Je découvre des notes de blâme, donc une lettre de blâme rédigée par mon cher patron.

Lauree me fixe interloquée, moi-même je n'arrive pas à le croire. C'est sa façon de se venger de mon humble personne. Sans réfléchir, je me dirige à nouveau dans son bureau. Lauree tente de m'arrêter mais vainement.

— Vous êtes sérieux? Je lance à Edward écœurée et en colère en lui indiquant la lettre, Une lettre de blâme !

Il n'en sort mot et me regarde de manière totalement désintéressée, alors je continue :

— Si c'est une façon de vous venger, sachez que c'est très infantile.