***Love on the brain.
-Rihanna.Je n'en reviens pas. Edward Archibald m'a fait don d'un petit chien— Semble-t-il qu'il est touché par la mort de Colette... La pauvre petite bête ! Je m'étais habituée avec. D'une façon, je l'aimais. Goofy ne vient pas pas la remplacer, car elle est irremplaçable. Goofy est un nouvel amour présent dans ma vie. J'avais envie de sauter dans les bras de son donateur, pour lui remercier. Mais, nous connaissant je m'en fus abstenue.
Je ne saurais dire si Nicolas et Rony ont raison, par rapport à l'éventuel sentiment que j'aurais à l'égard d'Edward. Tout a foiré entre Rony et moi, à cause de cette question épineuse: " Aurais-je des sentiments pour mon patron? ".
Hier, j'avais pris ma journée. Aujourd'hui, j'ai du boulot. Je n'ai réellement aucune idée de comment vais-je me comporter en la présence d'Edward... J'espère qu'il ne va pas changer son maudit caractère; ça aurait le don de moins me gêner.
— Bonjour ! Votre café monsieur ! Je fais nerveusement en déposant son café sur son bureau.
— Vous vous sentez bien? Il me demande sérieusement.
S'inquièterait-il vraiment ?
— Tout tout va bien! Je m'empresse de répondre.
Il se lève de son siège et viens s'asseoir sur un rebord de son bureau les bras croisés.
— Je ne suis pas un monstre Mlle Bass, me dit-il en plongeant son regard dans le mien.
Et comme une idiote, je peine à trouver les mots convenables à placer. Edward Archibald se disant ne pas être un monstre! Ça c'est la déclaration du siècle.
Le regard de mon patron se fait pesant et insistant, il s'attend certainement à ce que j'ajoute quelque chose. C'est comme s'il voulait soulager sa conscience, il voudrait entendre de la bouche de sa victime principale de sa monstruosité quotidienne qu'il n'est pas un monstre. Alors, que j'allais lui faire ce charmant plaisir, est-ce à dire lui mentir, Jack entre par hasard dans le bureau. Constatant la lourdeur de l'ambiance, il se met à sourire tout en nous regardant de manière interrogative. J'en profite alors pour me retourner en vue d'évacuer la pièce, mais Edward me retient par la main. Cela va sans dire que ce contact ne me laisse nullement indifférente. Mon corps frissonne légèrement, et je fais tout pour ne pas laisser paraître ma perte d'assurance. Quant à Edward, d'un geste de main il me fait pivoter pour qu'on puisse se faire face, sans pour autant s'inquiéter de la présence de son ami.
— Je n'ai pas raison? Continue-t-il.
— Il vaudra mieux que j'attende dehors, raisonne Jack.
— Oui! Je réponds rapidement de peur de me retrouver à nouveau seule avec lui.
Il me lâche tout de suite après avoir entendu ce qu'il souhaitait entendre. Il m'offre un petit sourire satisfait, puisque son égo est servi. J'en profite dès lors pour m'enfuir.
C'était quoi ça ? Ce que je venais de vivre-là? Oh mon Dieu, j'ai chaud!
Edward PDV...
— Wow! C'était intense! S'exclame Jack en feignant d'inspirer un grand coup pour se reprendre.
Je joue à ne pas l'entendre et m'installe à nouveau dans mon bureau.
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je déteste mon putain de patron...C'est confirmé...!
ChickLitil y a plusieurs types de patron ...on peut avoir un patron souciant ,aimable et de même on peut avoir le pire des patrons aussi jeune que nous mais un parfait putain de patron égocentrique, capricieux, pretencieux , exigeant pour ne citer que cela...