Servante des loups

15 ~ N'oublie pas que je t'aime ✔

*CHAPITRE CORRIGÉ*

[ Une révélation va être faite dans ce chapitre, bonne lecture mes haricots ;) ]

Au lieu d'atterrir dans le palais comme Maya l'aurait deviné, ils atterirent tous les trois dans les rues sombres de Paris. Attendez, Paris !? L'adolescente tournait la tête de droite à gauche, cherchant une explication logique à tout cela, mais malheureusement elle n'en trouva aucune susceptible d'expliquer pourquoi ils avaient atterris bizzarement ici.

« Qu'est-ce qu'on fait ici ? Je pensais que t'allais me ramener chez toi, marmonna Maya en repoussant le bras de son frère.

- Hum j'avais pensé y faire un tour, histoire de te montrer deux, trois trucs interessants » dit-il.

Maya leva un sourcil interrogateur mais oublia l'idée de se tenir à l'écart car pour l'instant, elle était comme perdue dans cette ville inconnue à ses yeux. Sans discuter, elle suivit Arès et, évidemment, Naëx fermait la marche pour s'assurer que Maya ne tenterait pas la fuite inespérée. Ils s'arrêtèrent devant un grand immeuble aux murs toujours plus noirs et poussiéreux. Arès tira sur le loquet de la porte qui s'ouvrit automatiquement sur un long couloir où le sol était recouvert d'un grand tapis rouge et or. Son frère l'invita à rentrer, évidemment, contre son gré, dedans, il faisait froid et l'ambiance était des plus glaciales. On aurait pu croire que quelqu'un était mort dans ces lieux. Un endroit tout à fait romanesque pour tout dire.

Ils grimpèrent tour à tour le grand escalier en marbre blanc qui occupait la moitié du couloir. À l'étage, plusieurs portes en bois se succédaient dans un enchaînement sans fin. Arès ouvrit la troisième à gauche, qui montra un bureau avec une grande table et un vieil ordinateur posé sur le dessus. Des tas de feuilles aux écritures incompréhensibles ornait la petite table en verre au centre des deux canapés en cuir, l'un en face de l'autre.

Cette pièce dégageait ce je ne sais quoi d'étrange et  mystérieux. Maya semblait tout à fait fascinée par cette endroit, même s'il n'était pas très charmant pour ne pas dire vieillot, elle s'installa sur l'un des deux canapés, Arès en face d'elle, prit dans ses mains au coin sali de poussière, des feuilles du tas. Il en tendit deux bien précises à Maya, qui les prit sans réfléchir au préalable. L'une des feuilles était un rapport de police et l'autre une fiche d'identité.

Rapport de police du 15 mai :

La victime aurait été retrouvée morte dans sa chambre et à en déduire par les nombreuses traces de sang parcourant son corps, nous pouvons penser que cela s'agirait d'un meurtre à main armée. Chance pour notre équipe, il semblerait que l'un d'eux ai réussi à identifier le nom du criminel en question et récupérer son dossier. Son casier judiciaire serait par ailleurs vide de tous crime.

Maya leva les yeux vers son frère qui tripotait une mèche de ses cheveux en attendant qu'elle ait finie d'examiner les documents. Elle tourna la page et tomba sur le dossier du meurtrier mentionné.

Nom : Inconnu
Prénom : Evan
Âge : 18 ans
Taille : 1,71 m
Lien familial avec la victime : fils
Autres informations : à une sœur portée disparue depuis le jour du meurtre.

Maya fit tomber les dossiers sur le sol, les mains toutes tremblantes et foudroya son frère du regard avant de se lever du canapé et de sortir de la pièce en claquant la porte.

« Bon, va falloir que je me montre plus clair » dit Arès en partant à la suite de Maya.

L'adolescente s'était enfermée dans une chambre plutôt originale, avec des goûts médiévaux, assise sur le lit elle tenait sa tête entre ses mains et se retenait de lâcher toutes les larmes de son corps. En peut de temps Arès fut assis à côté d'elle ce qui la fit sursauter.

« Je suis un vampire, au cas où tu l'aurais oublié, je suis capable de tout. »

Maya baissa encore plus la tête jusqu'à ce qu'elle touche ses genoux. Le vampire soupira puis releva lentement le torse de sa sœur avant de la prendre dans ses bras pour sa plus grande stupeur. Arès déposa un baiser sur sa joue et la cala contre son torse.

« N'oublie pas que quoi qu'il puisse arriver, je t'aimerais toujours, sœurette » lui murmura-t-il au creux de l'oreille.