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Les rayons du soleils viennent frapper mon visage ce matin, comme chaque matin de cette saison enfaite, et comme chaque matin ça me réveille.

Alors je me lève et je pars me préparer un café avant de prendre une foutu clope dans mon foutu paquet et je pars sur mon balcon, m'asseoir sur la chaise que j'ai volé quelques semaines avant sur la terrasse d'un restaurant alors que je passais en courant avec mes potes bien éméchés, c'était cool en y repensant on avait fais la tourné des bars et on avait bien bus et on était bien bourré.

J'allume d'abord ma cigarette pour laisser le temps à mon café de refroidir et je regarde l'activité de ma rue, comme chaque matin, il y a des gens, beaucoup de gens, certains sont pressés, d'autres se promènent et d'autres errent comme s'ils étaient perdu ou simplement sans but précis.

On reconnaît les gens pressés à leur façon de marcher et à leur expression facial, ils marchent assez vite, sans prendre le temps de faire attention à ce qui les entourent, ce que je trouve dommage au passage, il y a tellement de belles choses même anodines qui nous entourent et auxquelles nous devrions prêter un peu plus d'attention. Leur expression facial quand à elle, elle est crispée, les traits du visage tirés et même parfois les sourcils froncés. Les gens ont pleins de raison d'être pressé, la peur de louper les transports en commun, un réveil qui n'a pas sonné, un retard au travail, un rencard ou encore peut être une infinité d'autres raisons que j'ignore.

Je vois au loin mon pote Lenny, il devait passer me voir hier mais il a pas eu le temps alors je lui ai dit de repasser ce matin.
Lenny je le connais depuis le collège, c'est entre autre mon meilleur ami, on en a jamais vraiment parlé enfaite, ça a pas beaucoup d'importance pour nous l'étiquette que les gens s'obstine à coller sur les relations, on est ce qu'on est et puis c'est tout, mais je le considère plus ou moins comme mon reuf.
C'est un bon gars, bien éduqué, il est gentil, généreux et drôle, ouais ce qu'il est drôle ce con.

J'entends la porte sonner j'en déduis que c'est lui, j'ai même pas capté qu'il avait passé la porte de l'immeuble tellement j'étais perdu dans mes pensées.

Je me lève nonchalamment de ma superbe chaise pour aller ouvrir à ce blaireau.

Il me tchèque et passe la porte en me demandant comment je vais avec son ton enjoué qu'il a à peu près tout le temps et je l'invite à se poser dans le canap', il me raconte vite fais la dispute qu'il a eu avec sa copine et je le rassure comme je peux même si malheureusement pour lui je suis pas doué pour ce genre de truc.

Après avoir déblatéré de choses et d'autres il me propose de sortir avec lui et Marc en ville, ce que j'accepte après hésitation parce que j'avais bien envie de rien foutre sur mon balcon à regarder la rue mais bon tempi ça sera pour une autre fois.

Marc c'est notre pote aussi, on était toujours fourré tout les trois pour faire des conneries étant petit mais les aléas de la vie nous on fais prendre en maturité, on c'est assagi. Même si murire ne veut pas forcément dire s'assagir, pour nous ça a été le cas.

La fille du balconOù les histoires vivent. Découvrez maintenant