Short Stories Diabolik Lovers

L'oeil de la danse: Kou #2

La danse, une passion qui te faisait vivre. Elle t'animait, te consumait, te guidait, et c'était ainsi que tu étais heureuse. Tu t'étais préparée à ce concours depuis un an. Tu savais que dans le jury, il y avait des personnalités connues à travers le pays et même à travers le monde. Tu stressais mais tu avais hâte aussi. Tu enfilais tes chaussons et te préparais à monter sur scène. Tu savais aussi qu'il allait te regarder lui.
Tu entras en piste et te confondis dans la musique. Le temps défila mais toi tu étais ailleurs.

Aujourd'hui je veux danser pour lui, pour qu'il me remarque, me regarde, me complimente. Je veux l'éblouir ! Te disais-tu.

Ta prestation se termina et tu te tournas vers le jury, tu le fixas le temps du verdict. Ton idole était devant toi, Kou était devant toi.

Il est encore plus mignon en vrai, mais ça ne veut rien dire après tout.

Après quelques instants, il prit la parole.

« Après le chant, ma passion c'est la danse. J'adore ça et j'essaye de m'occuper moi même de mes chorées. Mais bon, si je dansais comme toi je pense que ça irait mieux. » Il ricana et te sourit. Tu l'admirais, dans les deux sens du terme. Mais tu sentais quand même dans sa voix une pointe de supériorité. Comme s'il n'était pas à l'égal de qui que ce soit. Comme s'il se forçait pour dire cela.

Tu gagnas le concours et en fus très heureuse, cependant des murmures à ton propos glissaient entre les perdantes. « Je suis sûre qu'elle a une relation avec lui ! T'as vu comme il l'a regardée ? ». Tu les laissas parler, allas chercher ton prix, puis rentras chez toi.

Le lendemain, tu te rendais à ton lycée de nuit car oui, tu ne pouvais pas aller en lycée de jour à cause des horaires nocturnes de tes parents. Une fois arrivée, tu aperçus un troupeau de filles entourant quelqu'un. Tu t'approchas et vis ton idole au milieu.

« Kou-sama a rejoint notre lycée !
- Quelle joie !
- Héhé, calmez vous les filles ! Je viens juste d'arriver ! »

Tu restas à les regarder un instant, puis Kou t'aperçut et attrapa ton bras avant de partir à une vitesse ahurissante. Tu n'eus le temps de réagir que tu te retrouvas dans un coin sombre, dos contre le mur et collé à toi se trouvait Kou te faisant signe de te taire. Tu entendais juste après des cris et des appels des filles qui collaient ton idole précédemment. Tu compris qu'il avait fui pour qu'elles ne vous repèrent pas, mais pourquoi toi ?

« Ohayō M neko-chan ! Gomen je n'ai trouvé que ce moyen de pouvoir te parler en privé.
- Euh c-ce n'est rien ! »

Tu avais l'impression d'halluciner, ton idole te parlait, à toi. Tu te calmes bien vite, après tout c'est une personne comme les autres.

« Ça te dit de te balader avec moi après les cours ?
- Oh avec plaisir !
- Super alors je t'attendrais devant ta classe, à plus M neko-chan ! »

Il partit aussi vite qu'il était venu et tu n'eus pas même le temps de lui dire qu'elle était ta classe. Tu soupiras en souriant puis allas en cours.

Un mois passa durant lequel tous les soirs après les cours vous alliez tous les deux dans un endroit au calme pour discuter et vous y restiez jusqu'à ce que le soleil se lève. Tu étais passée de l'admiration, à un sentiment nouveau et beau : l'amour. Cependant tu avais remarqué chez Kou une part d'ombre qu'il semblait s'efforcer de cacher.

Tu te baladais dans les couloirs à la recherche de l'être que tu aimais quand tu entendais une conversation que jamais tu n'aurais pu soupçonner.

« Vas-tu enfin arrêter de te disperser Kou ? Je te rappelle que nous cherchons Eve, arrête de traîner avec des humaines sans intérêt !
- Mais Ruki, vous êtes trois à pouvoir être Adam...
- C'est pas toi qui disait que les humains étaient de viles créatures abusant de tout ?
- Toi je t'ai pas sonné le géant ! Y a que les imbéciles qui changent pas d'avis !
- Et quand elle t'aura un peu énervé et que tu la mordras tu lui sortiras quoi comme excuse ? On rappelle que t'es le plus lunatique d'entre nous ?
- LA FERME VOUS TOUS ! SI VOUS ÊTES PAS CONTENTS C'EST PAREIL !
- Et voilà que tu t'énerves. Mais Kou, as-tu oublié que nous faisions tout ça pour lui ?
- .... »