Short Stories Diabolik Lovers

Le survivant : Carla #1

Après avoir vécu un moment chez les Sakamaki et un autre moment chez les Mukami, te voilà chez les Tsukinami. Tu en avais assez de ces aller retours, de ces vampires qui ne voyaient rien d'autre que ton sang. Tu n'avais qu'une envie: t'arracher ce cœur de ta poitrine, mais « elle » ne le permettrait pas.

Actuellement tu te trouvais dans la salle de torture, en sang. Pourquoi ? Parce que tu avais désobéis à Carla, l'aîné des deux frères, et qu'il avait décidé de te malmener pour te punir.

Il était très violent et effrayant, mais jamais tu ne laissais paraître ce que tu ressentais lorsque tu le pouvais.
Shin adorait te mordre et te taquiner, toi tu détestais ça. Carla quant à lui était plus en retrait généralement, renfermé et ne souriait pas.

Cela faisait deux mois que tu étais ici. Tu connaissais les raisons pour lesquelles ils t'avaient enlevées. Tu ne leur en voulais pas vraiment, après tout, avaient ils le choix ? Ils étaient les survivants de leur espèce alors s'ils pouvaient la recréer ils le feraient. Tu le concevais parfaitement, mais ce n'est pas pour autant que tu allais te laisser engrosser comme ça.

Shin t'exaspérait, il était trop énergique et collant avec son frère. En revanche tu appréciais plus Carla, malgré sa violence. Étais tu masochiste alors qu'il venait de te torturer ? C'était à se demander si tu n'avais pas contracter le syndrome de Stockholm.

Tu faiblissais, accrochée à tes chaînes, le sang coulant de tes plaies.
Carla revint et décida de te relâcher.

Carla: es tu prête à collaborer sans me désobéir maintenant ?

Tu avais vraiment envie de dire non mais la raison te poussait à ne pas l'énerver si tu ne voulais pas mourir.

Toi: oui Carla-san....
Carla: bien. Commence par t'agenouiller devant moi misérable.

Ah oui. Tu avais oublié ce trait de caractère venant de ce vampire fondateur, il adorait rabaisser et humilier. Mais tu ne le laissais jamais faire.

Toi: à quoi bon me rabaisser, c'est plutôt à vous de vous agenouiller devant moi si vous voulez que je porte vos descendants.
Carla: je ne m'agenouillerai pas devant une humaine telle que toi, je peux te forcer tu sais.
Toi: alors pourquoi ne le faites vous pas ?

Cette question surpris le fondateur. C'est vrai cela, pourquoi ne te forçait t-il pas à faire ce que tu ne voulais pas ? Il réfléchit un moment sans trouver de réponse.
Heureuse de lui avoir posé une colle tu poursuivis.

Toi: le grand Carla aurait il un point faible ? Apparemment son point faible ne serait qu'une « simple humaine »... Intéressant.
Carla : ssss...je n'ai pas de point faible.

Il te gifla et repartit, te laissant à ton sort.

Mais la question tournait sans cesse dans son esprit sans qu'il ne puisse trouver une explication cohérente. Que lui arrivait il ?

Les jours et même les semaines passèrent. Un jour où tu te baladais dans les couloirs, tu entendis quelque chose tomber. Tu courus voir ce qu'il se passait et vit Carla étendu au sol. En temps normal il n'était ni aussi pâle ni aussi faible. Tu te précipitas vers lui et t'occupas de lui.

Tu appelas Shin pour qu'il t'aide à déplacer Carla jusqu'à sa chambre. Le jeune homme et toi étiez vraiment inquiet à propos de Carla. Que lui arrivez t'il donc ?

Tu décides de vérifier s'il n'était pas blesser et enleva sa chemise. Tu étais légèrement gênée à cette idée mais n'en fais rien paraître.
C'est alors que tu la vis, sa marque. Tu appelas à nouveau Shin et lui montras cette marque mystérieuse que Carla avait sur le flanc.

Shin: oh non ! Nii-san a le Endzeit !
Toi: le Endzeit ?
Shin: c'est la maladie qui a exterminé notre espèce !

Choquée tu regardas Carla. Alors il portait seul le poids de cette maladie sans en avoir fait part à son frère ?

Une étrange admiration te traversa en plus de l'attirance que tu éprouvais déjà. Une admiration liée au fait que malgré la faiblesse dont il aurait pu faire preuve, il te paraissait toujours fort.

Pourtant l'inquiétude te rattrapa aussitôt, Carla allait mourir. Tu ne voulais pas ça.

Toi: Shin, n'y a t-il vraiment rien à faire pour le sauver ...?
Shin: non rien...  tôt ou tard il mourra....

C'est ainsi que des jours sombres s'écoulèrent, des jours où personne ne te mordait, des jours où tu ne te faisais pas torturer, des jours où tu voyais Carla souffrir.
Tu étais toujours présente à ses côtés, ne dormais plus, mangeais à peine et buvais très peu.

Un soir où tu l'observais, il se réveilla te trouvant ainsi à ses côtés. La plupart du temps il dormait et donc ne te voyait pas, alors il fut surpris.

Carla: que fais tu là femme ?
Toi: je veille sur toi.

Ce fut ces mots si simples qui illuminèrent de façon quasiment imperceptibles les yeux de Carla. Puis se fut comme s'il se retenait de dire quelque chose.

Toi: qui a t-il Carla ?
Carla: tiens tu ne me vouvoie plus et tu n'utilises plus de suffixe ?
Toi: oh...désolée ...
Carla: ça ne me dérange pas tu peux continuer.

Décidément il te surprenait de plus en plus.

Toi: mais tu n'as pas répondu à ma question, qui a t'il ?
Carla: rien. Du moins rien qui te concerne.

Alors cela ne changerait jamais ? Il resterait ainsi renfermer jusqu'à la fin ?

Et a partir de cet instant, chaque nuit où il se réveillait, vous discutiez un peu plus.

L'admiration et l'attirance que tu éprouvais se muèrent alors en amour. Mais tu n'osais rien dire de peur que la dernière chose que tu reçoives de la part de Carla fusse un râteau.

Peu de temps après, son état se dégrada. Tu étais de nouveau inquiète, Shin était à tes côtés, mais il n'avait plus d'espoir.
Quand Carla se réveilla cette nuit, il te dit quelque chose qui brisa quelque chose en toi, la tristesse de son départ te faisait souffrir.

Carla: vous savez que d'ici peu je partirai. Shin sors.
Shin: hein ?! Mais nii-san !
Carla: sors.

Un peu étonnée de ce changement soudain de ton, tu regardes Shin sortir avant de te retourner vers Carla.

Carla: c'est le dernier moment où je pourrais te parler j'en suis sûr sans savoir vraiment pourquoi.
Toi: je t'écoute Carla.
Carla: te souviens tu du moment où tu l'avais posé cette question, si j'avais un point faible. Tu avais raison mon point faible c'est toi.

Au début l'incompréhension était lisible dans tes traits, puis tu pris conscience de ce qu'il disait et les larmes t'échappèrent.

Carla: pourquoi pleures tu ?
Toi: parce que mes sentiments ont changé au fil du temps où j'apprenais à te connaître, au début j'avais peur, puis j'étais attirée, admirative et enfin j'ai fini par t'aimer.

Un sourire effleura ses lèvres que tu voyais enfin sans qu'elles ne soient cachées derrière son écharpe. Tu fis alors la seule chose qui te parut sensée à cet instant: tu l'embrassas.

Mais le baiser fut interrompu par Shin qui, impatient, avait fini par rentrer. Pourtant vous vous en fichiez, il n'y avait que vous à ce moment.

Lorsque vous vous êtes enfin séparés, Carla attrape doucement ta main. Une douceur que tu n'avais pas encore connue jusque là. Dommage que tu ne la connaisses qu'à sa mort...

Carla: j'ai besoin que tu me promettes quelque chose (T/P) même si cela ne va pas te plaire... j'aurais aimé que ce soit moi mais je n'ai pas le temps...
Toi: qui a t-il ?
Carla: lorsque je serai mort, mettez au monde une descendance pour sauver les fondateurs, toi et Shin.
Shin et toi : quoi ?!
Carla: promettez le.

C'est à contrecœur que vous eûtes accepté. Et vint l'ultime moment, où il commença à manquer d'air. Tu serras sa main avec cette même douceur avec laquelle il te l'avait prise et tu l'accompagna jusqu'à son dernier souffle.
Shin et toi pleuriez la mort de cette personne que vous aimiez différemment.

Pourtant ensemble vous avez accompli cette promesse que vous aviez faites et le premier enfant fut un garçon que vous eûtes appelé Carla.