L'histoire de mon premier amour

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FLASHBACK

1980

Cela faisait un moment que je marchais avec Matteo, je ne savais pas où il me menais mais je n'avais plus peur de ressentir et de vivre l'instant présent. Nous finissions par sortir de la villa par un petit portail derrière caché parmi les feuilles. Dans cet endroit, s'étendait une clairière constituée de verdure longée par un lac tout au long; une cabane en bois était visible un peu plus loin en haut des arbres; une balançoire en fer, peinte en blanc rouillée par les années y était installé.

Mes yeux s'illuminèrent, je n'avais jamais vu un endroit aussi magnifique. Je me tournais vers Matteo qui c'était mis en retrait pour me laisser admirer les lieux.

-"Matteo c'est...magnifique." dis-je la voix rempli d'émotion.

Il s'approcha doucement vers moi et mis ses bras autour de ma taille en calant son menton sur mon épaule. Aucun de nous deux ne parlait, pour l'instant on en avait pas besoin.Nous étions bercer par la nature et le chant des oiseaux. Pour une fois j'oubliais tout, j'oubliais les autres qui étaient de l'autre coté et m'abandonnais complètement dans ses bras.

Après quelque minutes Matteo me proposa de m'asseoir sur la balançoire.

-"Je suis sur que tu sors toujours le grand jeu pour impressionner les filles." commentais-je

-"La vérité Valente, c'est que tu es la première personne à qui je montre cet endroit. Quand je viens à Mexico c'est un peu comme mon jardin secret, mon échappatoire." dit-il le plus sérieusement du monde.

J'étais sincèrement toucher d'être cette personne et de plus en plus de voir Matteo se livrer à moi. Doucement, je commença à balancer la balançoire, suivis par lui. Je ne pu m'empêcher de lui poser la question qui me trottait dans la tête depuis tout à l'heure.

-" Matteo..." commençais-je peu sur de moi "...qui est Carolina ?"

-"Carolina est ma gouvernante; elle a été toujours là pour moi depuis la mort de ma mère."

Son visage était impassible et ne présentait aucune émotion il regardait le lac au loin. Il était magnifique. J'avais peur d'avoir toucher un point sensible.

-"Je suis désolé Matteo..." dis-je en passant inconsciemment mon bras autour du sien et ma tête sur son épaule.

-"Depuis elle est comme telle..." je resserrais mon bras l'encourageant à se confier.

-"Ma mère est morte en m'accouchant; l'opération comportait des risques alors c'était elle ou moi. Donc, je ne l'es connu qu'à travers les photos et les histoires que Carolina me racontait. Mon père m'a en quelque sorte tenu responsable de la disparition de sa femme et exerce depuis mon plus jeune âge une pression immense sur mes épaules. J'essaie d'être parfait à ses yeux mais en vain. Depuis je fais des études universitaires que je déteste pour être en mesure de travailler dans l'entreprise familiale."

-"Mais tu n'as jamais essayer de t'opposer à ton père? De lui dire se que tu ressens?"

Il pouffa de rire en levant les yeux aux ciel.

-"Pour ça il faudrait qu'il soit présent. Il passe le plus clair de son temps en voyage d'affaire et quand il est là nous ne sommes même pas en mesure d'avoir une conversation sans disputes."

La relation que Matteo entretenait avec son père me désolais. Étant très proche de mes parents je ne pouvais imaginer ma vie sans eux. Sans le savoir je me fixa un objectif: donner le maximum d'affection à Matteo Balsano. Je savais qu'il était entourer de nombreuses personnes dans sa vie, qu'il était populaire auprès de tous, et que moi j'étais juste une mexicaine parmi tant d'autres, mais l'étincelle qui apparu lors de notre première rencontre en fin de compte n'était peut être pas un hasard.

-"Parle moi de toi Valente." dit-il tout à coup.

Je me détacha de lui un peu mal à l'aise, me rappelant de notre proximité. La vérité était qu'il y avait rien d'intéressant à raconter sur moi, j'était une adolescente basique de 17 ans parfois manquant de confiance en soit.

-"Et bien...je sais pas."

-"Comment ça tu sais pas? Je viens de te raconter presque toute ma vie." il ne me le disait pas sur un ton de reproche mais plutôt sur un ton bienveillant, se qui me poussa à mon tour à me confier.

-" J'ai été adopter par mes parents, mais je n'y accorde aucune importance. Pour moi ce sont des personnes qui m'ont aimés et chéris depuis ma naissance. Peu importe d'où je viens, je sais qui je suis, je sais où je vais."

-"C'est très beau se que tu viens de dire Valente."dit-il en me souriant.

-"Merci, le Melon." je lui rendu son sourire.

C'est sur cette ambiance légère que nous continuons à discuter. On se racontait des anecdotes sur nous, nos amis; apprenait à se connaitre. Il me dis qu'il avait découvert cette clairière par hasard, il y a quelques années et que la cabane en bois devait avoir été construite par l'un des anciens propriétaires. Cabane qu'il avait rénovée lui même.

Tout à coup Matteo se leva et commença à me chatouiller, je me leva pour le semer et c'est alors que commença une course poursuite.

-"Tu as finalement décidé de me découper avec ta tronçonneuse?!" dis-je en courant déjà essoufflée.(faut dire que le sport et moi sa fait dix milles XD).

Il n'eut pas trop de mal à me rattraper et tomba sur moi. Nos visages étaient étroitement proches et nos souffles saccadés à force de courir. Je ressentais dans tout mon corps la même tension de tantôt quand nous étions dans le jardin avec les autres. Il rapprocha doucement son visage du mien.

-"Hum... je crois qu'on devrais retrouver les autres ...heu..." dis-je mal à l'aise.

-Hum... ouais le soleil commence à se coucher..." dit-il en riant nerveusement.

Il se leva de moi et m'aida à faire de même en me tendant la main. Nous partîmes alors en direction du jardin.

Cette clairière était magique.

***

Voilà le chapitre 5! ( vous connaissez déjà la chanson XD) j'espère qu'il vous plaira!