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FLASHBACK

1980

Debout devant ce portail que je connaissais si bien, je stressais. En effet, la villa de Matteo n'avait plus de secret pour moi tant j'y étais venu. Mais c'était l'invitation en elle même qui me perturbais.

Carolina m'avait gentiment invitée par l'intermédiaire de Matteo à un repas auprès d'eux. Je savais que la quadragénaire était une personne très agréable et accueillante pour l'avoir vue une seule fois en un lapse de temps, mais je savais aussi que c'était une personne très importante pour Matteo, qu'il la considérait comme sa mère.

Ne disions nous pas que la première impression était toujours la meilleure?

Pour l'occasion j'avais revêtu une robe fleurie mi-longue m'arrivant au dessus des genoux, des sandales plates, et avais légèrement bouclé mes cheveux pour créer un peu plus d'endulations que d'habitude.

Autant dire que je n'avais pas faite les choses à moitié.

Je vis enfin Matteo se diriger en direction du portail.

Il m'enlaça, prit mon visage en coupe entre ses mains et me donna un baisé. Les sensations que je ressentais à chaque contact avec lui étaient merveilleuses.

Il me scruta de haut en bas.

-" Tu viens d'une cérémonie ou quoi?" me dit-il amusé.

Mon sourire retomba aussitôt. Le peu de confiance que j'avais réussi à cultiver c'était envolée.

-" Tu crois que j'en est fait trop?" dis-je blasée.

-" Je crois que tu es parfaite."

Il me fit un clin d'œil et nous partîmes mains liés vers la villa.

À peine à l'intérieur une merveilleuse odeur traversa les narines. Le repas s'annonçait délicieux. La table à manger était joliment dressé. Matteo me proposa de m'asseoir au salon et me servi un apéritif. Il alla appelé Carolina.

- " Ciao mia figlia!* Bonjour ma fille!* me dit-elle en me faisant la bise.

-" Bonjour Madame, merci beaucoup pour votre invitation." répondé- je timidement.

-" Je t'en pris pas de ça entre nous appelle moi Carolina! Après tout tu es la petite-amie de Matteito.Tu es toute jolie ma chérie."

-" Merci..." dis-je gênée du compliment mais satisfaite que ces heures à chercher la tenue parfaite aient été récompensés.

- " J'ai laissé mes marmites au feu! Le repas sera prêt dans un instant." Elle reparti donc en cuisine.

Matteo et moi restions alors au salon à discuter. Il dû s'éclipser un moment, me laissant seule dans cette immense salle de séjour. Je décida donc d'explorer le lieux pour faire passé le temps. Je marchais, toujours aussi impressionné par tout ce luxe, ces tableaux qui avaient dû coûter une fortune, les lustres accroché au plafond. Parfois je l'oubliais naïvement, mais Matteo et moi n'étions pas du même monde. Soudain une étagère attira mon attention, il si trouvait des cadres photos; ceux-ci contracsaient avec la froideur et le côté impersonnel des lieux.

L'histoire de mon premier amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant