Lettre numéro 17

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Cher Ishaq,

Pour commencer, je ne te pardonne toujours pas pour avoir mangé un morceau de ma gomme en début d'année.

En vérité je te trouve sympa. Enfin je ne peux pas m'empêcher de te trouver débile parfois, comme quand tu me prenais pour cible en me lançant des cartouches d'encre. Ça faisait marrer Axel et Thomas, jouer le clown t'as presque rendu populaire dans cette classe.

Tu jouais le mec sérieux et qui envoyait des photos drôles avec Racim sur les conversations de groupe le soir. C'est drôle d'imaginer un mec aussi discret que toi faire le con devant les autres.

Mais comme tu me l'as dit une fois, et tu t'en aies excusé, tu ne rends pas compte de ta connerie, ou alors si mais c'est trop tard.

La blague est lancée, tu as réussi à blesser la personne concernée, tu te rends compte que tu as dit quelque chose de travers alors au lieu de t'excuser tu t'enfonces et continu.

D'un côté, tout le monde agis de la même façon, surtout dans cette classe j'ai l'impression.

J'en suis la première concernée... je parle trop parfois et blesse sans m'en rendre compte, du coup après je culpabilise.

Et c'est là que je vois que t'es pas si con que ça, Ishaq.

Enfin je l'ai vu quand tu t'es excusé suite à un commentaire que t'avais posté à mon sujet sur Instagram. Tu l'as supprimé puis tu t'es excusé. C'est peut-être rien, mais si tu avais été aussi con que je le prétends, ton égo aurait prit un coup et qui sait si tu l'avais supprimé ce commentaire.

Pour conclure cette lettre, je te trouve drôle Ishaq. Maladroit, certes, mais drôle. Puis je sais que la S c'est pas du tout la filière que tu avais choisi, alors si faire rire les autres en cours peut te faire croire qu'au moins dans cette classe tout n'est pas négatif, je t'en pris, continu de nous marrer en maths.

M.

Letter WrittingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant