Don't be afraid mami seopseopaejinilkka [TERMINÉE]

Chapitre 10 You are

C'est avec plaisir et enthousiasme qu'elle revenait après. Elle n'avait pas forcément soigné son apparence ou fait quoique ce soit à son habitude. Ayame prenait ce genre d'initiatives comme inutile, pour elle, il suffisait simplement d'y aller le plus naturel possible.

Après tout, il est inutile de passer pour ce que l'on est pas, car s'il y a une quelconque alchimie, c'est que la personne apprécie au simple premier regard. A peine arrivée sur place, Mark l'emmena déjeuner, son excuse ? Ils seraient plus tranquille pour discuter de la voiture. Il l'emmena dans un restaurant près du garage, pas très chic mais très sympathique, les meilleurs du point de vue d'Ayame.

C'était une très bonne tactique de sa part vraiment, Ayame ne cessait de rire, elle n'avait vu jamais ce genre de technique. D'autant plus qu'une fois arrivée sur place, aucuns des deux ne discutaient de la voiture, enfin le principal connaisseur ne discutait pas de la voiture. A la place, ils discutaient de tout, de leur passion, de la famille, de ce qu'ils font dans la vie, s'ils avaient chacun quelqu'un.

Ayame appris que Mark n'avait pas de famille, du moins il ne connaissait pas ses parents et qu'il avait été placée dans une famille d'accueil dès son plus jeune âge. Ayame se sentait désolée pour lui, même si il semblait avoir fait son deuil.

En retour, Ayame s'exprime avec la plus grande délicatesse sur la situation de ses parents. A l'instar de Mark qui a pu se résoudre et s'y faire avec le temps, Ayame n'avait pas du tout fait une croix dessus.

Malheureusement elle pensait toujours qu'elle est la fautive. Elle se rassura quelque peu, quand Mark lui prouvait le contraire. C'était très apprécier de la part d'Ayame, vraiment.

Ce n'était pas un grand secret pour aucuns des deux mais il travaillait en tant que mécanicien garagiste, et exécutait quelques contrats de cascadeurs de temps en temps. La plupart du temps c'était des contrats de cascades à faire en voiture. Il n'allait pas dire que c'était son rêve, c'est seulement qu'il aimait les sensations fortes de temps en temps, sans trop en abuser.

A l'opposé, Ayame avait une vie bien plus posée que Mark. Elle était écrivaine pour une maison d'édition. Et par conséquent, elle travaillait chez elle. Ayame expliquait comment il a été difficile de trouver une maison d'édition, lorsque l'on débute dans le milieu.

En effet, elle est devenue très récemment écrivaine, elle désirait percer dans la police avant. Elle s'en est tout de suite détourner voyant à quel point le milieu n'était pas fait pour elle.

A la place il était beaucoup plus simple de plancher sur une feuille et d'écrire des romans policiers, disait-elle. Ce qui ne manquait pas de faire rire Mark, on aurait même dit qu'il riait jaune. Mais Ayame y passa outre, étant bien trop obnubilée par son demi sourire radieux. A ce moment, elle ne savait pas ce qu'elle pourrait donner pour voir tout son sourire.

Après mûre réflexion, elle comprenait pourquoi, il ne souriait pas et gardait toujours une mine à faire peur. C'est parce qu'il était tout simplement trop mignon munie d'un sourire. Du coup, la jeune femme ne savait pas ce qu'elle préférait entre son côté apache ou adorable. Cet homme était tout simplement le jour et la nuit, et ceux à n'importe quel moment.

Ils semblaient à la fois si opposer et si proche. S'en était presque fascinant, on pouvait sur ses deux là révoquer certains dictons du qui se ressemble, s'assemble. Ils discutèrent des heures durant sans se douter une seconde de quelle heure il était, ils avaient entièrement passé la journée à discuter.

Etant plus de 18 heures passées, Ayame commençait à paniquer pour Mark, sa simple pose s'est transformé en une belle après-midi. Il lui informait qu'il allait certainement passer un mauvais quart d'heures avec son patron. Mais il ajouta quelque chose qui fit rater un battement de coeur à Ayame.

"Cela ne fait rien, cette après-midi était ma foi très rentable."