Quand Harry arrête sa moto devant ma maison, je me contente de me lever et d'enlever mon casque, lui balançant presque. Je m'apprête à rentrer chez moi et à m'éloigner de lui mais il attrapa mon poignet, m'obligeant à me retourner.
- June je suis désolée, dit-il d'un air sincère, presque suppliant.
- Je t'emmerde, répondis-je avant de tirer mon bras vers moi et de marcher rapidement jusqu'à ma porte d'entrée, courant presque alors qu'une larme semble prête à couler.
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Un grognement emplit ma chambre alors que je bouge dans tout les sens dans mon lit, cherchant une position confortable pour me rendormir. Mais il est trop tard et je suis bel et bien réveillée en ce dimanche. Allongée sur le dos, je regarde simplement mon plafond pendant quelques instants, repensant à la journée d'hier.
"ce n'est pas parce que tu es friqué et que moi non que tu peux juste te comporter comme ça".
Auparavant cette phrase ne m'aurait pas autant bousculé, et le fait que ce soit Harry qui me l'ai dit me remplit encore plus de tristesse quand je repense à toute les chose que je lui ai confié ces dernières semaines.
Je n'arrive pas à croire qu'un garçon que j'ai rencontré il y a de cela que deux semaines et qui est si contrastant contrairement à moi puisse me faire autant d'effet. Mais que m'as-tu fait Harry ?
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Une semaine a passé depuis, et les rares fois où j'ai croisais Harry, je l'évitais et continuais mon chemin.
Certaines personnes pourrait croire que ma réaction est infantine, qui à dire imature, mais pour moi celle-ci est complètement justifié. J'ai répété encore et encore à Harry à quel point je détestais ma fortune, à quel point celle-ci était un poids pour moi, qui à quelque fois me remettre en question, me demandant si la vie social que je vis en ce moment est entièrement dû par la fortune de ma famille, et lui utilise cette faille, ce défaut, ce complexe contre moi.
Quand vendredi arrive, je me réveille toute seule plus tôt, le coeur serré; Harry va-t'il tenir sa promesse et passé cette journée avec moi?
Je prend finalement mon temps pour me préparer, décidant de me faire un trait d'eye liner sur chaque paupière et de m'ajouter de mascara sur les cils avant de lisser mes cheveux bruns habituellement ondulés. Je me met du rouge à lèvre foncé et enfile mes vêtements; un short noir taille haute, un chemisier blanc et des Vans noir.
Je me fait une tresse qui repose sur mon épaule et met ma veste en cuir.
Je prend même le temps de me faire un café et de le verser dans mon thermos, profitant de mon avance.
Je prend mon sac de cours sous le bras, mes clès dans une main et mon thermos dans l'autre.
Déverouillant la porte d'entrée, je descend ensuite les quelques marches du perron et traverse la pelouse parfaite de mon jardin pour atteindre ma voiture.
Je pose mon thermos dans un trou fait pour ça, démarre ma voiture et enclenche la marche arrière.
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Mon entrée au lycée ne se fait pas discret, entre des personnes qui me souhaite timidement mon anniversaire alors que je les remercies chaleureusement et qu'elles rougissent.
"God je suis juste une ado comme vous, arrêtez de rougir quand je vous parle. Je suis pas fucking Julia Roberts !".
Les "Joyeux anniversaire June" fusent dans le couloir et je tourne la tête à chaque personne qui me le souhaite, leurs souriant sincèrement. Je traverse la cour centrale et rejoins mes amis, posté sur la même table habituelle.
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Différents // h.s
Ficção Adolescente"Il y a plusieurs types de personnes; les bagarreurs, les poétiques, les rebelles, les sages, les intellos, les geeks, les timides, les gothiques, les punks, les tricheurs (...) mais tout ceci est une façade, une façade derrière laquelle nous pouvon...