III. rencontre

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Chapitre 3

Il franchit ses portes, qu il avait déjà franchi bon nombre de fois depuis 5 ans, avec le sourire, les éclats de rire de ses amis aux oreilles. Lui comme Paul et un autre joueur, d une vingtaine d année, nouveau, débarquèrent avec leurs lourdes valises et la bonne humeur communicative qu on leur connaissait.
Un des préparateurs physiques, Matthieu, assez jeune mais expérimenté, les attendait dans le hall, au téléphone. Incapable de rester en place, le petit groupe se mit à chahuter, lui même en tête.

- Pavard, soupira Mathieu, enfin disponible.
Il leur adressa à tous une bonne claque sur l épaule, avant de les enjoindre à prendre le couloir de droite avant de se rendre sur le parking pour aller voir d autres joueurs. Ils restèrent un temps dans les fauteuils de l entrée, bien conscients de ne pas respecter les consignes. Avant de déguerpir, en quatrième vitesse en entendant des pas dans la cour.
Ils s étaient mis à courir, prenant leur sac à la volée, riant et criant. C était une des choses qu aimaient tout particulièrement Benjamin, redevenir enfant quelques instants avec ce petit groupe, puis redevenir les adultes qu ils etaient.
Mission accomplie car ils arrivèrent en haut, dans leur chambre, sans encombres et sans rencontrer personne.
Pour dix minutes plus tard se rendre compte qu il avait oublié un de ses sacs en bas et que Mathieu devait l avoir ...
Un peu résigné, il déclina l invitation de Paul à faire un FIFA dans sa chambre pour redescendre.
"Quand on a pas de tête on a des muscles" pensa t il en regardant la floppée de marches qu il descendait.

Arrivée dans l entrée, il ne croisa personne et continua discrètement sa recherche. Il passa de pièces en pieces, un peu à l aveugle, cherchant Mathieu.
Il passa à un autre bâtiment, par les jardins, d un pas pressé, encore en tenue d avion, c est à dire gros sweat de l équipe de France et un jogging qu il avait tâché avec son repas ... Et c est un ainsi qu il débarqua devant une jeune femme, assise, occupée à lire sur un des bancs du jardin. Il eut un mouvement de recul et elle aussi: elle ne s était pas attendu à trouver quelqu'un là.
Refermant d une main son livre, elle leva ses yeux pour l observer.
- excuse moi, est ce que quelqu'un est passé ici dans la dernière demi-heure ? Demanda t il en se campant sur ses deux pieds, vers la jeune femme.
Il se rendit alors compte qu il n' avait respecté aucune des règles de bienséance et s en mordit la langue.
- je suis Benjamin, désolé de vous avoir fait peur, ajouta t il le plus rapidement possible.
Elle eut un mince sourire en constant l ordre de ses phrases et elle lui répondit simplement que deux personnes étaient passés par ici, 10 minutes plus tôt et qu elle s appelait Oli'. Avant de se reprendre et de marmonner un Olimpiada.
Il l observa un instant encore puis quitta la jeune blonde, assez pâle et au sourire avenant mais presque craintif. Il ne la dérangea pas plus, s étonnant juste avant de partir qu elle ne porte aucun maillot. Elle devait être la copine ou la soeur d un des joueurs.
Il poursuivit la recherche de son sac avant de penser à appeler Mathieu et retrouva ainsi, ses amis pour la soirée et une bonne partie de la nuit chacun arrivant au compte-gouttes.

On est champion. Vraiment. Pour de bon. Un mec qui a un an de plus que mois est champion du monde de foot. C est quelques chose d incroyable, de magnifique. Qui nous lient. C est fort et on se doit de conserver ça. Parce que ce genre d événements est constitutif de ce qu est une nation. La France est championne du monde grâce à toute une équipe. Et merci merci pour tout ça.

Du coup pour fêter ça un petit point de vue de Pavard avec la rencontre. J espère que vous aimez, ' hésitez pas à me faire des retours vraiment !

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L Amour Se Construit -pavard FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant