V. se parler

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Chapitre 5
Le soleil était déjà levé depuis une petite heure lorsqu Olimpiada sortit, les écouteurs vissés dans les oreilles, en tenue de sport. L air était frais mais ne la décourageait pas. Le parc était immense et elle avait demandé à un des membres qui organisait leurs réunions. Elle en avait l autorisation et en prime, il lui avait montré un circuit complet sur un plan, pour ne pas tourner en rond désagréablement.
Elle aimait allé courir régulièrement mais elle n' avait pas un niveau très important, elle faisait du sport pour se vider la tête et non pour la discipline en elle même.
Une petite heure plus tard, elle revint, transpirante mais bien dans sa tête. Elle ne se trouvait pas très loin de sa chambre lorsqu elle sentit son téléphone vibrer contre sa poche pour lui signaler un appel entrant.
Lessivée, elle croisa les doigts dans son esprit pour que ce ne soit pas en rapport avec son bureau. Mais en voyant l image de son frère s agiter, elle décrocha immédiatement, retrouvant son sourire aux lèvres, plus fatiguée pour un sous.
- Elliott !
Elle entend un rire puis reconnut malgré le combiné la voix de son grand frère.
- Oli' Oli', fit il mine de soupirer. On est à Clairefontaine depuis au moins une journée et on ne prend pas le temps de appeler son binôme. Alors ?
Un éclat de rire plus tard et après s être excusée, elle lui demanda quelques nouvelles de Rouen. Leur ville natale où Quentin était resté, ayant trouvé un travail et une copine, Marie. Les deux jeunes femmes s entendaient bien mais Marie était très affectueuse et très sociable comparée à une Olimpiada discrète et silencieuse.
- et alors ? Y a les footballeurs ? T en a croisé combien ? Ils sont sympa ? Lequel est le plus beau gosse ?

Quentin adorait le foot et tentait sans réel résultat de la convertir. Il avait sauté au plafond quand il avait appris l endroit où elle se rendait.
- Quentin, ... Oui ils sont là, on les a aperçu. Je ne sais pas combien j en ai croisé, quelques uns. Mais je vais pas aller leur parler Quentin ...
Elle ne répondit pas aux dernières questions et continua sur le fait que le cadre était magnifique
- Oli', ilo' ... L endroit est cool mais surtout si jamais tu as la possibilité de m obtenir un autographe tu la saisis ?

Même si l appel n était que vocal, elle savait pertinemment qu il souriait derrière le téléphone.
- si ça n implique pas trop de me confronter à des gens seule oui, bien sûr ! J essayerai de t avoir une signature.

Elle discuta encore un peu avec lui puis se lave et se changea illico Presto, ayant peur de rater le petit déjeuner avant un débat qu elle sécherait peut être, à cause de son intérêt très limité.
Elle se dépêcha, arrivée en bas elle constata que la porte était encore ouverte.
Avec le peu de naturel qu elle pouvait donner lorsqu elle se savait un peu en dehors des clous et donc possiblement observé, elle se mit à chercher quelque chose à manger. La table était déjà très dégarnie et elle put en constater la cause, bruyante et attablée, habillée tout en bleu. L équipe.
Quelques uns se servaient et elle attendit patiemment son tour, à la file indienne. Elle s' y mit, en espérant qu on ne la remarquerait pas, car elle ne portait pas de bleus, était une femme et devait mesurer moins de 20 centimètres au minimum en comparaison de celui de devant. Bref, restait plus qu à la jouer naturelle.
Elle commença à se servir, piochant dans ce qu il restait. Le joueur devant recula un peu pour se saisir d un croissant, le dernier, manquant de faire tomber l assiette d Olimpiada de ses mains.
Il sursauta alors, se retournant vers elle alors qu elle se crispait un peu, pour retenir son assiette.
- Désolé. Dit il, retourné.
Elle hocha la tête puis lui assura qu il n' avait aucun problème.
Elle s attendait à ce qu il retourne à son assiette je ou deux minutes et pour ensuite aller s asseoir mais il reste tourner vers elle sans parler.
Au bout de quelques secondes, elle osa se tourner vers lui.
-je t ai croisé la dernière fois non ? Dans le parc ?
Il avait la voix grave mais, la jeune femme percevait qu il n' était pas aussi sûr de lui qu elle l aurait cru.
Elle l obersva un instant, plus que la dernière fois et put découvrir un visage assez fin, tracé d une barbe de trois jours un peu trop anarchique, un sourire un peu pincé, hésitant et des yeux rieurs. Il était très grand aussi, encore plus que son frère ou Étienne. Mais pour avoir jeté un coup d œil à leur table la dernière fois, c était une caractéristique de footballeurs.
- oui, dans le parc. Un livre à la main.
Il hocha la tête, lui sourit avant de retourner à sa table. A vrai dire, il aurait bien voulu poursuivre cette discussion mais il avait peur de l ennuyer ou de la déranger. Elle semblait aimer le calme et il n' en était pas vraiment un modèle.

Il s assit à côté de Varane, en train de déguster un œuf un peu trop baveux à son goût.
- ba alors Ben on pécho même ici. Demanda Paul en rigolant à sa diagonale.
Ayant enfourné son précieux croissant dans sa bouche il leva simplement les yeux au ciel. C était plus simple que de parler, sachant qu il aurait pu bafouillé, se rendre ridicule et donner raison à Paul.
- j ai juste parlé, Paul, je sais que parler sans plan derrière la tête est rare pour toi Polo mais quand même.
Il se mit à rire, rejoint par ses voisins de table.
- mouais, visiblement cette petite scientifique est vachement mignonne. L image du mec derrière ses tubes à essai est à revoir.
Le repas continua normalement, Benjamin priant tout de même pour que la jeune femme n est pas entendue Paul. Il en rougirait presque.
Il se reconcentra sur les conversations et sur Paul qui se plaignait déjà gentiment de l entraînement qu ils avaient une demi-heure plus tard.

Ba voilà... Bon j' ai mis un peu plus de temps à l écrire. Je voudrai votre ressenti sur cette deuxième rencontrer 😉😉
Vraiment ça m intéresse ! N hésitez pas à voter ou commenter !

L.c.

L Amour Se Construit -pavard FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant