Enfermés

Chapitre 4

PDV Anna

Sophie, ma petite Sophie, mon amie, ma soeur, je courrais tout en versant quelques larmes de stresse, je ne supporterai pas qu'il lui arrive quoi que se soit ! Je m'arrêtai à bout de souffle près du deuxième étage, je regardais par dessus la rampe pour tenter de voir Alex, je l'avais complétement laissé en plan, la pauvre elle ne devait rien comprendre... Tant pis je m'excuserais plus tard, après avoir retrouvé Sophie. Je me rendis dans le couloir et regardais à droite puis à gauche, le silence était extrèmement pesant, oppressant et effrayant.

- Sophie ?! Sophie ?! Tu m'entends ?! Réponds moi ! Sophie !!

Je ne reçus aucune réponse ce qui fit augmenter mon stresse et ma peur.

- Sophie ! Réponds moi !

J'eus cette fois pour réponse le violent claquement d'une porte qui me fis sursauter. Je me retournai lentement pour voir la cause de ce bruit et aperçus Joé, le regard lugubre, il ricanait en me regardant de ses grands yeux menacant.

- C'est ça que tu cherches ? Souria t-il.

Il lança à mes pieds quelque chose de rond... Un ballon ? Non... Une tête... Celle de Sophie... L'expression de son visage était horrible, elle avait les yeux grand ouvert ainsi que la bouche, le regard suppliant. Du sang gicla de son cou fraichement coupé... Je reculais de quelques pas toujours en regardant dans les yeux mort de mon amie. Joé éclata de rire suite à ça, ce qui me fis perdre l'équilibre et tomber.

- Pou... pour... pourquoi ? Bafouillais-je.

- Hum... Bonne question, je pense que c'est par pur sadisme de ma part. Répondis Joé, toujours avec un grand sourire aux lèvres. Ou bien par vengeance.

Je ne réussis pas à crier ni même à bouger, la peur m'immobilisait tant dis que l'autre taré s'approchait doucement de moi, comme un félin près à bondir sur sa proie. Je réussis à me relever avec un peu de mal et pris mes jambes à mon cou en toute vitesse. Je courrais, courrais le plus vite possible pour échapper à ce monstre. Je sautais presque toutes les marches de l'escalier pour redescendre au rez-de-chaussé où je tentai de grimper sur la grande barrigade, mais c'était vraiment difficile, la surface était lisse, alors je me mis à hurler le plus fort que je le pouvais. J'entendis des bruits de pas lent derrière moi.

- Crier ne sert à rien... Personne ne viendra t'aider. Soupira Joé.

- AU SECOURS, AIDEZ MOI ! A L'AIDE !! PITIEZ ! Hurlais-je.

Joé lâcha un long soupire et m'attrapa par les cheveux pour me tirer dans un recoin sombre derrière les marches. Il mis sa main sur ma bouche et sortis un long couteau, d'on ne sait où. Les larmes commencèrent à couler sur mes joues, je tentais de me débattre mais autant vouloir faire bouger un mur, on aurait dit de l'acier ce mec, pourtant son physique ne laissait pas penser ça...

Il planta son regard dans le mien et me souria en me chuchotant des mots doux, réconfortant et gentil, puis ouvrit la chemise de mon uniforme lentement. Oh mon Dieu, il va me violer ! Il va vraiment le faire !! J'étais complétement paralysée, tremblante et pleine de sueurs froides. Une fois mon chemisier totalement ouvert, il passa sa lame sur mon ventre, ce qui me fis frissonner.

- Ne t'inquiète pas, je ne te ferais rien, je ne te désir pas. Dit-il en souriant.

Mon coeur s'accèlera, il ne me voulait pas, pourquoi avoir ouvert ma chemise ? Je compris très vite le pourquoi du comment, lorsqu'il me planta son couteau dans le ventre, ce qui me fis cracher du sang en grande quantité...

Il y eut sur le visage de mon agresseur, un magnifique sourire laissant apparaitre ses dents blanches et parfaitement allignés, seulement ce sourire était si... si déplaisant, si effrayant, c'était un pur sourire sadique, comme si me voir souffrir l'amuser, ça devait surement être le cas... La douleur était si intense que je crus que j'allais m'évanouir... Il bougea alors le couteau, tranchant de ma première plait jusqu'au bas de mon cou., laissant sortir toutes mes entrailles et tout mon sang qui, ruisselait sur le parquet.

Mes yeux s'écarquillèrent en voyant la scène mais bientôt je ne sentis plus la douleur, comme si elle s'était envolée, j'avais moi même l'impression de voler, enveloppée dans de la soie ou du coton, je sourie alors en prenant mon envole plus loin et plus haut, comme pour m'évader du monde dans lequel j'avais vécu.

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Voilà pour le chapitre 4, j'espère qu'il vous plaira.

N'hésitez pas à laisser un commentaire, positif ou négatif :D