Chapitre 8

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Je suis désolée du gros retard ! J'espère que la suite vous plaira, même si elle est un peu courte :)

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PDV Alexia

Mon sang ne fit qu'un tour, je me dirigeais vers cette ombre en marchant lentement. Je n'arrêtais pas de la fixer et elle restait immobile. Pourtant une fois à quelques mètres de la ruelle, l'ombre bougea, elle partit. Je me suis mise à lui courir après comme une idiote, je voulais savoir qui c'était... Je finis par arriver à une impasse, plutôt sale et glauque, vous pouvez me croire.

- Où es-tu passé petite ombre ? Dis-je à moi même.

J'inspectais les lieux mais ne trouvais aucune trace suspecte... Je me résignais alors à repartir vers la voiture de mes parents, où ils m'attendaient patiemment. Ma mère me regardait le visage triste.

- Quoi ? Lui lançais-je froidement.

- Rien ma puce. Répondit-elle calmement.

Nous reprîmes la route pour enfin arriver chez moi quelques minutes après. Mes voisins me regardaient méchamment du coin de l'œil.

- Désolée d'être encore en vie ! Dis-je sarcastiquement.

Ils ne me répondirent que par des grognements pleins de haine et de rage. Je savais qu'ils n'avaient qu'une seul envie : me jeter une pierre au visage, histoire d'en finir avec moi et ma pauvre existence... Pourquoi les gens défoulaient-ils leur colère sur moi ? J'étais une victime moi aussi, et j'étais innocente... Enfin bon, quand Joé sera derrière les barreaux, je suis sûre que tout ira mieux, alors je dois juste encaisser jusque là.

Une fois dans ma chambre, je m'écroulais sur le lit en soupirant... Je redoutais la journée de cours de Lundi, à moins qu'ils aient fermé de lycée, ce qui serait vraiment super. Je fermais mes yeux doucement et partis aux pays des rêves, où plutôt, au pays des cauchemars ! Je me réveillais en sursaut au beau milieux de la nuit, il était 3h du matin selon mon réveil. J'enfilais une veste pour pouvoir sortir dehors mais je devais être discrète, histoire de pas réveiller toute la maison. Une fois en dehors de ma chambre, je pus atteindre le salon sans trop d'efforts mais je ne devais pas allumé la lumière... Et qu'est ce qu'il se passe lorsqu'on marche dans une pièce sans repaires visuels ? Bingo ! On se cogne le petit orteil dans un meuble ! Je n'y ai pas échappé... Et je ne vous dis pas l'effort surhumain que j'ai du faire pour ne pas crier. Une fois la douleur partie, je pus enfin arriver jusqu'à la porte qui donnait sur le jardin.

A l'extérieur, l'air était frais mais ça me faisait le plus grand bien ! Ça m'apaisait, et sachez que j'en avais besoin pour ne pas devenir folle suite aux événements de ses derniers jours... J'observais tranquillement le ciel lorsqu'un bruit attira mon attention, comme-ci des pas se rapprochaient de moi. Je me dirigeais en vitesse vers la porte pour pouvoir rentrer me mettre en sécurité mais (et oui, il faut toujours des complications...) la porte était fermée à clefs... Ma respiration s'accéléra tant dit que je m'énervais sur la poignet en espérant que ça change quelque chose. Les pas se faisaient de plus en plus proche, j'abandonnais la porte pour partir me cacher dans un buisson sans faire trop de bruit... Mon cœur battait à tout rompre ! Le bruit se stoppa d'un coup, laissant place à un silence pesant. Je fermais les yeux en tenant de respirer le plus silencieusement possible.

J'eus durant cet instant un moment de réflexion, la porte ne pouvais se fermer que de l'intérieur, alors soit mon père, soit ma mère ou peut être bien les deux, m'avaient enfermé dehors ! Ah les salauds !

Le silence était toujours là, alors je sortis de mon buisson doucement et prudemment et me rapprochais de la porte pour vérifié une énième fois si celle-ci était fermée. Je fixais désespérément la poignet, puis je sentis un choc sur mon crâne, avant de m'effondrer sur le sol, complètement inconsciente.

EnfermésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant