Je t'ai jamais aimé !

Chap : 12

Les rayons du soleil m'aveugle, argh je me meurs, ceci est mon chant du cygne. Pourquoi ce p*tain de soleil existe ? Je veux me tourner mais j'y arrive pas, ah j'avais oublié... ah ! Non, non revenir dans position initial, ça faire mal !

« -ça va ?

-mmh, non je peux pas plier mes jambes comme je veux ! Attends t'es déjà réveillé ?

-ça fait une heure.Il est 10h30. »

Je soupire, j'ai combien de temps à tenir avec ces machins moi ? Ah oui trois longues semaines... Je tiendrais pas le coup...

« -t'as fait quoi pendant ce temps ?

-bah je me suis ennuyé, je peux pas bouger, t'as mis une jambe sur moi...

-oups pardon...

-et accessoirement tu me prends comme oreiller...

-ah s'cu...

-nan te rendors pas s'il te plait...je m'ennuis trop pour ça...

-mouais j'comprends, faut que j'prenne une douche.

-tu vas faire comment ?

-bah y'a une baignoire, j'vais me mettre en parallèle pour éviter que les plâtres touchent l'eau...mais j'ai besoin d'aide sur ce coup là, et je compte pas demander ça à ma mère... »

Je dois l'avouer, ça me coûte de dire ça, c'est méga gênant, mais là j'ai pas l'choix. Camus rougie mais comprend que y'a pas d'autre choix, et puis on est fait pareil nan ? Oh c'que c'est gênant de ouf !

Avant on se brosse les dents, et dans le silence le plus gênant de toute ma courte vie,il m'aide à retirer mon pyjama, et à me mettre dans la baignoire une fois qu'elle fut remplie d'eau.

Je le vois partir...

« -Cam'...

-hm ?

-t...tu... fin'...

-tu veux pas rester tout seul ?

-bah imagine je me noie !

-c'est une baignoire...

-que je glisse !

-tu es assis...

-et si j'ai un problème...

-je suis juste à côté...

-j'veux pas que tu t'éloignes de moi... »

Il me regarde avec de grands yeux et finit par me rejoindre dans la baignoire. En fait j'ai l'impression que depuis l'accident, j'ai peur de le perdre, que tout s'arrête d'un moment à l'autre... Oh mon dieu j'deviens collant, ça doit être relou pour lui.

« -désolé...

-de quoi ?

-bah d'être un peu collant...

-pff, idiot. »

Il se rapproche de moi, prend mon visage dans ses mains et m'embrasse. Comme ce contact, est doux...ça m'avais manqué.

« -j'te laisserai jamais tout seul, je veux juste pas paraître impoli.

-ah, t'es sûr que je te dérange pas ?

-où est passé le Milo toujours sur de lui en toute occasion ?

-sous les roues d'une voiture.

-idiot, rigole pas avec ça !

-roh, ça va vaut mieux en rire maintenant. Dis ?

-quoi ?

-j'peux t'embrasser ?

-pourquoi tu demandes la permission ? »

Pff dire que si j'avais pas ces trucs aux jambes on aurai pu... ouhlà faut que je calme mes hormones moi ! Ça me fait dire des conneries, fin' des conneries, pas tant que ça...

Pendant la journéeje dors où je fait de la guitare, au moins j'ai besoin que de mes bras pour ça. Camus m'écoute, quand ma mère et pas sur mon dos Camus et moi on s'échange quelques baisers. Et ce même jour fut répété le lendemain. Camus était simplement parti prendre quelques affaires à lui pour éviter de prendre les miennes, mais j'ai grillé le fait qu'il est pris mon sweet de la flemme.

Enfin le jour de la reprise des cours arriva. Pff j'ai tellement pas envie et puis je vais devoir voir les gens d'en bas, avec une impression de petitesse,super. En plus je vais me la cailler sa mère en short.

« -Cam', même si les autres déboulent sur moi, tu peux ne pas partir steuplait ?

-bah sinon c'est qui, qui te pousseras ?

-..., merci ! »

Comme prévu tout le lycée se ramena, là c'est même plus de la popularité, c'est de la célébrité ! Nan en vrai c'est parce qu'il a dût y avoir des rumeurs et tout. Bon j'ai l'air d'une mémé avec le plaid sur moi,mais sinon j'ai trop froid !

« -eh c'est Milo !

-alors ça va ?

-t'en a pour combien de temps ?

-il s'est passé quoi ? »

Des tas de questions arrivèrent, Camus faillit m'abandonner mais je le retiens par son sac, si je suis dans la merde, lui aussi ! Non mais, c'est pas cool ne m'abandonné alors que j'ai été sympa, bon la nuit pas vraiment mais c'est qu'un détail.

« -ça va sonné, on ferai mieux de...

-eh Milo tu veux pas prendre une clope ?

-nan merci, on y va ? »

Camus me regarde d'un regard soulagé. Derrière j'entends les autres dirent que j'ai changé, c'est probablement vrai et tant mieux.