Chap 14 : première fois

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Bon, finalement, j'ai donné raison à Camus, oui je peux être râleur mais lui il est chiant et puis tout le monde à ses défauts ! J'y suis pour rien si il y a que ça qui entache ma perfection absolue.


« -j'ai faim.

-j'ai rien prévu de spécial.

-bah t'as des pâtes ?

-oui.

-ça le feras. Tu les fais ?

-nan mais je suis pas ta bonniche !

-eh ça va c'est juste que à chaque fois que je fais des pâtes c'est moins bon que les autres !

-mouais... »


Oh là là en plus d'être chiant, il prend la mouche facilement ! Pourquoi on traînait pas ensemble avant ? Ah oui je sais, son caractère était une barrière infranchissable ! Mouais euh...j'ai dit "était" ? Bon okay, j'avoue j'aime quand je réussi à lui décrocher des sourires, et puis son rire !


Après avoir manger, je m'échoue sur le canapé (oui j'aime m'échouer sur tout ce qui est moelleux). J'entends Camus ranger les assiettes... quoi ? J'ai fais à manger, c'est à lui de débarrasser je vais pas tout faire non plus.

Tiens il revient.


« -y'a quoi ce soir à la...

-...

-télé... qu'est ce que tu... »


Camus s'était assis à califourchon sur mes genoux. Une grosse bouffé de chaleur me pris, et je sens que je commence à penser avec une parti basse de mon corps et plus avec mon cerveau. Il m'embrasse, naturellement je réponds, oh putain, j'ai tellement envie de plus ! Est-ce que je dois prendre ça comme une invitation ou pas ? Difficile de savoir avec lui. Si je fais un truc il va me prendre pour quelqu'un de trop rapide et si je fais rien, il va se vexer...


« -j'avais un peu prévu autre chose qu'un film... »


Okay, c'est bon je suis perdu, corps et âme, enfin surtout corps. Je le renverse sur le canapé et l'embrasse beaucoup plus violemment, enfin violemment, plutôt avec impatience. J'attends ça depuis si longtemps...D'ailleurs je m'étonne de ne pas lui avoir sauté dessus plus tôt.


« -attends...

-quoi ?

-tu veux pas qu'on aille dans ma chambre ?

-mais tas qu'un lit simple. »


Trop tard, il se lève et me prend la main pour me tirer dans sa chambre. Quand il ouvre la porte je vois ses deux matelas par terre sur le sol, sur le sol rangé ! Mesdames, messieurs on peu marcher sur ce sol sans risquer de tomber par terre !


Il ferme la porte, bon j'en convient ça sert à rien puisque y a personne mais c'est plus rassurant quand même. À peine a-t-il fermé sa porte que je le bloque pour prendre possession de ses lèvres.

On se faufile dans la couette, je suis sur lui et enlève son t-shirt.


« -attends...

Je t'ai jamais aimé !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant