Avril.
Camus et moi, on sort pas ensemble, nan ça ferait trop chelou au lycée et puis d'ailleurs on s'est jamais dit "je t'aime" directement. Et on est jamais aller au delà des baisers non plus. Mais maintenant je sais que sa présence met indispensable, je sais pas pourquoi.
« -où est-ce que tu m'emmènes ?
-c'est une surprise.
-dit moi juste où c'est alors.
-non tu verras ! »
Ça fait une demi-heure qu'on roule. Enfin on arrive, ça fait des semaines qu'il n'arrête pas de me parler de son exposition, du coup j'ai décidé de l'emmener.
Je me gare sur le parking.
« -ferme les yeux.
-pourquoi ?
-aller joue le jeu, sinon c'est pas drôle ! »
Il ferme les yeux, je le conduis devant le hall de l'expo, et il a la réaction que je voulais quand il ouvrit ses paupières. Il me remercia. Bon honnêtement j'en ai un peu rien à ciré des tableaux tout ça mais j'aime bien lui faire plaisir.
Mon dieu, j'me rend compte à quel point j'ai changé, genre je me suis mis à travailler ! Moi, Milo, travail, oui, bon on vas pas en faire des tonnes non plus, la guitare passe avant le travail ! Faut pas abusé non plus.
On est resté presque 3h (exactement 2h54min et 38 sec) dans cette putain d'expos, ah ça m'apprendra à vouloir lui faire plaisir à celui-là ! Je recommencerai pas deux fois. Mais bon enfin, on rentre dans lavoiture.
« -merci !
-mmh de rien, j'ai tellement mal au pied !
-tu veux que je prenne le volant ?
-nan c'est bon ça ira, Cam' ? »
Ses lèvres se posent sur les miennes.
« -pour te remercier.
-mmh...reviens là toi... »
Cette fois, j'intensifie un peu plus le baiser, ça va on est dans un parking souterrain, personne peut nous voir. Camus, répond à mon grand soulagement et se cale un peu mieux pour pourvoir mettre ses bras autour de mon cou. Notre baiser devient vite sulfureux, c'est la première fois, qu'on le fait avec la langue, c'est un peu maladroit mais... j'ai envie qu'il dur éternellement.
Enfin, faut rentré au bout d'un moment, donc ceintures attachés, je démarre la bagnole. Sur l'autoroute, Camus m'autorisa à mettre du rock.
« -mes parents rentrent tard cette nuit, ils ont un dîner.
-c'est une invitation ?
-à ton avis ?
-tiens qu'est-ce qu'il fout l'autre devant ? »
Mais au moment où je veux me décaler d'une rangé, un motard passe, je me retrouve coincé, j'entends Camus crier, je rentre dans la voiture de devant qui était à l'arrêt, tout le par-choque rentre en contact, le choque est brutal et je n'ai plus aucuns souvenirs.
...
......
J'entends les sirènes des pompiers qui retentissent, les lumières illuminent les alentours, il y a beaucoup de bruit, j'ai du mal à garder les yeux ouvert. Je crois que je suis à l'hôpital.
« -Milo, Milo ! »
Camus ? Ouf il n'a rien mais moi j'ai mal au jambes et je peux pas bouger, je le voit qui s'éloigne, non reste ! Reste avec moi, ne m'abandonne pas. J'ai voulu crier son nom mais quelque chose m'enempêche, j'ai un masque qui m'aide à respirer.
Une infirmière se penche vers moi :
« -ne vous inquiétez pas tout vas bien. »
Tout vas bien, mon cul oui ! J'arrive pas à bouger, je peux pas parler j'ai affreusement mal mais tout...tout v...va... tout va bi... ...
...bip.........bip.........bip......bip.........bip......bip.........bip......bip.........bip......bip.........
Le noir c'est tout se dont je me souviens.
J'ai mal, je veux bouger, ah au moins j'ai pas ce truc sur mon visage. Je suis où ? Dans une chambre d'hôpital. Ah je déteste cette ambiance ! En plus je me sens lourd j'suis complètement shooté.
« -Milo ? »
Camus ? Camus est là et il tient ma main, nos doigts son entrelacés, il a l'air apeuré.
« -mmh ouais...
-oh Milo ! Comment tu te sens ?
-je sais pas, j'suis shooté, mais toi ?
-moi, j'ai absolument rien eu, t'as pris tout le choc.
-tant mieux.
-quoi ? Tant mieux ?! mais t'aurais pu mourir ! »
Je lève ma main libre vers lui avec une extrêêêêêêême lenteur et la pose sur sa joue.
« -tant que t'es en vie peu m'importe, je t'aime trop. »
Une larme lui échappe, une larme qui coule à cause de la pression qui retombe mêlé de soulagement.
« -tu m'as fait tellement peur abrutit ! J'ai galéré à les faire comprendre que je te connaissais et obtenir l'autorisation de rester avec toi, j'ai dus appelé ta mère, elle arrive dans dix minutes. »
Soudain, un médecin entre dans la pièce.
« -ah vous êtes réveillé. Bien, j'imagine que vous voulez savoir comment vous vous portez ?
-bah ouais.
-vous avez eu énormément de chance, vos deux jambes ont étaient atteintes mais nous vous avons directement emmené au scanner, il s'est avéré qu'il n'y avait finalement rien de trop grave, elles sont toutes les deux fêlées au niveau du tibia, donc pendant trois semaines c'est plâtre et fauteuil roulant. A vrai dire c'est incroyable que vous n'ayez pas eu autre chose.
-oh mon chérie, mon bébé ! Arriva ma mère.
-tout va bien madame rien n'est grave. Vous pourrez partir demain matin.
-pourquoi pas ce soir ? demandais-je.
-par mesure de sécurité. »
Super ! Bon au moins je perds pas l'usage de mes jambes...
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Je t'ai jamais aimé !
FanfictionMilo, lycéen, badboys, rebelle, rockeur, connait Camus depuis sa plus tendre enfance. Ces deux jeunes hommes se détestent depuis toujours à cause de leurs trop grandes différences mais vont devoir se supporter pendant un an entier dans la même class...