16 Juin 2018
11 heuresAprès que les garçons aient pris leurs marques sur le sol Russe grâce à plusieurs entraînements, le jour tant attendu du premier match était enfin arrivé. C'est à ce moment là que je compris pourquoi je devais être ici à vrai dire.
-Benjamin, arrête de faire les cents pas, tu vas t'user les jambes avant même d'entrer sur le terrain! Soupirai-je. Cela faisait trente minutes, et encore je suis gentille, qu'il marchait encore et encore au milieu du vestiaire où il n'y avait que nous deux pour le moment.
-Pas moyen. J'arrive pas à rester en place. C'est mon premier match en coupe du monde, t'imagines ?Ses yeux pétillaient d'excitation. Je ne l'entendais pas et ne le voyais pas mais j'étais absolument persuadée que son cœur battait la chamade. Il jouait nerveusement dans ses doigts tout en marchant, s'imaginant certainement déjà sur le terrain, appliquant en tête les tactiques de Didier Deschamps. Je me levai et pris ses mains, l'obligeant à s'arrêter totalement et à me regarder.
-Ça va aller Benjamin. Regarde où tu es ! En Russie. Et jamais tu n'aurais pu venir ici si tu n'avais pas travaillé dur pour ça. Ce qui va t'arriver, tu le mérites. Tu es un footballeur dans l'âme et ça, Didier l'a remarqué. Et entre nous, il ne remarque pas n'importe qui. T'as été sélectionné et ce n'est absolument pas pour rien. Tout va bien se passer, crois-moi.
Il se calma enfin, je le sentis reprendre une respiration normale, j'avais réussi cette première mission. Bravo Johana.
-Merci Jo. Lâcha-t-il enfin, plongeant son regard dans le mien. Je lui souris et le pris dans mes bras, posant ma tête sur son épaule, étant ainsi un peu sur la pointe des pieds.
-C'est normal Ben. Je préfère que tu en profites plutôt que tu stresses.On s'éloigna et le reste de l'équipe entra en trombe, motivés comme jamais, à l'intérieur du vestiaire.
-Bon par contre, c'est pas que je ne vous aime pas mais je me sens trop encerclée par la masculinité. Preparez-vous bien les gars.
Certains rigolèrent alors que je leur fis un signe et lançai un dernier regard à Pavard avant de rejoindre Marine et les filles.
-Comment tu sens ce match? Demandai-je à l'égard de la femme du capitaine. Elle devait en savoir des choses.
-Sincèrement? Bien. Ils ouvrent le bal pour la France, ils vont se donner, c'est sûr.
-J'espère que tout se passera bien..13 heures
Coup d'envoi du match. Je suis actuellement dans les tribunes, à regarder nos Bleus qui se mettent à courir sur le stade vert.
Le début de match se passa plutôt bien, les Bleus était en possession du ballon la plupart du temps. Une faute de Pavard créa un coup franc pour les Australiens mais heureusement, il n'aboutit à rien. Un carton jaune pour un joueur de l'Australie, une autre faute... Lloris intercepte le ballon. OUI!
Les tribunes françaises applaudissent et agitent leurs drapeaux, signe de remerciement. Tous les joueurs sont assez présents. Ça me fait bizarre de les voir si sérieux avec un visage si fermé. Ça change de d'habitude.
La mi-temps est sonnée. 0-0. Cependant, tout le monde sait que nos Bleus ne vont pas laisser ce résultat comme ça. Je profite d'ailleurs pour la pause pour aller me chercher à manger. C'est pas tout ça mais ça donne faim de regarder des gens faire du sport. Après avoir demandé aux filles et à Marine ce qu'elles voulaient, je reviens avec les mains pleines. Il y a de quoi entre gâteaux, bonbons, pop corn, soda... que des conneries. Miam.
Engagement des français pour cette deuxième période. Deuxième carton jaune pour un joueur de l'Australie alors qu'un penalty est accordé aux Bleus... Griezmann se prépare, tout le monde se concentre... BUT! L'ambiance est incroyable. Tout le monde se lève et crie, agitant frénétiquement les drapeaux tricolores tandis que qu'Antoine célèbre le premier but de leur compétition. Cependant, rapidement après, un penalty est annoncé pour les Australiens qui, eux aussi, marquent. Même ambiance mais de l'autre côté du stade. Nous, on a juste les boules.
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Imprévu |PAVARD|
Fanfiction«Un petit garçon nommé Johan Guerin attend patiemment sa grande sœur près des vestiaires.» Si on m'avait dit que ça allait juste être à cause de mon petit frère un peu trop curieux et trop fan que j'allais commencer à côtoyer Benjamin Pavard... Je n...