Je ne pu m'empêcher d'avoir un hoquet de surprise suivi d'un rougissement... il plaqua ses lèvres contre mon oreille pour me chuchoter quelques mots... mon cœur battait trop rapidement... et je su parfaitement que j'étais loin de rejoindre de nouveau ma chambre ou la réunion. J'avais encore du mal à croire à sa proposition... mais elle était bien vrai.
Il voulait donc de moi.
Chapitre 7
Parfois, le réveil était beaucoup trop complexe pour sortir du lit. On avait parfois envie que le matin dure une éternité pour ne pas être contraint de se lever. Aujourd'hui, c'était le cas. Mon caporal blottit contre moi... en aucun cas je n'aurai laissé filer une telle opportunité de profiter de lui. Et surtout, le souvenir de cette nuit mouvementée allait me rester en esprit pour toute ma vie. C'était une merveilleuse sensation que de ne faire plus que un.
Livaï m'aimait. Je n'osais à peine y croire tant je pensais la situation impossible... pourtant la vie réservait bel et bien des surprises étonnantes, et cet instant précis en faisant partie.
Je souriais légèrement, passant ma main dans ses cheveux. Le corps de Livaï était légèrement chaud, tout comme le miens. J'en oubliais presque le fait que je risquais de me faire tirer les oreilles par le Major Erwin ou le caporal Hanji. Mais les ordres étaient les ordres, je ne pouvais pas me défiler face à ceux de Livaï. Il restait tout de même mon responsable à part entière. Et c'était en voyant son corps endormi sur le lit que je me mis à me jurer de le rendre fier.
« - J'y arriverai. C'en est certain. » Dis-je en effleurant un sourire avant de me lever, non pas sans grimacer légèrement, pour retrouver mes vêtements.
J'étais tranquillement entrain de remettre mes sangles que je sentis des bras entourer ma taille doucement et des lèvres se poser contre ma nuque. Je ne pu m'empêcher de répondre à ses gestes par un tendre sourire. Il me suivit un petit « bonjour » que je lui rendis.
Nous avions parlé ensemble après notre ébat de la réunion et des possibles hypothèses concernant le titan féminin. La discussion était inévitable forcément, j'étais beaucoup trop encrer sur le fait que je devais empêcher un massacre quelconque. Et désormais... Je voudrais non seulement protéger Livaï même si il n'en avait sûrement pas l'utilité au vu de sa force. Forcément n'est-ce pas ? Il n'avait pas arrêté de me le répéter hier soir. Ça ne m'étonnait pas de lui. Au fond j'avais bien compris qu'il se souciait plus des autres que de sa propre vie et que le danger ne lui faisait pas peur, ni même la mort. Le mot « soldat » prenait tout son sens quand cela le concernait...
J'imagine que je n'y étais pour rien ? Il reste lui même malgré tout. Enfin... de toute manière je ne pourrai rien y faire.
« - Tu devrais aller rejoindre le bureau de Erwin. Je suis aller le voir cette nuit, il m'a dit qu'il comprenait. » Glissa t-il soigneusement avant de ré-enfiler sa chemise convenablement.
Il était aller le voir ? Je n'avais même pas fait attention qu'il s'était absenté cette nuit... J'avais encore visiblement beaucoup à apprendre sur lui. Je lui souris légèrement et fit un léger « oui » de la tête, l'embrassant avant de sortir pour rejoindre les appartements de Erwin.
Pendant environ une heure, mon major me fit un récapitulatif de la fameuse réunion. Il ne me l'avait pas officiellement annoncé... mais je le sentais que quelque chose allait finir par se programmer.
Le monde est si sombre... Pensais-je alors avant de le saluer convenablement. Plus les jours passaient, plus cela me semblaient devenir peu à peu un casse-tête inhumain. C'était certainement une façon étrange de voir les choses, car en regardant bien autours de nous... chacun ne semblait pas changer leurs habitudes. Des sourires ou des rires gravé aux lèvres de certains... Des moments qui sortaient de l'ordinaire hein... Au final... c'était peut être pour sauver tout ça que tout le monde se battait. Je suppose que peu importe où la guerre fait rage.. chacun trouvait un certain réconfort dans un geste ou un simple sourire.
L'image de ma mère me refit surface à ces pensées, et ce même sentiment mélancolique vint prendre place au fond de mon cœur. Ce genre d'émotions permanentes... les « blessures au cœur » qui ne font simplement que s'estomper par moment pour ressortir à des moments opportuns et te remettre dans le bain de la lassitude de la vie et de la hargne. C'était si simple d'abandonner mais jamais je ne le ferais. Pour honorer ma mère et tout ceux tombé vaillamment, le poing au cœur tandis que certainement quelqu'un pleurait son départ. C'était inévitable pour la moindre personne présente au bataillon d'exploration.
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Sombre soleil
FanfictionFaible. Un bien petit mot qui pesait pourtant lourd à mon cœur. Pourtant, lui je n'avais jamais su si au fond il me trouvait fragile. Un "gamin" comme il le disait hein. Le bataillon reflétait une sorte de misère depuis la dernière bataille. Parfois...