XIV FINAL

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⚠️ ATTENTION ⚠️


Pour plus d'immersion ce chapitre est conseillé d'être lu en présence de ces musiques ci : 


Icarus - Ivan Torrent 

Facing fears - Ivan Torrent

The power of Will - Ivan Torrent (Ft. Gaby Koss -  Epic cinematic inspirational hybrid)

Before I leave this world - Ivan Torrent


Bonne lecture ! 


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Reiner tenta un mouvement pour m'avoir... je l'esquiva de justesse... sourcils froncés, je me décida alors. Je pris un élan et me jeta dans le vide... les larmes dévalant mes joues, ma main proche de mes dents... je suis désolé Livaï... je n'avais plus le choix.


Dans un coup de dent, ma peau arracher, un éclair traversa le ciel, mon titan hurla tandis qu'il se jeta tout droit vers son assaillant. Tout compte fait... c'était peut être ma dernière bataille.


Chapitre 14


Tout les coups s'enchaînaient à une vitesse folle. Mon esprit divaguait complètement entre la rage et l'affolement. La victoire prenait toute la place en moi, me faisant devenir dingue. J'en perdais ma résolution. Seul ce putain de mot comptait. Face à la déception, mon corps ne pouvait rien faire. Simplement comme une machine, il exécutait des mouvements comme pré commandés depuis le départ. Mélangeant cette idée de brouillon et de superflue à la réalité. Je n'en pouvais plus... que cela s'arrête... par pitié je ne voulais pas du tout ça... Le destin était moqueur. Si j'étais prédestiné à devoir affronter mes propres amis et camarades alors quel était le sens de se battre ?! Si nous ne pouvions même plus nous regarder face à face sans éprouver le moindre doute... Pourquoi devions nous atteindre des situations pareilles.. ?!


Se battre était si complexe, c'était comme si la planète entière tentait de mettre sa part au combat. Les gens tombaient en masses. Les cries et les coups se multipliaient. En regardant le ciel une semi seconde avant de reprendre coups sur coups, j'avais remarqué qu'il était bien plus sombre que d'habitude malgré le soleil brillant qui y régnait. Peut être pour nous rappeler que l'apparence n'était pas la réalité. Si nous devions dessiner le paysage, il ne serait que pluie et sang. Mais l'été était ainsi et nous devions mourir sous un soleil perçant. Quelle putain d'ironie.


Moi je ne savais pas, je n'avais jamais su. Le sens d'une existence était d'une complexité inexorable. Nous n'avions aucun moyen d'en échapper. Comme si cette maudite route appelée couramment « la vie » était tracée en ligne droite sans aucune passerelle permettant de changer le cours des choses. Mais si mon existence était programmée pour me battre, alors je n'avais pas le choix. Si aucun chemin ne se détachait pour m'offrir un avenir plus brillant que le soleil... alors je me devais de me battre pour ne pas mourir inutilement.


Moi je ne savais pas, je n'avais jamais su finalement. Mais une chose était certaine... je n'allais pas laisser ces traîtres remporter ce lendemain. Il appartenait aux vainqueurs, aux malheureux qui d'un poing contre le cœur sacrifiaient leur propre ligne droite. Infamie. Abjection. Tout les mots étaient bons pour décrire ces infidèles. Eux qui avaient donné leurs cœurs. Eux qui s'entraînaient à n'en plus pouvoir. Eux qui côtoyaient la mort et l'amertume des lendemains de batailles. J'allais les massacrer. Les pulvériser. Ce lendemain ne leurs appartenait pas. Il était à nous seul !

Sombre soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant