Chapitre XXXII

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Heeeey !

J'espère que ça vous plaira ! Je trouve trooooop chou

Je veux du AWWWWW




« Martin ? »

Il ouvrit tout doucement les yeux.

« Martin, tout va bien ? J'ai vu ce qu'il s'était passé. »

C'était Hugo qui était accroupi face à lui. Il soupira. Il redoutait ce moment. Il savait que Hugo allait lui faire la morale, qu'il n'aurait pas dû agir comme ça avec Yann. Il n'avait pas envie d'en parler.

« Comment tu te sens ? »

Mal évidemment.

« T'as une sale tête en tout cas ! »

Martin lui envoya un regard froid.

« Tu as regardé twitter, un peu ?

- Tu veux que je veux me suicide ou quoi ? » renchérit Martin avec un air déprimé.

Hugo rigola doucement.

« Surtout pas, mais les gens ont plutôt bien réagi. »

Ce fut autour de Martin de rigoler méchamment.

« Tu veux que je te relise les tweets homophobes que j'ai lus à Yann ? »

Hugo porta une main sur le bras de son ami pour l'interrompre et lui signifier de se calmer un peu.

« Et tu as vu les autres ? »

Il sortit son téléphone et se mit à lire.

« "Je pense que ça ne doit pas être facile, courage Martin." "On t'aime Martin." "Vous faites un super couple." "On vous aime." "T'inquiètes pas on va te défendre Martin." "Ne fais pas attention aux cons !" »

Il en lut une bonne vingtaine du même genre et il ne semblait pas prêt de s'arrêter.

« Et dès qu'il y a un tweet homophobe, il y a systématiquement des gens pour te défendre Martin. Tu n'es pas tout seul ! On est tous là, Yann est là pour toi, moi aussi, Paul, Val, tout le monde. Alors détends-toi. Tu n'es pas obligé d'affronter tout ça seul, on va l'affronter tous ensemble. »

Martin soupira.

« Pourquoi tu m'engueules jamais Hugo ? »

Hugo rigola encore une fois.

« Tu as la mémoire courte, je t'engueule tout le temps. »

Martin sourit.

« Non mais je veux dire, pourquoi tu m'engueules jamais quand je fais de la merde ? Comme là. »

Hugo le força à se lever. Il passa ses main sur ses épaules.

« Parce que ça ne ferait rien avancer ! Allez viens, il faut que tu parles à Yann. »

Martin eut un mouvement de recul.

« Non, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Laurent m'a raconté et il a qualifié cette dispute de "ridicule", donc tu vas lui dire que tu es prêt à tout assumer avec lui et que tu emmerdes les gens qui te jugent. »

Martin le regarda. Il avait raison. Encore une fois. Il souffla comme pour se donner du courage et Hugo lui ouvrit galamment la porte pour sortir du bureau.

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