Chapitre XLV

47 3 1
                                    

Heeeeeey !!!

Ce chap a été l'enfer à écrire alors j'espère qu'il n'est pas trop pourri ^^

Bonne lecture !



Le juge dirigeait la séance avec un flegme qui surpris Hugo. Il ne semblait pas inquiet par rapport à l'accusé, comme si sa position n'avait aucune importance, comme s'il restait encore un peu de déontologie en lui.

« Avez-vous oui ou non agresser physiquement vos enfants et votre ex-femme ? »

Son père se tenait droit, le poids de la culpabilité ne semblait pas le faire plier d'un seul centimètre.

« Je n'ai jamais levé la main sur mes enfants ou sur ma femme. Nous avons des différents mais jamais je n'aurais pu les blesser. »

Le juge lui lança un regard insistant.

« Hugo Clément était allé dans un commissariat pour déposer une plainte qui n'avait pas aboutie, qu'est-ce que vous en avez pensé à l"époque ? »

Un demi sourire naquit sur son visage.

« Vous savez que les enfants inventent toutes sortes d'histoires pour se rendre intéressants. »

Murmures choqués dans la salle.

Le juge le remercia et lui demanda de se rasseoir.

« J'aimerai qu'on entende le premier témoin. Docteur Jacquin qui a fait l'expertise psychologique de l'accusé. »

Un vieux monsieur aux lunettes rondes se leva et fut invité à s'avancer. Il prêta serment et le juge l'interrogea.

« Vous avez expertisez Monsieur Clément, qu'en avez vous retenu ? »

Il feuilleta toutes ses fiches.

« Aucun problèmes psychologiques, aucun problème de responsabilité ou de sénnilité. »

Le juge enchaina les questions jusqu'à donner la parole à l'avocat de la partie civile.

« Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur son rapport à l'autorité ? »

Le docteur réfléchit quelques instants.

« Oui, alors les séances ont décrit quelqu'un de plutôt autoritaire, qui préfère qu'on lui obéisse. »

L'avocat fit semblant de réfléchir à une question suivante alors qu'il savait très bien où il se dirigeait.

« Quelle réaction il pourrait avoir si on n'obéissait pas à ses demandes ?

- Une très forte colère. »

L'avocat posa la fatale question.

« Est-ce que cette très forte colère pourrait se traduire par des agressions physiques ?

- C'est possible. »

Murmures dans la salle. L'avocat se rassit, il n'avait plus de question. C'était au tour de l'avocat de la défense.

« Docteur, que pouvez vous me dire de la maîtrise de soi de monsieur Clément ?

- Une personne très calme, sans stress apparant. »

L'avocat acquiesca. L'accusé avait un fin sourire sur le visage.

« Si ses enfants ou sa femme avaient défié son autorité, il aurait pu réagir de manière tout à fait calme ? »

Un monde sans frontièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant