PDV d'Enora
Cela fait maintenant plus d'une semaine que je suis enfermée dans cette maison avec mon oncle et ma tante. J'ai fini par me rappeler de tout. Je comprends mieux ce que voulait dire le docteur Sky en me disant que mon subconscient ne voulait pas se rappeler de mon passé. Maintenant que je vis une fois de plus avec ces gens, tout s'explique. J'aimerai tellement partir d'ici mais je ne peux pas, ils ne laisseront plus cette erreur se reproduire.Les garçons me manque, je me demande comment ils vont. J'espère qu'ils ne croisent pas que je les ai oubliée ou que je me suis servie d'eux. Je déjà que c'est ce que Ethan pense, mais c'est tellement loin de la vérité. Je les aiment comme mes frères, enfin à part un d'entre eux que j'ai fini par aimer plus que je ne le croyais. Bref, pour moi, ce sont les frères que je n'ai jamais eu, ils ont pris soins de moi alors qu'ils ne me connaissait même pas. Ils ont été là pour moi, ne m'ont pas jugé et je leur en suis tellement reconnaissante pour cela. J'aurais aimé pourvoir leur dire à dieu en bonne et du forme, mais je n'ai pas eu cette chance. Je ne vais sûrement plus jamais les revoir, mais jamais je ne pourrai les oublier.
Pendant que j'étais sur le point de rejoindre les bras de morphée, la porte de ma chambre s'ouvra dans un gros fracas sur ma tante ce qui me fis sursauter.
Elise: DÉGAGE DE CE PUTAIN DE LIT TOUT DE SUITE
Moi: Ou..oui tout de suite
Elise: Va faire à manger maintenant avant que Janson ne revienne, essaie de servir à quelque chose pour une dans ta misérable vie
Moi: Oui
Elise: Oui qui? Me demande-t-elle en me gifflant
Moi: Ou...oui maîtresse
Elise: Tu as peut-être passé un moment dehors à faire ta salope pour ce merdier de groupe, mais maintenant tu vis avec nous, tu es sous nos ordres, rentre toi ça bien dans le crâne
Moi: Oui maîtresse
Elise: Maintenant dégage de ma vue
Je passe à côté d'elle tête baissée et me dirige vers la cuisine pour préparer le souper.
Voilà à quoi se résume ma vie maintenant, être la bonne des seules membres de ma famille qu'il me reste et me faire frapper par eux quand ils le veulent. J'avais réussi à m'échapper loin d'eux, mais maintenant ils me le font regretter amèrement.