Je me souviens encore de nos corps Enlacés et endormis
Sous les lueurs de l'aube.
Tu as toujours attiré les premiers rayons du soleil
S'abattant doucement sur ta peau alors que tu es encore endormie,
T'effleurant presque, comme une caresse
Accroissant toujours plus ma fascination,
Ou plutôt
Ma jalousie.Tu étais si belle que j'arrivais à penser que chaque élément puisse t'aimer
Et alors comment aurais-je pu rivaliser
face à cet amour solaire
Qui brûlait un peu plus mes racinesQuelques mèches tombaient sur ton doux visage
Assombrissant tes yeux
Ils devenaient alors d'un gris obscur et lumineux
Attirant ma fascination.Tu me regardais
Sans emotions distinctes
Seulement un silence apaisant
Freinant l'éternité même
Et le monde tournait autour de toi
Même moi.J'entrelaçais nos doigts
Pour m'assurer de ta présence
Et pour te retenir
À jamais
Contre moi
Et c'est alors que tu regardas nos mains emmêlées
Avant de relever les yeux
Et de m'adresser ces dernières paroles :« Réveille-toi. »
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Nuits d'hiver
PoetryNuits de rêves. Nuits de peine. Nuits d'amour. Nuits de haine. Nuits de flou. Nuits d'hiver