Une pensée pour les amours persécutées de Tchétchénie.
Bat, bat, battement
Pour nos mains qui se frôlent, pour un discret regard
Chacun de tes sourires demeure en ma mémoire
Pour nos maladresses, nos paroles échangées,
Pour toutes nos caresses, et surtout nos baisers
Doux, doux, doucement
Nos rencontres lunaires, habillés par la nuit,
Ta main qui m'entraîne, oubliant notre pays,
Le parfum de tes doigts qui caressent ma joue,
Tes lèvres écorchées qui se glissent dans mon cou.
Tremble, tremble, tremblement
De nos mains, qui se quittent prises de frayeur,
Tout vole en éclat ; et tes promesses d'ailleurs
Disparaissent meurtries par tes cris de douleur,
Quand succombe notre amour dans le sang et la peur.
Lent, lent, lentement
Dans le bleu des étoiles nous nous sommes retrouvés.
Si l'espoir est tombé, le courage est resté.
Dites nous que nous ne sommes pas morts en vain.
Parce qu'il était un homme. Et que j'en étais un.
MathildesBlaueBlume
VOUS LISEZ
Injustes injustices
PoésieQuelques poèmes rien que pour vous, Parlant d'un petit peu de tout. Des injustices, des rêves brisés, De la douleur, des vies volées.
