Chapitre 2

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Dès que mes oreilles ne sifflaient plus et que j'arrivai à voir un minimum autour de moi,, je sortais dehors et allais marcher dans ce qui restais du village. Je ne voyais pratiquement que des ruines, la maison c'était pratiquement effondré, tout les autres bâtiments, eux l'étaient. Il y avait partout tout le monde par terre couché, les yeux écarquillé , une expression de douleur sur le visage.

Puis me souvenant que ma mère à forcément été touché par le Désastre, je courrais vers la maison à la recherche de son corps. Je tournais tout autour de la maison et dedans à la recherche de son corps, espérant pouvoir l'enterrer. 

Mais rien.

Pas un signe de son corps.

En faisant cette constatation, je m'effondrai au sol et pleurai toutes les larmes de mon corps. Totalement secoué par mes sanglots, mes blessures dû à l'impact me faisant souffrir.

Je n'ai pas arrêté de pleurer.

J'ai mis des heures à me calmer, faute de larmes au bout d'un moment. 

Quand j'étais de nouveau un minimum conscient, je me retrouvais totalement recroquevillé sur moi-même.

Puis avec un éclair de lucidité, je décidai que pour l'instant je devais arrêter de me morfondre. Rester ici ne changera rien.

Je courrai donc à l'étage chercher le minimum d'affaires dont j'aurai besoin : des vêtements, une trousse de secours et le plus important, mon sniper et toutes mes balles. Je m'équipai aussi avec un manteau, des gants et des chaussures fourré.

Avant l'arrivée du Désastre je m'étais déjà demandé si je n'allais pas partir pour la Mahô no Nihon. Maintenant, ma décision est claire et nette. J'y vais.

Point à la ligne.

Je n'ai nulle part où aller et vagabonder d'une ville infesté par les émissaires du Désastre à l'autre ne servirait à rien. Ça ne me permettra en rien de retrouver mon père. Malgré mon intime conviction qu'il est encore vivant, il y a toujours une part de doute qui résidait. En plus avec les températures hivernales, je ne tiendrais surement pas plus que quelques jours.

Une heure plus tard, toutes mes affaires étaient réunies, un sac sans fond sur le dos, juste derrière le sniper en bandoulière, les balles dans les poches de mon pantalon prévu à cet effet et j'accrochais une sacoche sans fond pour toutes mes affaires de moto sur cette dernière.

Je voulais bien partir à la MnN en téléportation, sauf que la distance à parcourir est trop grande étant encore trop sonné pour une telle quantité de magie demandé. Je me résignai donc à faire le trajet en moto en emmenant deux bidons d'essence remplis mis aussi dans ma sacoche sans fond.

Une fois toutes les affaires que je voulais emmener prises, je jetai un sort de dôme de protection sur la maison avec les dernières forces magique qu'il me restait pour l'instant.

J'allumai ma moto, la faisant vrombir et partis en 4e vitesse avant que des sentiments trop lourd à endurer sur le coup n'arrivent et que le froid mordant ne me gèlent tout mes membres, malgré ma magie des flammes qui est mon pouvoir principal.

Ellipse

Après plus de 5 heures de route, le bout des doigts complètement gelés, j'arrivai enfin dans la gigantesque préfecture de Kyoto, heureusement, dans toute la préfecture, il y avait des panneaux de signalisation pour les cours et tous les autres bâtiments situé aux 4 coins de la préfecture. Après avoir vu le panneau qui indiquait la direction du bâtiment principal, je roulai en direction du fameux bâtiment...

Sauf que des petits malins se sont amusés à inter-changer tout les panneaux en jetant un sort de confusion sur tous les panneaux. Faisant donc, qu'ils indiquaient tous la mauvaise direction.

Donc au lieu de mettre 15 minutes à arriver au fameux bâtiment, j'en mis 30 de plus. En plus c'est vraiment pas la saison pour ce genre de plaisanterie.

Bref, j'étais ENFIN arrivé...

Je garai ma moto, prenant avec moi toutes mes affaires et rentrai dans le bâtiment rien que pour me réchauffer.

Et j'étais bon pour attendre...

De ce que j'arrivait à voir, il y avait une file monstrueuse et les hôtesses présentes donnaient à chacun une clé. Au bout de 2 heures, j'arrivai dans une hôtesse :

-Bonjour monsieur, voici une clé d'une chambre d'appoint avec une autre pour un garage pour vôtre véhicule ou vos affaires que vous avez emmené. C'est pour que vous puissiez attendre au chaud avant de venir remplir votre dossier, de vous donner les heures de tests et vôtre assignation à votre nouveau dortoir. Ah, aussi voilà votre ticket, il sonnera quand se sera bientôt votre tour. L'emplacement du bâtiment est noté sur votre clé, tous nos bâtiments sont numérotés pour que tout le monde puissent s'en sortirent.

-Je vois, merci beaucoup. Remerciai-je en prenant un plan posé sur le comptoir de l'accueil.

-Et dernier petit détail vu qu'on est en saison hivernale, on a installé une porte passe-à-travers vers les onsen les plus proches de votre bâtiment.

-Ok, merci beaucoup.

-Pas de soucis, me répondit-elle en esquissant un sourire.

Et je partis en direction du bâtiment où se trouve ma chambre d'appoint.

The Tragedy Of The Child : The BeginningOù les histoires vivent. Découvrez maintenant