~des étoiles pleins les yeux~

645 21 0
                                    

-qu'est ce que tu veux?

Inès ouvrit des yeux étonnés. Elle se retourna lentement et fut confronter à deux yeux verts qui l'a fixait avec insistance.


-...bonsoir déjà non?

Anthony fut surpris une fraction de seconde. Elle avait essayer de le distraire mais il se reconcentra.

-c'est pas moi qui rentre dans la chambre des gens sans y être invité et qui repart sans dire un mot.
- de un je ne suis pas rentré dans ta chambre et de deux, tu avais l'air concentré alors je n'ai pas voulais te déranger.
-si ça part d'une bonne intention, excuse accepté alors, dit-il avec un petit sourire en coin.

Inès ne savait pas si il se moquait d'elle. Ses cheveux bouclé bruns et les petites mèches châtaignes par-ci lui retombé négligemment sur les yeux. Et sa peau chocolaté devait être toute douce. Elle se demanda pourquoi elle remarquait tout ces petits détails.

-t'es pas fatiguée? Il faut dormir tu sais.
-toi non plus tu ne dors pas je tiens a préciser.

Elle l'avait eu.

-ouais mais moi j'ai l'habitude. Toi t'es nouvelle hein?
-comment tu sais ?
-hé meuf, je connais cette hosto comme ma poche alors une nouvelle, je suis direct au courant. Et puis j'ai des contacts aussi.
-heu...oui je suis nouvelle.
-et mais attend, je te reconnais, t'es la meuf qui est arrivé tout à l'heure.
-perspicace dis moi!
-drôle dis moi!

Ce langage de charretier. Inès n'était pas habitué pourtant ça lui donné un charme à lui.

-du coup, elle se nomme comment la demoiselle?
-c'est à moi que tu parle?
-tu voudrais que je parle à qui? Je connais toute les infirmières ici.

Et il refit ce sourire.
Elle le regarda un instant et son coeur se mit à battre. Non elle ne pouvait pas intéressé un garçon comme ça! Et un garçon comme ça ne pouvait pas l'intéressé. À moins que...

-Inès
-j'ai cru que t'avais perdu ta langue.

Anthony continuait de dessiner. Il ne savait même pas pourquoi il continuait de causer avec elle. Quand il l'a vu, il l'a de suite reconnue. Il s'est juste demandé qu'est ce qu'elle foutait la. Et puis quand il a vu qu'elle faisait demi-tour, il ne sais pas ce qu'il lui a pris mais il a voulut qu'elle reste. Elle est jolie. Il ne l'avait pas bien vu tout à l'heure mais elle à des yeux couleurs noisettes et ses cheveux sont ondulées. Elle porte aussi un diamant de chaque côté de ses oreilles et un bracelet en perle. Elle n'est plus dans sa robe de gala mais dans une chemise nuit. Elle reste toujours aussi canon. Mais qu'est ce qu'il dit?! Une fille comme ça, elle s'intéresse pas à un gars comme moi. Et puis il ne la connais pas. S'il faut, elle à rien et elle va repartir demain.

-tu m'entend?
-quoi? Désolé tu me parle?
-je t'ai demandé et toi?
-et moi quoi?
-tu t'appelles comment ?
-Anthony.

Anthony avait finit son dessin. Il était vraiment beau. Les larmes lui montèrent au yeux. Il ne voulait pas se vanter mais son dessin était tellement bien fait qu'il avait l'impression d'avoir sa mère en face de lui. C'est dur les retrouvailles.

*-tu peux te mettre là et tu me regarde sans bouger OK?
-oui chef!
-bien
Et elle rie. Son rire pouvait faire sourire même les personnes les plus triste. Il aurait pu l'écouter rire toute sa vie, si celle-ci n'aurait pas basculé.
-c'est bien comme ça mon chérie?
-parfait maman. Je commence ton premier portrait. *

-c'est qui?

Ah merde, il l'avait oublié elle. Il s'essuya les yeux rapidement et retourna son fauteuil roulant.
Inès ouvrit des yeux surpris. Elle n'avait pas compris qu'il était en fauteuil roulant. Elle pensait que c'était un fauteuil comme un autre.
Il vit son regard. Petit effet de surprise.

-accident.
-oh, je suis vraiment désolé.

Elle ne savait que dire. Il ne savait pas pourquoi il lui avait dit ça. Elle devait n'en avoir rien à faire.

-tu peux rentrer maintenant.

Elle n'avait même pas remarqué qu'elle était resté debout, adossée à la porte. Elle entra dans la chambre d'Anthony et s'assit sur son lit. Elle remarqua alors tout les dessins accroché aux murs. Elle était tellement concentrer sur Anthony qu'elle n'avait même pas regardé autour d'elle. Elle examina tout les dessins. Il avait vraiment du talent. Elle remarqua qu'il ne dessinait que les mêmes personnes. Un homme et une femme, dans plusieurs positions différentes.

-mes parents.
- pardon?

Elle avait oublié qu'elle était dans sa chambre.

-ce ne sont que des portraits de mes parents. Celui-ci, il se déplaça avec son fauteuil à l'opposé de son bureau, c'est ma mère qui fait la cuisine. Et lui, c'est mon père qui lit le journal.
- c'est vraiment...magnifique!,, dit-elle dans un souffle, imprésionnée.

Pendant que Inès regardait les dessins Anthony en profita pour l'observer. Elle avait de jolie lèvres, un petit nez retroussé et de long cils. Elle n'était ni trop grosse, ni trop mince. Juste ce qu'il fallait.

-et le dessin que tu viens de faire? C'est qui?
-c'est le visage de ma mère. Au fusain.
-il a l'air tellement vrai. Vous avez les même yeux. Et le même visage fin. Mais tu as plus hérité des cheveux de ton père. Et de sa bouche aussi.

Anthony tourna la tête dans la direction d'Inès. C'était bien la première fois qu'une personne faisait une analyse aussi détaillé de ces dessins. C'était même la première fois que quelqu'un faisait une analyse de ses dessins. Il lui demanda alors:

-tu dessines aussi?
-non. Tu sais, je n'aurai jamais pensé que derrière un caractère comme le tien se caché une personne artistique.
-cela ne fait que 5 minutes que tu me côtoie et tu parles déjà de mon caractère.
- de ce que j'ai vu et entendu, tu ne fais pas artistique.
-tu tire des conclusions bien hâtive toi.
-c'est vrai. Toi aussi, tu viens de le faire.
-c'était plus une remarque, moi.

Anthony ne pu retenir un petit rire. Il commençait à apprécier cette fille, après le peu qu'il a vu. Elle devait être têtue mais cela ne le dérangeait pas. Quant à elle, elle remarqua qu'il aimait aussi avoir le dernier mot, tout comme elle. Ils commençaient déjà à se taquiner.

- ça te choque?
-... Ça me surprend.
- j'aime bien les effets de surprises.

Ils se regardèrent dans les yeux et ils avaient l'impression que le moment dura 5 minutes mais il ne dura en réalité qu'une micro seconde.

-c'est ta passion le dessin?
-j'aime beaucoup le basket aussi mais depuis..., il montra son fauteuil, l'accident, je dessine. Je dessinais aussi avant mais c'était plus un passe-temps.
-je suis vraiment désolé.
-c'est la vie. Et toi, tu as une passion?
-oui, dit-elle, des étoiles pleisn les yeux.

Complètement malade de toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant