Complètement malade de toi.

~il a tué ma famille~

*-vous voudrez visiter quoi les enfants?
-moi je veux aller a Disneyland!
-oui on l'avais compris. On a déjà les places pour le parc.
-moi je reste sur la tour Eiffel.
-ça aussi on a les billets. On va monté tout la haut et regarder Paris de haut. Ça va être...
-Papa attention! *

-j'ai vu la scène au ralenti. Une voiture qui arrive en contre sens. C'était même pas une voiture, c'était un camion. Le conducteur voulait se suicider mais il a tué ma famille et il est toujours vivant. Il n'est même pas en prison, il est dans un hôpital psychiatrique. Il a tué ma famille.
-oh mon dieu. Je suis tellement désolé.
-ouais.

Le jeune garçon regarde dans le vide et ses yeux commencent a briller de larmes. Ne pas pleurer.

-à toi de me raconter un peu ta vie.
-il n'y a pas grand chose a dire. Ma mère est morte lorsque j'avais 2 ans et mon père est parti quand j'avais 5 ans.
-il est parti?
-Mon oncle m'a dit qu'il était en pleine dépression depuis la mort de ma mère et qu'il n'a jamais su se reprendre en main. Il était au chômage et plusieurs fois il est venu chez mon oncle. Et puis un jour, il est parti, il a tout plaqué, sa fille, sa maison, ses souvenirs. Tout. Il a dit qu'il a trouver un nouveau boulot mais qu'il valait mieux que je reste avec mon oncle le temps de retrouver un nouvel appartement et autre. Et puis, il n'est jamais revenu.
-oh, c'est triste.
-c'est la vie.
-tout les deux, on se ressemble plus qu'il n'y parait.
-c'est vrai.
-c'est quoi...ton meilleur souvenir de tes parents?
-je me souviens que ma mère avait un grand chapeau de paille et qu'elle me chantait des chansons dans le jardin. Elle avait des cheveux châtains ondulé très long et des petite taches de rousseurs. Enfin j'imagine d'après une photo que mon oncle possède dans son salon. Mon père, un bonnet et une écharpe, un long manteau gris. Des yeux marrons foncé. Il parait qu'il jouait du piano mais on n'avait pas  de piano a la maison. Je pensais que c'était seulement ma mère qui était musicienne. Et toi?
-mon meilleur souvenir, c'est sans doute la fois ou je jouait un match de basket. Mon équipe avait gagné et après on est allé mangé mon père et moi dans un snack. Il m'a raconté comment ils se sont rencontrer avec ma mère et ses yeux se sont mis à briller. Il avait un énorme sourire sur le visage et il racontait ça avec tellement de joie. Et il m'a dit que le plus beau jour de sa vie, c'est quand je suis né. Je ne sais pas pourquoi c'est le meilleur souvenir que j'ai de mon père mais moi je l'aime bien. Ma mère c'est quand elle dessinait. Elle faisait tout d'une telle finesse c'était magnifique.
-je peux te poser une question?
-bien sur.
-tu...es orphelin?
-...oui. Mes grands parents sont morts et les parents de mon père je ne les ai jamais connu.
-mais...pourquoi tu reste à l'hôpital? Ils ne te mettent pas en famille d'accueil?
-et bien déjà, maintenant j'ai 19 ans donc je suis majeur et je peux faire ce que je veux. J'avais 15 ans quand j'ai eu l'accident et jusqu'à mes 18 ans, ils ont voulut nous mettent en famille d'accueil mais personne ne veut d'enfants handicapés.
-ils sont passé à côté de quelque chose. Tant pis pour eux.

Anthony sourit à la jeune fille sur ses genoux. Elle est magnifique. Elle imagine une personne d'une quarantaine d'années et arrive a voir sa mère. Elle devait être magnifique aussi.

-juste...tu a dis "nous"...
-ah...oui.
-tu as une petite soeur?

Le garçon ouvre des yeux ronds.

-comment tu sais?
-je...j'ai vu sur tes dessin une petite fille dans les bras de ta mère alors je me suis dit...
-oui j'ai une petite soeur. Elle s'appelait Elena.
-c'est très jolie.
-elle t'aurais sûrement adoré.
-et je l'aurai sûrement adoré aussi.

Les deux jeunes restent un moment silencieux, dans leurs souvenirs.

-bon, on a pas trop respecter les règles du jeux en fin de compte.
-c'est vrai. J'ai acheté tout ça pour rien!
-pas pour rien! On parle mais on ne mange pas. J'ai faim moi. Tu peux me passer le paquet de chips s'il te plait.
-tiens. Eh! Laisse m'en un peu!

Ils mangent un moment en rigolant puis le sourire d'Inès s'évanouit.

-tu sais...j'ai peur.
-de quoi?
-pour demain.
-non il ne faut pas. Tu es forte et tu vas y arriver parce que je suis là moi et tu vas rester pour moi d'accord?
-oui...mais si...
-non pas de si. Tu va y arriver.
-merci.
-de quoi?
-d'exister. D'être la pour moi. Pour tout.
-je te retourne le compliment.

Ils se mettent tout les deux dans le lits d'Anthony et s'endorment paisiblement.
\
-attention...papa!

Inès se réveille en sursaut.

-qu'est ce... Anthony ? Ça va?
-papa...maman...Elena... Non...Elena s'il te plait...
-chut tout vas bien, tout va bien je suis la...C'est moi, Inès.
-Inès... ?
-oui c'est moi je suis là, ne t'inquiète pas tout vas bien.
-j'ai...j'ai fais... un cauchemar?
-oui...tout vas bien.

Elle l'embrasse et ils se rendorment.