Depuis l'échec de l'assassinat des chefs d'Acre, le coup d'état des templiers est exposé au grand jour. De ce fait, les confrères des chefs—ceux de Damas et de Jérusalem—ont été mis au courant. Désormais, leur sécurité est à son plus haut niveau. Plusieurs de leurs gardes du corps scrutent avec attention chaque recoin des cités, à la recherche du moindre fait et geste suspect. De temps en temps, des soldats templiers sont repérés.
Ces malheureux périssent de la main des hommes du roi. Les chefs templiers constatent que leur plan est encore une fois, déjoué. Ils font rapatriés leurs soldats dans le quartier général des villes respectives. La stratégie de se faire passer pour des civils est abandonnée. Du moins, elle est modifiée.
Désormais, les templiers se déplaceront par groupes de deux ou trois. Ils seront équipés de plusieurs dagues et d'une épée. Les soldats à la croix utiliseront principalement leurs petites lames, afin de mieux se dissimuler dans l'ombre et de les envoyer sur leurs cibles. Les récents échecs qu'ont subis les templiers renforcent leur désir de conquérir les villes. Aux dernières nouvelles, l'un des successeurs de Damas vient de mourir.
Dans la ville de Jérusalem, une sentence mortelle est presque abattue. Quelques semaines plus tôt, Majd Addin et Talal avaient commandés du poison d'un des nombreux serpents peuplant le Moyen-Orient. L'arme invisible ne devrait pas tarder à être livrée dans la ville et devra bientôt être utilisée.
Tous ces évènements ont lieu au cours de la journée.
En dehors des villes où règne le chaos, en début de crépuscule. Dans la forteresse des assassins, dans les quartiers des médecins. Certains docteurs ont amputés le bras blessé de Malik. Ce dernier est allongé dans un lit, localisé dans une pièce réservée aux blessés graves. Altaïr se tient à ses côtés. Le brun a eu l'autorisation d'Al-Mualim de rester un peu de temps à Masyaf, afin d'être près de son ami. Mais il devra repartir assez rapidement pour Damas, toutefois.
Altaïr prend la main de l'infirme, tout en posant une main sur sa joue : "Est-ce que tout va bien ? questionne Altaïr". L'autre acquiesce de la tête. Le convalescent tente de s'asseoir avec grandes peines, obligeant Altaïr de retirer sa main. Malik parvient à s'asseoir. Il pose sa main sur l'épaule de son ami. En faisant ce geste, il baisse la tête afin qu'Altaïr ne voit pas son rougissement. Malheureusement pour lui, son acolyte l'a remarqué. Altaïr soulève le menton de Malik de sa main droite, l'obligeant à le regarder droit dans les yeux :
— Dis-moi Malik, pourquoi est-ce que tu rougis en ma présence ces derniers temps ? demande le brun de but en blanc.
— Hein ? Eh bien... Comment dire... Peut-être suis-je tout simplement gêné par tes gestes ?
— Cela m'étonnerait beaucoup. Ces gestes comme tu dis, sont les mêmes que ceux de notre enfance et adolescence. En clair, ils n'ont pas changés. rétorque Altaïr. De plus, j'entends ton cœur battre la chamade en ce moment.
Il pose sa tête contre le torse de Malik. Puis Altaïr redresse sa tête et plante son regard dans celui de l'infirme, laissant planer un court silence. Puis, le brun poursuit :
— Par contre les sentiments que je ressens à ton égard ont changés. Ils vont au-delà de l'amitié et crois-moi, je suis sérieux avec ce que je dis. Es-tu sûr et certain de tes véritables sentiments ?
— Pourquoi dis-tu cela ? Je ne comprends pas... bredouille Malik, déstabilisé par les dires de son ami.
— Tu comprendras si tu ressens les mêmes sentiments que moi. Même si tu les renies pour le moment, je sais que tu les a, enfouis dans ton cœur. sourit narquoisement Altaïr. Je dois repartir pour Damas. Je te laisse réfléchir à ce que je viens de t'annoncer. Sois certain de tes sentiments à l'égard de moi, ou nous risquons d'être tous les deux blessés.
Sans attendre de réponses de la part du blessé, Altaïr quitte la pièce de convalescence. Ces derniers mots : "Sois certain de tes sentiments à l'égard de moi, ou nous risquons d'être tous les deux blessés" font réfléchir Malik.
Le lendemain matin, dans le bureau d'Al-Mualim. Ce dernier a convoqué Malik. Ayant été amputé d'un bras, le noiraud n'est plus trop apte à rester un assassin. Son mentor lui annonce qu'il sera désormais un Daï. Dont les rôles sont de récolter et de fournir des informations sur une ou des cibles et de donner l'autorisation de commettre l'assassinat aux assassins en mission. Bien qu'au vue de la situation des villes, ces rôles soient mis de côté.
Malik sera donc le Daï du bureau des assassins de Jérusalem. Il devra être au courant de tout ce qui concerne les chefs de la cité. Après avoir mis la tenue des Daïs, l'infirme quitte la forteresse afin de rejoindre Jérusalem.
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Mots pour ce chapitre : 810.
Un nouveau chapitre de fini. Je ne sais pas si les passages concernant les actions hors champs sont compréhensibles. On se retrouve pour le prochain chapitre ^-^.
La musique en média provient de l'anime Higurashi No Naku Koro Ni (en français : Le sanglot des Cigales). Je l'aime, mais je ne si mais pas si elle collé bien à l'univers de la fanfiction et de Assassin's Creed 😅
Bisous 😘
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Au-delà de l'amitié [Terminé]
FanficAltaïr et Malik sont des amis proches. Ils appartiennent à la Confrérie des Assassins. Un jour, un complot visant les dirigeants du Royaume a lieu. Au cours de leur participation dans ce conflit, les amis d'enfance remettront en doute leurs sentimen...