Chapitre 8 : ... pour des hommes troublants

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La discussion étant terminée, nous allâmes dans "l'atelier" comme ils l'appelaient. Il s'agissait en réalité d'une espèce de garage mécanique, on y voyait quelques gars couverts de tâches de cambouis en train de travailler sur des moteurs automobiles et de moto. Ma petite voiture bleue s'y trouvait également, une partie de son chargement avait été enlevé afin, j'imagine, d'accéder à certaines parties de l'auto. Le capot était relevé et deux gars avaient le nez plongé dedans. L'un éclairait avec une lampe tandis que l'autre vérifiait certaines pièces.

- Alors, qu'en dites-vous les gars ?

- Ça craint prez, c'est plein d'huile partout et les caoutchoucs sont cramés. Faut tout changer et nettoyer avant de se rendre compte s'il y a un problème.

- Je crois ma chère Hanna que tu n'as plus qu'à t'installer dans une des chambres de la maison.

Je n'étais pas spécialement ravie de cette information. J'avançai vers mon auto et me penchai pour voir ce dont ils parlaient. Le gars éclaira l'intérieur. Le prez s'approcha et dit à ses gars de nous laisser. Il se posta dans mon dos, posa une main sur ma hanche et s'inclina de façon à regarder par dessus mon épaule. De son autre main, il me montra les différents endroits où les fissures étaient bien en évidence. Je sentais son bassin se coller un peu plus à moi, sa main sur ma hanche me cajolait. Je dégageait mes cheveux sur le côté libérant ma nuque et mon cou au souffle d'Ethan. Sa main se déplaça sur ma taille puis mon ventre, il me redressa pour coller mon dos à son torse.

Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Mon corps était sur pilote automatique et appréciait la proximité du barbu. Lorsqu'il posa ses lèvres sur mon épaule découverte, remontant ensuite le long de mon cou, s'attardant alors sous mon oreille, mon cerveau avait fait ses valises. Il passa sa langue sur ma nuque puis mordilla le haut de mon dos. Je me mis à frissonner sous ses délicieuses caresses. Sa main gauche me caressa le ventre et la hanche tandis que l'autre, plus audacieuse, se faufila sous mon  pull et remonta sur ma poitrine. Quand je sentis l'effet de son désir contre mes fesses, je me réveillai soudain et arrêtai ses mains.

- Arrête, s'il te plaît.

- Tu n'aimes pas ?

- Ce n'est pas la question ! Ce n'est pas approprié. On ne se connaît pas, et puis l'endroit n'est pas vraiment intime.

Il me serra encore un peu contre lui, déposa un baiser sur ma tempe et s'éloigna de quelques centimètres, sa main gardant toujours le contact avec la mienne. Je me retournai pour me diriger vers la sortie quand je butai contre un mur. En fait ce n'était pas vraiment un mur, mais le torse musclé de Spencer. Il était un peu plus petit qu'Ethan et ne portait pas de barbe bien qu'une ombre sur son menton laissait deviner une repousse. Ses yeux bleus contrastaient avec sa chevelure ébène. Je m'imaginais assez passer mes doigts dans ses cheveux un peu longs.

- Ne t'inquiète pas. Il n'y a que nous ici. dit celui-ci.

Il releva mon visage en attrapant mon menton. Ses yeux océan plongés dans les miens, scrutaient et analysaient chacune de mes réactions. Son regard descendit sur ma bouche et je compris lorsqu'il s'approcha qu'il comptait m'embrasser. Coincée entre les deux hommes je ne pus que me laisser faire. D'abord légers comme des ailes de papillon, puis plus sensuels et appliqués ses baisers m'électrisaient. C'était la première fois que l'on m'embrassait de cette manière. Mon corps en demandait davantage. Je ne fis pas de résistance quand avec son autre main il agrippa ma taille et me serra contre lui afin d'approfondir notre baiser. Mon cerveau s'était encore une fois fait la malle surtout au moment où le prez s'était approché de nouveau pour me prendre en sandwich. Je sentais le sexe des deux hommes contre mes fesses et mon ventre. Ma petite culotte déjà mouillée reçut de nouveau le nectar de ma chatte se préparant à recevoir ces deux bites dures et semble-t-il, assez imposantes.

Je ne sais pas ce qui m'excitait le plus, la situation inédite avec deux beaux mâles en rut qui me désiraient, ou bien le côté dangereux et pervers de cet échange : ils m'étaient presque inconnus et les bikers étaient réputés pour leur violence et leurs actions parfois illégales.

Spencer et Ethan m'otèrent le pull, et dégrafèrent mon soutien gorge. Une fois torse nu, Ethan m'embrassa dans le cou en me caressant la poitrine tandis que Spencer me léchait les tétons. De sa langue, il fit durcir les pointes. Ses mains me caressaient le cul. Je gémis sous les assauts des deux motards. Je crois que j'aurais pu jouir rien qu'avec leur bouche et leurs mains se baladant sur mon buste. D'instinct, mes hanches se mirent à onduler pour se frotter contre leur sexe. J'haletai et ne savais où donner de la tête. Je plaçai une main sur la nuque de Spencer pour maintenir sa bouche sur mes seins sensibles et l'autre alla à la rencontre du délicieux fessier d'Ethan.

Nous devions effectuer une bien étrange chorégraphie quand un raclement de gorge, interrompit ce moment si sensuel.

Le biker et moi 1- SpencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant