Je

Jai besoin dun souffle nouveau.

Je suis arrivé au lycée en retard aujourd'hui je crois que j'ai entendu mon surveillant me le rappeler mais qu'est ce que j'en avais à foutre? Rien. Clairement rien. Alors je me suis retourné j'ai craché par terre et je lui est fait un doigt. Une fois en cours j'ai évité le regard de babe. Parce que babe veut savoir trop de chose. Je me suis assis près de olive. Olive m'a tendu son cahier j'ai souri. Parce qu'olive n'est pas la personne chiante à te demandé pourquoi t'es en retard ou pourquoi t'es triste. Olive comprend que faut pas cherche à comprendre ce que j'ai. J'ai recopié ce qui s'est passé une fois le cours passe. Je me suis assis avec Olive sur un banc j'ai sorti une marbolo. Je l'ai allumé avec le briquet de lui. J'ai jamais serré ce briquet aussi fort. J'avais plus que ça à moi et à lui. J'ai tiré une longue bouffée. Une très longue. Parce que je crois que j'avais besoin d'un nouveau souffle. D'un renouveau. Je pouvais pas reste là où j'ai perdu lui. Alors une fois rentré au lycée je suis arrivé chez moi. J'ai vu elle rangée les affaires de lui. Je crois que j'étais pas prêt de voir ça alors je me suis cassé. Parce que j'avais pas les couilles de reste voir les affaires de lui partir. Ça restera la chambre de lui. Jamais ça sera un putain de bureau ou autre connerie. J'ai appellé Mamie je crois que j'en avais besoin pour passé la voir. Je suis arrivé devant chez mamie. Je la voyais qui m'attendais sur le pallier j'ai ouvert le portail et je l'ai pris dans mes bras mamie m'a serré contre elle. J'avais besoin qu'on me contienne comme un gosse a besoin des bras de sa mère. Mamie m'a laissé rentré je me suis assis sur le parquet dans le salon elle s'est assise à côté de moi je lui est raconté que je voulais partir un peu avec  elle s'échappé de la réalité. En Italie ou autre part que dans notre putain de « chez nous » celui de lui aussi. Et j'ai commencé à chialer. Je crois que pendant cette visite j'étais redevenu un gamin de 5 ans. Mamie m'a enroulée de ses bras protecteur et m'a serré. M'a frotté Le Bras, m'a comprit. Mamie m'avait compris et Ce n'étais pas la même compréhension qu'une mère avec son fils. Mamie m'a demandé si j'en avais parlé à elle. Je lui est dit que je lui en parlerais quand je reviendrais et je crois que pendant un moment je me suis endormi. Parce que je me suis retrouvé dans mon lit. Avec mamie sur une chaise à me regarder d'un air attendri. Je suis reparti chez moi après l'avoir serré encore une fois dans mes bras et lui avoir dit combien je l'aimais. Je suis arrivé chez moi. Chez elle. Chez lui aussi. Chez nous. Je me suis assis en face d'elle et je lui est expliqué ce Que je voulais faire. Je me souviens que elle m'a dit « Si ça peut te permettre d'aller mieux alors on ira en Italie 1 mois. En juillet » plus que 1 mois et je serais en putain d'Italie. Elle m'avait compris. Et je l'a remercie. Tellement.