1 - Il faut leur tirer dans la tête.

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Voilà j'y suis, je ne sais même pas comment je me suis retrouvé là. J'ai la mâchoire en miette et il ne me reste probablement plus que quelques minutes à cracher mon sang par les nouveaux trous que je me suis fait... Ironie du sort je dois dire pour "le plus grand vendeur d'armes des États-Unis auto-proclamé". Quoi ? Vous n'avez jamais entendu parler de Tobias Clifford Reynolds ? Eh bien prenez un bon verre et installez vous confortablement. Parce que l'histoire de ce fils de pute commence deux cents ans avant que je me retrouve à partager la boue avec les vers. Vous n'avez rien contre la violence ? Tant mieux, parce que ce n'est pas ce qui manque dans la vie du bel enculé que je suis.

Tout à commencé en 2073, j'étais pas jeune, mais j'étais pas vieux non plus. C'est souvent la période où on commence à porter des pantoufles et à éviter de se balader à poil à la maison (Quoi j'étais le seul à faire ça ?). En tout cas, c'était une putain de vie que Tobias menait, à base de gnôle, de putes et d'argent. L'argent sale mon pote. L'argent sous toutes ses formes domine le monde, c'est pas ces illuminatis ou quelque chose de mon cul... L'argent domine. Et moi dans tout ça ? J'avais trouvé le meilleur moyen de me faire du blé : le traffic d'armes. Y'a plus simple je te l'accorde, j'aurais pu faire coursier de cocaïne mais c'est pas assez... comment dire... épique.

J'avais une certaine connaissance en armes à feu, j'ai démonté et remonté pièce par pièce des armes de toutes sortes : des M16, des HK21, des HK416, des MP40, des Barrett .50cal et même des Mosin-Nagant d'avant-guerre mon pote. Mon expertise à vite percé dans le milieu et je suis devenu rapidement un des pionniers du traffic d'armements dans le territoire des Amériques. Que ce soit des groupes terroristes ou même des cocos du gouvernement, ils ne peuvent pas m'atteindre car je suis beaucoup trop précieux à leurs yeux. Là vous devez sûrement vous poser certaine questions du style "Comment un seul mec parvient-il à mettre à genoux la totalité du gouvernement américain juste avec son expertise d'armements ?" Une réponse mon pote : le nucléaire. Le nucléaire est désormais absolument PARTOUT dans notre vie, dans nos voitures, notre armement et même dans nos télés !

Alors à ce moment là, les couillons comme moi tardent pas à toucher aux nouveaux trucs. J'ai été l'un des premiers inventeurs du Fatman ! ...Bon, peut-être pas, mais j'ai déjà créé une variante du Fatman étan- Attendez vous ne savez pas ce qu'est un Fatman ? Sortez de votre grotte et regardez les pubs à la télé ! C'est un lance roquette qui envoie des minis Bombes Atomiques... Vous vous doutez bien qu'il ne m'a pas fallu longtemps avant de m'en procurer un aussi. Et c'est à partir de ce moment là... Que l'on a vraiment commencé à s'intéresser à moi. Et pas du bon côté. Un type appelé Theodore Fawks qui était un client régulier, passait souvent à mon atelier pour commander des nouvelles pépites, cependant je ne lui ai jamais fait confiance. Il dégage un karma encore plus pourri que le mien. Attendez vous ne pensiez pas qu'être trafficant d'armes était un job de tout repos ? Sinon tout le monde serait trafficant d'armes haha !

Nous sommes en 2075 et une société avec qui j'ai déjà travaillé deux ou trois fois, cherche à établir un lien plus... intime avec moi en me proposant un contrat de dévotion durable (CDD). Mais ils ne savaient pas que Tobias Clifford Reynolds ne bossait que pour lui. Et si il bossait pour quelqu'un d'autre, c'était tout autant pour Tobias Clifford Reynolds et ça ne durait jamais plus de quelques jours. Cette organisation se nommait l'Union. Je ne savais pas qui ils étaient mais ils avaient l'air d'avoir vraiement besoin de mes services. Je les ai envoyé à la niche au moins six fois ! Six fois où ils m'ont envoyé des mails par mon adresse privée et six fois où je les envoie bouler. Après la sixième fois, ils ne m'avaient plus envoyé de mails mais avaient cependant fait quelque chose d'assez grave.

Nous sommes à présent début Octobre 2077. Un soir où je retournais à mon atelier, j'avais senti en mettant les pieds sur le pas de la porte une odeur assez perturbante. Ce n'était pas l'odeur de chez moi. Mon instinct me disait de déguerpir au plus vite mais c'est alors que je me suis pris un coup dans la nuque qui m'a foutu dans les vapes pendant, Dieu seul sait, combien de temps. J'aurais dû rester sur mes gardes mais je suis bien content de ne pas avoir suivi mon instinct vu où j'en suis arrivé aujourd'hui.

Je me suis réveillé très lentement... Mes sens ont repris leurs fonctions les uns après les autres. Comme une machine qui faisait son diagnostic pendant démarrage en soit. Première chose que j'ai senti : une odeur, du fer et un arrière goût de cuivre. J'en ai déduis que j'étais dans un endroit qui devait être un entrepôt ou une usine. Ensuite, le toucher : je suis attaché à une poutre en fer et des des chaînes m'entravent... Cependant je pense trouver un moyen pour me défaire de tout ça. Dans un troisième temps, mes oreilles se sont mis à fonctionner convenablement mais j'entendais des bribes de conversations.

《 - Il... utile...! Quel... âchis... nion... esoin... alen.. 》

Qui était-ce ? Qu'est ce qu'il disait ? Cette voix me paraissait familière tout en m'étant parfaitement inconnue. J'ai dû retomber deux/trois minutes dans les pommes puis je me suis enfin réveillé pour de bon pour me retrouver en face de Fawks, mon client. Il était assis sur une chaise et me fixait droit dans les yeux avec son sourire mesquin. Ses hommes de mains étaient autour, prévoyant la faible chance que je puisse m'échapper. Nous étions... Dans un authentique abri Vault-Tec ! Cette entreprise était spécialisée dans la construction d'abris anti-atomique pour prévoir l'ombre d'une guerre nucléaire... J'ai vite deviné que nous étions dans un abri inachevé. Du fait des parois en métal incomplètes et des portes de chambres pas encores installées. Je suis parvenu à lire " Vault 115"... Je me demande où nous sommes précisément. Fawks arpenta un début de discussion.

《 - Ça alors... Mon petit Tobias, tu verrais ta gueule, tu ressemble à un véritable zombie.

- Alors tu sais ce qu'on raconte sur les zombies pour en finir ? Il faut leur tirer dans la tête. 》

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Fallout: Old World FriendOù les histoires vivent. Découvrez maintenant