Fallout: Old World Friend

9 - Tu sais quoi faire.

*********

Hop c'est parti, un coup de S.V.A.V. et les deux abrutis sont réduits à l'état de cendres. Littéralement pour le coup. Assez sympa ce fusil laser, le coup de main est dur à prendre au début et l'arme peut surchauffer un peu mais le résultat est tout de même très satisfaisant. Avant de m'aventurer plus profondément dans cette vaste usine, décidé de mettre un peu d'ambiance en mettant... la radio ! C'est vrai que je l'ai jamais essayé donc allons-y... Voyons... Essayons la Worlds_End_Shelter_R4dio. Les musiques sont assez dansantes. Haha ! J'aime bien. Je me baladais donc dans cette usine, au rythme de la musique, massacrant les pillards les uns après les autres. Récupérant armes, argent et équipement en tout genre, dans les vieilles salles que composent cette immense usine. D'ailleurs parlons-en...

Toute cette charmante étendue de sable portant le doux nom de "Terres Désolées désertique". J'ai trouvé quelques journaux parlant du fameux jour J sur des terminaux d'avant-guerre. Les explosions auraient causé des tornades titanesques, pendant non pas plusieurs semaines ou mois mais pendant des décennies. Une horreur... Imaginez un peu. Des tornades pas dans le genre commode, sans aucune intéruptions pendant des dizaine d'années. La terre a dû se trouver retournée dans tout les sens sans aucun moment de répit. Le monde change... et ses habitants doivent apprendre à s'adapter. Les gens sont tous différents... Je dois dire que j'avais perdu foi en l'humanité. Mais Quinn m'a ouvert les yeux. Il a peut-être plus l'air d'un humain... mais il l'est tout autant que n'importe quel blaireau par ici. Ce genre de blaireau qui utilisent ses stations et usines comme refuge.

En parlant de ça... j'ai bien l'impression d'être arrivé au terme de ma petite expédition. Cependant, en m'aventurant dans un couloir, j'ai vu une porte entrouverte dont une lumière jaune sortait. Je parvenais à entendre la conversation qui en émanait. Ils étaient... 4 :
« - Alors ? Tu vas parler ? Tu sais qu'on te laissera pas sortir de là en vie. Alors t'as intérêt à tout cracher, dit une voix grave, elle est rauque et menaçante. La personne doit être d'une bonne taille.

- J-Je vous jure que j'en sais rien ! Je vous ai déjà dis que si je connaissais l'endroit je-

- Mais ferme là ! Une autre voix, féminine cette fois-ci, avait coupé la parole de l'homme effrayé avec ce qui semblait être un bruit de coup de poing.

- Te fous pas de nous le zombie, poursuivi l'homme, On est au courant de tout ce merdier. Vince nous a même dit que tu travaillais pour ce groupe d'avant guerre. On veut des réponses sur cette fameuse arme. Votre groupe là « l'Ordre » ou je sais pas quoi... Doit bien avoir des plans ou une de rechange.

- Laissez-moi tranquille je vous en supplie ! L'Union était un groupe qui était trop ambitieux pour le monde d'avant-guerre ! Je ne sais pas de quelle arme vous parlez je vous jure...

Cet homme.. enfin cette goule. Elle travaillait pour l'Union !? Il a survécu pendant 200 ans aussi... mais a bien découvert que l'Union n'était qu'un groupe qui servait ses propres intérêts. Il faut que je le sorte de là.

- Ça sert à rien de chialer comme ça petite merde. Y'a personne qui viendra te sauver, les héros existent pas, balança la femme en le frappant.

- Je ne me considère pas comme un héros... Mais vous allez finir 6 pieds sous terre à sa place, ai-je dis après avoir ouvert doucement la porte.

Je me suis équipé de mon revolver et ai calé une balle dans la tête de l'ours et deux dans le torse de la fille. Un vrai pistolero ce Tobias. Ils sont tombés raide mort par-terre. Les deux autres se sont barrés en courant. Quelle bande de trouillards.

- Salut. Je crois que vous avez des informations que je convoite. Ne soyons pas formels maintenant que je t'ai sauvé la mise.

Je me suis assis sur une chaise en face de lui. Il avait la gueule ensanglantée, assis sur une chaise aussi les mais liées posées sur le bureau qui nous séparent.

- Qui... Attendez... V-Vous êtes.. Tobias..? Non ce n'est pas toi... À moins que...

Ce type me connais. Il a définitivement des informations sur Teddy. Il a dû m'avoir déjà vu quelque part, après tout il a travaillé pour l'Union.

- Exact. Et toi t'es qui.

Ses yeux se sont un peu écarquillés, l'air impressionné que je ne l'ai pas reconnu.

- Tu... ne te rappelle pas de moi ? En même temps après avoir passé 200 ans dans un abri... Je ne peux pas t'en vouloir.

- Tu sais que j'ai été dans l'abri. Les choses deviennent sérieuses, J'ai pointé l'invité avec le revolver, Je vais demander des noms maintenant. À commencer par le tiens.

- Je suis Liam, Liam Jakobs. Je travaillais avec... Theodore Fawks en tant que coordinateurs des opérations de l'Union.

Liam Jakobs... C'est incroyable... Il était présent. C'était lui la voix dont je n'arrivais pas à mettre un visage dessus. Il était là. Lors de ma mise à mort dans l'abri 115. Il a donc survécu. Mais comment a-t-il fait pour être arrivé dans cet endroit ?

- Liam... Incroyable je dois dire. J'ai... vraiment beaucoup de questions.

- Il est vivant Tobias.

- Eh bien on perd pas de temps à ce que je vois ? Coopératif. J'aime bien. Pourquoi vous aviez autant besoin de moi ?

- Ton expertise. Tu le sais. Personne ne connaît l'armement moderne aussi bien que toi. Mais notre objectif primaire était d'abord de t'isoler des autres acheteurs.

- Mensonges. Theodore voulait produire des armes en grande quantité. Il me l'a dit.

- Theodore a perdu de vue notre objectif...
Je n'en peux plus de toute cette histoire... Rien n'était sensé se passer de cette manière...

Liam n'est pas comme les autres. Il n'est pas... mauvais. Je le sens tourmenté. Son expérience de vie vide pendant 200 ans à dû le changer drastiquement. Je le crois. Mais il va falloir qu'il me donne plus d'informations. Je vais essayer de me servir de son tourment pour qu'il se mette à table.

- Liam. Les temps sont durs... Dis moi simplement où il se trouve. Je finirai le boulot.

[ÉCHEC] - Tu ne comprends donc pas !? C'est pas toi qui trouve l'Union !! C'est l'Union qui te trouve... Ils n'ont plus eu besoin de moi alors ils m'ont juste foutu dehors !... Il m'a foutu dehors... Je suis au bout du rouleau... Et même si je sors d'ici, quel avenir j'ai dehors !? Je suis pas fait pour ça moi !

Je me suis levé et ai ramassé l'arme du gros gars par terre. Et l'ai posé sur le bureau.

- Je sais que c'est dur. Si tu n'y arrivera pas je comprends... Alors tu sais quoi faire. »

J'ai poussé l'arme vers lui et ai tourné le dos, je suis sorti de la pièce en ayant fermé la porte derrière moi. Je suis resté sur place dos à la porte fermée, entendant les sanglots de Liam derrière la porte. Après ça une minute de silence, suivie immédiatement d'un coup de feu et d'un bruit de chute.

*********