Fallout: Old World Friend

2 - Le Karma, c'est une vraie plaie.

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《- Est ce que tu pensais sincèrement pouvoir nous prendre pour des cons Tobias?

- Je ne t'ai jamais pris pour un con Teddy.

- Te fous pas de moi. Tu as reçu les messages de l'Union. Pourquoi tu t'obstines à refuser ?! On te parle d'un travail d'experts ! Mieux payé que ce que tu fais déjà et légal en plus.

- Alors ça pour une surprise... Je me doutais bien que tu bossais pour un gros poisson. Donc c'est pour cette raison que tu semblais être un régulier ? Pour me tenir à l'oeil ?

- Parfaitement. Pour pas que tu nous file entre les doigts. Mais tu as refusé notre offre une fois de trop.

- Vous devriez savoir que je ne travaille jamais pour personne. Toi en particulier Teddy.

- Alors je ne peux plus rien pour toi. Tu avais ta chance et tu l'as laissée passée. Il se lève, Si on ne peut pas profiter de ton expertise, alors personne ne pourra.

- Hein ? Qu'est-ce que tu veux dire..?

- Bon courage Tobias.》

Il m'a regardé droit dans les yeux, a jeté sa cigarette par terre... Cet enfoiré veut me laisser crever ici. J'ai vu ses hommes défiler devant moi, emprunter la porte de sortie en me narguant. Il était le dernier. Son expression de visage... Je m'en rappelle encore. Un mélange de fausse tristesse et domination... Quel fils de pute, m'avoir doublé comme ça. Après un moment de silence, il a décidé qu'il était temps d'en finir.

《Bon... Moi je vais y aller. Allez, c'est de bon cœur parce que tu m'as pas mal aidé dans le passé, Il allume une radio qui était sur un établi. J'espère que tu ne t'ennuieras pas trop. Adieu Tobias.

- Tout ce que j'ai à te dire Fawks, c'est que c'est pas terminé. Je suis peut être en position de faiblesse, mais je peux t'assurer que ce n'est pas fini. Retiens ça : le Karma est une vraie plaie. 》

C'est sur ces mots que Fawks m'a lancé un dernier regard et s'en est allé en fermant la porte derrière lui. Après quelques minutes où les musiques de la radios passaient j'ai entendu un énorme grincement strident... quelque chose de lourd était déplacé mais j'ai tout de suite deviné que c'était la porte de l'abri qui s'était fermée pour ne plus jamais s'ouvrir.

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