4 - "Laisse moi tranquille espèce de connard"

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Je sens l'aiguille toucher une des veines de mon cou mais avant que mon ravisseur ait eu le temps d'appuyer sur le piston je canalise mes forces restante dans mon bras droit et décroche un coup de coude dans ses cotes.

- Ah la vache, crie t-il en tombant en arrière

Je me retourne et pousse un cri d'effroi lorsque j'aperçois le visage de mon agresseur, c'est le type de la boite, celui qui m'a ouvertement draguée!

- Vous mais vous êtes malade, qu'est ce que...

Je recule en arrière en tentant de de reprendre mon souffle, un petit peu du liquide contenu dans la seringue a apparemment quand même réussi à rentrer dans mon sang.

Ma vue commence à se brouiller. Je tente de faire demi tour mais n'ayant aucun repère dans l'espace à cause de la molécule bizarre dans mon sang je heurte une nouvelle fois mon bourreau.

- Alors ma belle, on a la tête qui tourne? Rigole t'il de sa voix grasse.

Je sens qu'il se rapproche de moi et qu'il met ses mains autour de ma nuque. Je n'ai pas envie de lutter, ça faisait deux fois aujourd'hui , deux fois que je montre ma vulnérabilité et cette fois c'est la fois de trop.

Il resserre ses mains et le souffle commence à me manquer mais avant que je perde totalement connaissance il lâche sa prise.

- Je veux m'amuser un peu avant chérie.

Il commence frôler mes épaules de ses mains calleuses et tente de m'embrasser dans le cou.

- Laisse moi tranquille espèce de connard, murmurais-je

Mais les seuls sons qui sortent de ma bouche sont des onomatopée.

- Qu'est ce qu'il y a, je ne serre pas assez fort?

Il remet ses mains autour de ma gorge et recommence à serrer. Mes poumons commencent à manquer d'air et des points noirs brouille ma vue.

Alors que je commence à tomber inconsciente il me murmure quelque chose à l'oreille:

- Avec les salutations de Mr. Spence.

Qu'est ce que mon proviseur qui à lui même tenté de me faire mal ce matin à avoir avec ça. Alors que les ténèbres commence à me gagner, mon agresseur est envoyé violemment contre le mur.

Lorsque mes poumons sont enfin en capacité d'inspirer, ma tête commence à tourner de plus belle. Je tente de me relever mais mes coudes ne répondent pas. Un rire se fait entendre, j'aurais pu le reconnaître entre mille, c'était le rire de celui qui fait l'objet des recherches de la police depuis des années, celui de Damon Black, le plus grand criminel de l'Angleterre.

- Alors Thomas, chantonne t-il, oserai tu t'en prendre à celle qui se prend pour la reine de Londres?

- Nan bien sur que non monsieur Black, je.... Je suis désolé.

J'entends comme un frottement de main et un déclic comme quelqu'un qui abaissait le cran de sûreté d'un pistolet.

- Je vous jure Mr. Black, supplie mon agresseur, je voulais juste lui faire peur.

- Voyez vous... Penses tu donc qu'il faudrait que je te laisse t'en aller?

Pendant qu'ils parlementent, je commence à de ramper le plus loin possible des voix.

Mais alors que mes jambes commencent à répondre, le bruit d'un coup de feu retentit et je ne peux m'empêcher de crier. Je mets ma main sur ma bouche en tentant d'étouffer mon cri.

Je sens que quelqu'un se penche vers moi et tente de me relever.

- Qu'on t'il fait à ma présumé reine? murmure un souffle chaud près de mon oreille.

- Vous allez me tuer? Dis-je en tentant d'avoir l'air sur de moi

- Nan, mais tu me supplieras pour ça, ricana t-il

J'essaye de me défendre mais les ténèbres m'engloutissent, la dernière chose que je me souviens est que l'on me porte et que l'on me murmure des choses à l'oreille.

CRIMEFUL.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant