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VI. Juste des pulsions et un peu d'hisoire

CHAPITRE 6

(26 octobre 1995, dortoir des sixième années, garçon 4 a.m)

  ANGELINA SE DÉPÊCHA DE SORTIR du lit et un froid glacial la fit frissonner. Elle enfila son bas de jogging et un pull qui appartenait à son copain et s'en alla avant de réveiller quelqu'un d'autre. La Gryffondor attrapa son paquet de cigarette et partit se balader dans les couloirs de Poudlard. Elle aimait bien traîner à ce genre d'horaire.

— « Novak ? »

— « Malfoy ? »

Le garçon en face d'elle grimaça.

— « C'est Malfoy maintenant ? »

— « Que fais-tu ici ? » Demanda-t-elle, ne répondant pas à la question de Draco.

— « Comme toi, visiblement. »

Elle soupira. Il avait l'air vraiment fatigué.

— « Tout va bien ? »

— « Ai-je vraiment besoin d'argumenter ? » dit-il ironiquement.

Elle baissa la tête. Parfois, elle avait l'impression que c'était elle qui l'avait abandonnée, et pas l'inverse. Ils marchèrent, côte à côte, ne sachant pas vraiment quoi dire.

— « Sympa le pull. »

Elle observa un moment ses manches trop grande, ne sachant quoi dire. 

— « Il est à Harry. »

Et de nouveau ce silence écrasant.

— « Vous avez couché ensemble ? »

Elle ne répondit pas, mais le fait qu'elle portait son pull ne laissait pas vraiment de doutes.

— « Et il sait à propos de... » Il se stoppa un instant, ne sachant comment le formuler. « Tes marques ? »

— « Non. »

— « Tu comptes les lui montrer un jour ? »

— « Non. »

   Agacé par ses réponses sèches, il la stoppa.

— « Tu l'aimes bien ? »

Elle haussa les épaules.

— « Il est plutôt sympa, et puis il est vraiment doux. »

— « Je n'en doutes pas une seconde » a-t-il grogné.

— « Serais tu jaloux Draco ? »

Il ne répondit pas, plantant son regard gris dans les prunelles vertes d'Angelina.

— « Pas du tout, je sors avec Astoria maintenant. »

Elle se rapprocha alors un peu plus, mêlant leurs souffles.

— « Tu rigoles j'espère. »

— « J'ai bien peur que non. »

Elle se mit alors sur la pointe des pieds, afin de pouvoir être à la même hauteur que lui.

— « Alors » dit-elle en détachant chacun de ses mots, « je suis terriblement jalouse d'elle. »

   Et elle l'embrassa. La réponse de Draco ne se fit pas attendre, il approfondit alors le baiser, posant ses mains sur les hanches d'Angel, la rapprochant le plus possible de lui. La Gryffondor passa ses mains dans les cheveux du blond et lâcha un grognement satisfait lorsqu'il passa ses mains sous son pull, caressant son dos abîmé.