C'est parti

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Okay... Alors bonjour déjà. Il se trouve que ça doit faire environ un an que je suis sur wattpad, et ça m'a paru le meilleur endroit pour dire ce que j'ai à dire, même s'il y a ici des gens qui me connaissent et qui risquent de faire un infarctus devant les propos que je vais tenir... En fait, j'avais la flemme de créer une nouvelle boîte mail.

J'ai 15 ans, je vais passer en première en sachant que nous sommes en août 2018. Et c'est à peu près tout ce que vous avez besoin de savoir sur moi, vous apprendrez sûrement le reste au fur et à mesure de votre lecture (notez la rime !), même si je n'ai absolutly aucune idée de ce que je vais écrire... Enfin, si, mais dans les grandes lignes, quoi ! J'écris un peu comme je parle, je ne sais pas si ça dérange, mais quand ça me concerne, je ne peux pas me lancer dans la grande littérature, allez savoir pourquoi. Peut-être que le « Je » retire toute sa crédibilité à la grande syntaxe...Et aussi, s'il y a des fautes d'orthographe et de grammaire, eh ben tant pis, hein, on pardonne, en plus c'est cool ça vous rappelle que je suis une vraie personne et tout ce qui va avec, donc on est gentil on garde sa haine pour soi !

Donc, c'est les vacances. D'habitude, les vacances, je trouve ça assez chiant, dans le sens où je m'emmerde encore plus qu'en cours. Non, attendez, je n'ai rien dit ! Rien n'est plus emmerdant que les cours, quand on y est. Mais les grandes vacances, c'est une période assez déprimante, avouez : on a l'impression qu'on vient de bouffer une année de sa vie sans s'en rendre compte, je trouve ça franchement horrifiant. Je viens de passer un an de ma vie à me faire bourrer le crâne de trucs inutiles par des gens que je ne connais absolument pas, à stresser tout aussi inutilement quand je me rendais compte n'avoir pas fait un taf à rendre, à entendre les sournois « intello » que les regards sifflaient quand ils se posaient sur moi, à vérifier dans la vitre du lycée que mon apparence était potable pour ne pas me le faire remarquer par surprise... Je viens de perdre un an de ma vie, bordel ! Est-ce que vous vous rendez compte que si je meurs demain, j'aurais passé, allez, les trois quarts de ma vie à l'école, parce que dormir, on est d'accord que ce n'est pas vivre ? C'est énorme ! Enfin... Il faut accepter notre destinée sans se dresser contre l'autorité... Bref, je ne suis pas in love du système scolaire, même si en début d'année, les bouffons qui me connaissent de réputation ont la fâcheuse tendance à me considérer comme une sous-merde parce que je ramène un peu plus de note au-dessus de la moyenne qu'eux et qu'ils en déduisent donc que je passe ma vie dans mes bouquins de physique et de maths. Faut arrêter, hein, je connais des gens qui se défoncent à essayer de faire rentrer la liste des figures de style dans leur crâne (bourrage, on en a déjà parlé) et qui se prennent des bâches dans la gueule parce que c'est totalement inhumain, et en plus on leur dit « de toute façon tu bosses pas ». Eh ben, il faut croire que je suis dans le cas inverse, c'est-à-dire j'en fais le minimum, je me démerde comme une grande devant ma copie et ça marche. Je ne vais quand même saboter mes propres résultats, si ? Ouais, si, peut-être que j'aurais dû, mais j'ai pensé à mes parents... Je suis trop sentimentale.

Reprenons. L'Education nationale mérite qu'on lui fasse entendre ses déboires, mais je ne suis pas la première ni la dernière à être d'accord là-dessus. Pendant ces vacances, il m'a été donné de lire un livre (pléonasme ? Et j'ai parlé de figures de style plus haut ! Tout est lié...) sur une jeune femme qui se découvre le syndrome d'Asperger. Pour ceux qui demande, c'est une forme d'autisme. Pour plus de précision, rendez-vous sur Wikipédia. C'est un livre trop cool, une BD, simple et courte à lire, ça s'appelle « La différence invisible ». Même si je vous ai un peu tout spoilé, passez voir, c'est cool. Donc, j'ai lu ce livre et j'ai... Comment dire... Disons que mes glandes lacrymales ont manifesté une activité quelque peu excessive et dérangeante. Mais je n'ai pas pleuré, hein ! Il y avait ma cousine, ma marraine et mon oncle dans la pièce, ç'aurait été un peu gênant. A la suite de cette lecture, j'ai presque immédiatement désiré en savoir plus sur le sujet. Je suis donc allée me documenter sur ce que nous nommons communément Internet, ce monde où la connaissance est illimitée, mais qui pourtant parfois n'est pas très fiable... J'ai attaqué mes recherches, mais presque immédiatement, le sujet premier de ma curiosité a été dévié par un autre. Il se trouve qu'il existe un autre profil de personne qui présentent, en vraiment plus léger, quelques caractéristiques de l'autisme le plus léger (j'insiste, mais il ne faut surtout pas tout mélanger), tel que, parfois, des difficultés relationnelles.

Ce profil atypique était celui des zèbres, des HP, des sur-efficients mentaux, ou, autrement dit, des surdoués.

C'est un code barreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant