Voici un texte que j'ai écrit avant de comprendre ce que je suis peut-être. C'est assez révélateur de ce que je ressens en général quand je suis pas bien.
Peut-être, et sans doute, suis-je schizophrène
Pour me haïr dès lors et m'adorer demain.
J'attends donc de voir où tout cela me mène
Quand je sais que le Temps n'admet pas de dessein.
J'ai besoin de mes pairs pour grandir, c'est cruel.
Être aimée d'eux est un enjeu perpétuel :
Ils sont tous différents et le monde en est plein !
Réclamant l'indulgence, je veux plaire à chacun.
Leurs yeux froids me fixent : « Il te faut t'adapter ;
Sois drôle avec l'un, érudite avec l'autre.
Tu récoltes ennemi ton plus grand apôtre !
-Mais il m'avait souri ! -Il a feint par pitié. »
Pour eux peut-on toujours jeter les « Je t'aime »
Comme de colorés papiers de bonbons froissés ?
Ou à leurs yeux est-ce le crime suprême,
L'ultime élément qu'il faille leur arracher ?
Mes expressions sont des cartes tenues en main :
Un sourire, une larme, tous éphémères.
Et mes réparties étourdies tournoient en l'air ;
J'en attrape au vol, priant qu'elles sonnent bien.
Sûrement, les autres sont bel et bien l'Enfer.
Je songe à un océan d'huile, moins amer,
Grouillante de l'apaisante immobilité
Et du silence plat de la tranquillité.
Des grandeurs humaines, des qualités morales ?
Sans fausse humilité, je m'en sais dépourvue
Si l'on veut comprendre que mon monde idéal
De tous ses êtres pensants se retrouve nu.
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RandomJ'avoue, j'avais pas d'idée pour le titre. Ça peut s'apparenter a un Rantbook. Je suis trop honnête.