Septième chapitre

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Je tiens vraiment à m'excuser pour le retard que j'ai pris ! J'ai eu une lourde semaine de travail et je me suis laissée aller durant mes temps libres... En tout cas, voici le chapitre ! Je m'excuse d'avance s'il y a des fautes, je n'ai pas relu parce que j'ai tenu à vite poster ce chapitre. Cette histoire a déjà presque trois mille vues ! Merci énormément ❤️.

***

« J'étais à bout. Je ne pouvais pas devenir un super héros parce que je n'avais pas de pouvoirs mais une autre solution se présentait à moi.
- La police. »

Oui, la police. Ils vivaient aujourd'hui dans une société régis par les super héros et les vilains. Autrement dit par les pouvoirs. Sans pouvoirs, ils étaient rapidement rabaissés aux sous-catégories. Toutefois, la police jouait également un grand rôle auprès des supers héros. Sans eux, leur fardeau serait encore plus lourd à porter qu'il ne l'était déjà. La conclusion s'était donc présenté à lui sans qu'il n'y ait à penser longuement.

« Je me suis inscrit dans un lycée spécialisé dans la formation de policier, reprit Izuku, Tout s'est bien passé. Mais... Je crois que je me voilais la face. J'ai échoué à l'examen, deux fois et cela m'a détruit. »

Il était tombé au plus bas. Il avait cru que cela serait facile d'atteindre son idéal, à lui, le sans alter. Toutefois, il aurait dû se douter qu'il aspirait à autre chose. Ce n'était pas ce qu'il voulait, ce qu'il souhaitait c'était bien plus mais on ne pouvait pas le lui offrir. Sa vie avait pris un tournant inattendu et il s'était retrouvé au pied du mur. Il avait essayé de l'escalader sans y parvenir. Il avait hurlé pour qu'on puisse entendre sa détresse sans se rendre compte qu'il n'avait pas assez poussé la voix. Peut-être avait-il voulu ce qui était arrivé. Comment le savoir ?
Il n'avait que dix-neuf ans quand il essaya de se suicider. Il avait abandonné l'idée de tenter une troisième fois cet examen qui lui permettrait d'être enfin membre de la police. Ne disait-on pas jamais deux sans trois ? Lui n'avait plus d'espoir alors il en vint à penser que cette société ne souhaitait pas son existence pour l'avoir puni. Ou bien était-ce lui qui n'avait pas envie de ce monde ? Il ne lui avait pas fallu longtemps pour trouver une manière de mettre fin à sa vie. Il n'y avait pas trente-six solutions plus radicales. Et pourtant... On l'avait sauvé.
Ce devait être les médicaments qu'il avait dû prendre. Il s'était dit qu'il se jeterait ensuite du haut de son immeuble. Au lieu de quoi se taillada-t-il les veines. Ce fut la concierge qui le trouva sur le sol car il tomba, inconscient, près de l'entrée. Ce fut le sang passant au travers de la porte d'entrée qui l'avait alerté. Il avait en plus fallu qu'elle soit une ancienne infirmière et ainsi se chargea-t-elle de stopper l'hémorragie. Il avait tout souhaité sauf ça. Il avait perdu beaucoup de sang, pris des médicaments néfastes pour son corps et pourtant, il avait été sauvé. Qu'était-il censé accomplir pour ne pas avoir été permis de partir ?
Il fut soigné, placé automatiquement dans le service psychologique quand il se sentit mieux. Un psychologue vint le voir chaque jour, lui posait des questions comme il parlait peu et écrivait sur son calepin. Il s'était toujours demandé ce qu'il avait pu écrire. En tout cas, même à sa pauvre mère ne parlait-il pas. Elle venait elle aussi chaque jour jusqu'au jour où il lui cracha à la figure qu'elle n'avait pas à se forcer. Elle s'énerva contre lui ; rien à y faire, ses paroles à lui étaient plus tranchantes qu'une lame de rasoir. Pourtant, elle continua à venir et lui finit par se taire complètement. Il n'y avait rien à dire de plus. Un mois s'écoula et sa santé se détériora. En même temps, il n'avait pas le pouvoir de se remettre sur pied alors qu'il avait essayé lui-même d'attenter à sa vie. Personne d'autre ne l'avait.
Il perdit l'appétit, bien évidemment. Il prenait ses médicaments sans broncher, devint probablement un peu fou. Un jour, peut-être pour lui rappeler qui il était, ce jeune homme ne perdant pas espoir, sa mère lui apporta ses cahiers contenant ses notes sur chaque personne ayant un alter qu'il puisse connaître. Au début, il n'y toucha pas. Il les regarda de loin et se contenta de rester, les genoux ramenés contre lui, ses bras les enserrant, sa tête posée dessus, dans son lit. Ce fut à peu près six mois après son admission à l'hôpital qu'il rencontra Ochaco.

Forgive meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant