Elwin

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Elwin était à peine rentré de Bluma qu'il fila dans sa chambre, sans même saluer ses parents.

Son père lui avait promis une surprise, et, une surprise, pour le jeune Elwin, c'était sacré.

Sur son lit, il aperçut une drôle de boîte. Il regarda de plus près et y vit de drôles d'objets en plastique. Étonné, Elwin attrapa la boîte et la retourna dans tous les sens pour essayer de comprendre ce qu'elle renfermait.

Il fut surpris de remarquer que les inscriptions sur le carton étaient écrites en langue humaine. Du haut de ses neuf ans, il ne connaissait pas un mot d'humain, et il décida d'aller demander à son père de quoi il s'agissait.

— Alors El, tu as trouvé ce que c'était dans la boîte surprise ? demanda le père d'Elwin en voyant arriver le petit garçon.

— Euh non... justement papa, tu peux me dire ce que c'est et pourquoi c'est écrit dans la langue des humains ?

L'elfe sourit devant la stupeur de son fils.

— Tu te souviens de mon voyage pour le travail, quand j'étais allé dans les Cités Interdites ? J'avais promis de te ramener un cadeau.

Elwin se souvenait en effet de la promesse de son père.

— Donc j'ai acheté cette boîte, continua son père. Il s'agit de jouets pour les enfants humains : c'est le matériel des médecins humains, mais en plastique.

Elwin observa les petits objets dans la boîte. Il se demandait comment les humains pouvaient bien s'en servir pour soigner.

Le petit garçon avait tellement hâte de tester son cadeau, qu'il appela sa soeur sans plus attendre pour y jouer.

Il demanda à sa petite soeur de six ans, Ivy, de s'allonger sur son lit. Il ouvrit la boîte en carton et en sortit un appareil servant à prendre la tension.

— À quoi ça peut bien servir ça ? demanda le petit garçon à sa soeur.

— Je sais pas... C'est peut-être pour m'attacher les cheveux pour pas qu'ils tombent sur mon visage pendant que tu l'examines, supposa Ivy.

— Pas bête pas bête !

Sur ce, Elwin enroula la bande de tissu autour des cheveux de sa soeur.

Son père, qui, en temps que médecin, avait étudié dans les grandes lignes la médecine humaine, arriva dans la chambre et fut surpris d'observer le résultat.

— Elwin, pourquoi prends-tu la tension des cheveux d'Ivy ?

Le jeune elfe ne comprit pas tout de suite de quoi son père parlait. Après ce temps d'hésitation, il était embarrassé et ne savait que répondre à son père.

Ce dernier montra comment utiliser le tensiomètre à son fils.

— Je crois que je serais pas médecin, moi ! déclara Elwin en riant.

— En tout cas, pas pour l'instant, répondit son père.

— Bas moi, si El devient médecin j'irai jamais le voir quand je serai malade ! s'exclama la petite Ivy.

Elwin sortit ensuite d'autres objets de la boîte. Il essaya d'aplatir la main de sa soeur avec le stéthoscope avant que son père ne lui explique que l'appareil servait à écouter son coeur.

Elwin mit donc les deux embouts dans ses oreilles et écouta son propre coeur.

— C'est drôle, ça marche ! s'étonna Elwin.

— Oui, mais à la base c'est pour écouter le coeur des autres, pas le tien, lui rappela son père.

Elwin haussa les épaules et continua à écouter son coeur, comme hypnotisé par le battement régulier.

Ivy commença à s'impatienter.

— Elwin c'est moi que tu dois soigner ! s'indigna la petite fille.

Elwin ne semblait pas l'entendre.

— C'est vraiment mon coeur que j'entends ? demanda-t-il à son père.

— Bien sûr, confirma ce dernier.

Ivy, qui était impatiente de pouvoir jouer, piqua le stéthoscope des mains de son frère. Elle écouta son coeur quelques secondes avant de le retirer.

— C'est trop naze ! s'exclama-t-elle.

Cette remarque fit rire son père, tandis son frère essayait de défendre l'objet.

— Tu ne comprends pas encore Ivy, tu es trop petite, mais en vrai c'est génial !

— J'suis pas petite ! rectifia la fillette.

— Si, tu es même microscopique ! se moqua Elwin.

La jeune elfe commença alors à fouetter gentiment son frère avec le stéthoscope.

— En fait finalement je le trouve trop bien ! corrigea Ivy. Il est parfait pour te taper !

Elwin sortit alors une seringue en plastique de la boîte et attaqua sa soeur avec, tandis que cette dernière continuait de le frapper avec le stéthoscope.

Juste à côté, leur père semblait avoir du mal à retrouver son souffle tellement il riait. La chamaillerie se transforma vite en "bataille de guillis".

Leur mère finit par couper court à leurs chahuteries en leur demandant de venir prendre leur goûter. Les deux enfants posèrent les jouets en vrac et filèrent vers la cuisine, remettant leurs expérimentations à plus tard.

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Hello tout le monde !

Comment allez vous ? (Question qui reste si souvent sans réponse, rip)

Ce chapitre vous a plu ?

Alors, je précise que je me suis inspirée de faits réels, donc je me dois de mentionner comme il se doit mes chères cousines qui m'ont donné l'inspiration pour faire ce chapitre 😂

Bon je suis pas très inspirée sur ce recueil en ce moment... Vous voulez quelque personnage la prochaine fois ? Je prends toutes vos propositions !

À plus tout le monde 😘👋

Rgauxe ♡

Neuf ans - Gardiens des cités perduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant