Le tremblement s’est arrêté. J’essaie de reprendre mes esprits. Véronica et la femme qui ressemble á la directrice sont là devant moi. Elles ont l’air soulagées. Enfin plus que soulagé, on a tous failli y rester alors soulagé est un mot très faible pour décrire l’expression dans leur visage. Elles sont là, bouche bée, elles ne disent rien. Comme si elles étaient paralysées. Ce sont elles qui sont paralysées ? C’est moi qui viens de vivre un évènement totalement traumatisant pas elles. J’exige des réponses á mes questions et là je ne veux plus de mensonges !
- Que ce qui s’est passé ? C’était quoi ce tremblement de terre ? Pourquoi tu dis que c’est moi qui l’ai déclenché et cette fois je veux la vérité !
- Je crois qu’il est temps qu’on lui dise toute la vérité, mademoiselle Véronica
- Madame Martin, elle n’est pas encore prête !
- Mademoiselle Madalena a failli mourir aujourd’hui et de tous nous emmener avec elle. Elle contrôle à peine ces pouvoirs c’est autant dangereux pour nous que pour elle et il est temps qu’elle apprenne á les contrôler sinon la prochaine fois ce sera quoi ? Une inondation, un ouragan, un tsunami ou même un incendie. Avez-vous envie de bruler vive mademoiselle Véronica ?
- Non madame mais…
- Alors voilà ! Mademoiselle Madalena va être transférée dans la partie ouest du bâtiment. Voulez-vous bien lui présenter la situation et les lieux ou ai-je besoin de demander á quelqu’un de le faire á votre place ?
- Non madame, je le ferais.
- Bien !
La femme partit et je suis resté seul avec Véronica.
- Je ne comprends rien, que ce qui se passe !
- Je vais tout t’expliquer suis moi maintenant.
C’est ce qu’elle dit toujours, qu’elle va tout m’expliquer pourtant elle me cache toujours des choses. Je suis Véronica. Nous traversons le couloir. Le seul couloir que je connaisse de ce centre. On atteint une porte : la porte que je n’ai jamais pu passer car seuls les femmes de ménage, Véronica et le type qui venait m’utiliser comme sujet d’étude pouvaient passer cette porte et moi aussi, bientôt, j’allais la passer. Je ne m’attendais vraiment pas á ça. Cet endroit ressemble á un, comment dire, un genre de colonie de vacances mais en beaucoup plus luxueux. On ne dirait même pas un centre pour personne á problème. En marchant, j’aperçois des gens, même beaucoup de gens et aucun n’a l’air d’avoir été bourré au médicament, d’être là contre son gré ou d’être fou. Ils portent tous des habits géniaux. Pas ces blouses ridicules que je portais quand j’étais á l’asile. Il y a juste une chose bizarre. Je ne vois pas de trace du tremblement de terre qui venait d’avoir lieu 5 minutes plutôt. Comme s’il ne s’était passé que dans ma chambre et ses environs. J’ai suivi Véronica jusqu’á une grande salle. Elle avait de grandes fenêtres qui laissaient passer beaucoup de lumières. Il y avait plein d’ordinateurs et des gens qui travaillent avec. Ça ressemblait á une grande salle où sont mises toutes les informations et où on fait des recherches. Je me suis assise avec Véronica dans un grand et confortable canapé blanc.
- Bon est-ce que tu vas enfin me raconter ce qui se passe ? Pourquoi vous m’avez enfermé pendant deux moi dans cette chambre pourrie alors que visiblement cet endroit est tous sauf pourrie c’était quoi ce tremblement de terre ?
- Tout d’abord, je suis vraiment désolé. Mais si on te gardait dans cette chambre c’était pour ton bien. On ne savait pas comment te dire la vérité et on avait peur de ta réaction quand tu la découvrirais. Mais on savait qu’on ne pourrait pas te garder là pour l’éternité et qu’un moment donné il faudrait tout te dire.
- Mais, me dire quoi ?
- Madalena, nous t’avons caché quelque chose à propos de ce centre et de toi. En fait l’Association n’est pas seulement qu’un centre d’aide aux personnes qui ont des problèmes psychologiques.
- Alors vous êtes quoi ?
- Une association qui fait des recherches afin d’aider les personnes comme toi.
- Les personnes comme moi ! Que ce que ça veut dire ?
- Nous aidons les personnes qui ont des, comment dire ça sans te brusquer, pouvoirs. Nous aidons les personnes comme toi qui ont des pouvoirs.
- Des pouvoirs, comment ça des pouvoirs ? Genre des pouvoirs magiques ? Attends, tu te fiches de moi ? Tu vas me dire que tous les gens ici sont soit des employés, soit des espèces de magiciens ou sorciers ? C’est ça que tu me dis !
- Eh bien oui ! Je sais que ça parait fou mais c’est ce qu’on fait ici. D’ailleurs la plupart des gens que tu as croisés dans les couloirs ont des pouvoirs comme la télékinésie, la voyance, la téléportation, l’invisibilité et y en ont même qui sont des sorciers. Enfin qui savent pratiquer la magie et faire des sorts. Certains ont plus de pouvoir que d’autres mais ici nous les aidons tous á contrôler leurs pouvoirs. Certains sont nés comme ça : ils ont hérité du pouvoir de leurs parents. D’autres le sont devenus. Ils se sont réveillés un jour et ont découvert qu’il avait des pouvoirs magiques qu’il n’arrivait pas á contrôler et n’avaient personne pour leur apprendre. Comme toi.
- Non ! Ne dis pas comme moi. Je n’ai pas de pouvoir et je ne veux pas en avoir. J’ai juste des cauchemars qui parfois se produise réellement, mais je n’ai aucun pourvoir tu comprends, aucun !
- C’est normal que tu réagisses comme ça. Il faut un peu de temps pour l’accepter. Mais si tu réfléchis bien Madalena, tu comprendras que j’ai raison. La coupure de courant dans l’asile de fou, c’était toi et le tremblement de terre c’était toi aussi. Et ça s’était déjà produit avant.
- Comment ça, ça s’était produit avant ?
- Ça a commencé en février des choses bizarres ont commencé á se produira dans ton école : des inondations, des coupures de courant, des changements climatiques bizarres… En suite c’était dans ton quartier.
- Comment vous m’avez repéré ?
- On a découvert que tes parents avaient consulté beaucoup de médecins et que personne ne savait dire ce que tu avais. On en a déduit que tu avais des pouvoirs vu toutes les choses qui s’étaient passées dans ton entourage. Et c’est pour ça que je me suis infiltré dans l’asile de fou pour te récupérer.
- Pourquoi vous n’avez pas dit au responsable de l’asile que vous pouviez me prendre en charge car vous avez plus de compétences pour m’aider qu’eux ?
- Et on leur aurait dit quoi ? « Enfait, Madalena n’est pas folle elle a des pouvoirs magiques et dans notre centre, l’Association, nous aidons les gens qui ont des pouvoirs comme elle. » Tu t’imagines ? Si déjà toi tu n’y crois pas alors que toutes les évidences sont là tu crois qu’eux nous auraient crus. C’est pour ça que l’Association est un centre international secret. On ne peut en parler á personnes.
- Et pour mes parents, je ne les reverrai jamais ! Ils doivent s’inquiéter, ils ne savent même pas où je suis !
- Tu peux parler avec eux par email. L’Association possède les meilleurs logiciels informatiques intraçables du monde entier. Tu pourras leur envoyer des mails mais tu ne pourras pas leur dire ou tu te trouves vraiment. Dis-leur juste que tu es en sécurité.
- D’accord.
- Bon demain commencerons tes leçons pour en apprendre un peu plus sur tes pouvoirs et comment le centre fonctionne. Tu as déjà eu assez d'émotion pour aujourd’hui alors je vais te faire visiter les lieux et ta nouvelles chambre et ne t’inquiète pas celle-là ne ressemble en rien á ton ancienne chambre. Allez suis moi…
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Shade Side
ParanormalCette histoire n'est pas une histoire heureuse. Parce que qu'est-ce que une histoire heureuse ? Une histoire ou les "gentilles" gagnent aux "méchants "? Une histoire ou la confiance et l'honnêteté règnent et que rien n'est mensonge ? Mais pouvons-n...