Chapitre 4

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Je me suis caché sous le lit. Ce n’est pas comme si j’avais le choix puisque cette cambre pourrie ne possède qu’un lit minuscule et une petite armoire. Et que je ne me vois pas me glisser dans cette minuscule armoire. J’ai entendu plusieurs pas. Oui, j’en suis sûre, plus d’une personne se dirigent dans ma chambre en courant. Il était temps. J’ai vraiment cru qu’il avait oublié qu’il me gardait ici. On dirait que finalement, ce n’est pas aujourd’hui que je vais mourir. Je les vois, c’est deux personnes. Elles se trouvent devant ma porte. Je les entends déverrouiller la porte de ma chambre (parce que oui la porte est verrouillée. Heureusement qu’il y a une mini toilette dans ma chambre). Je sors de mon lit où je m’étais abrité. Devant ma porte, il y a deux femmes. L’une d’elles est …Véronica. Oui c’est elle.Je l’avais pas reconnu à cause de sa nouvelle coiffure, mais effectivement c’est bien elle. Elle était blonde avant maintenant elle est rousse c’est pour ça que je n’ai pas tout de suite remarqué que c’était elle. Véronica est très jolie. Le genre de fille qui laisse tous les garçons bouche bée. Elle a des yeux marron, vert et des cheveux très long et bouclé. Pas un bouclé normal, non. Elle ses boucles sont parfaitement bien faites de celles qu’on voit dans les séries. Elle a 26 ans même si elle ne fait pas du tout son âge. Elle a un vrai corps de rêve. Un de ces corps que toutes les filles voudraient avoir. Un corps que m’aiment avec tous les régimes que j’ai essayés dans ma vie et tous le sport que j’aurais pu faire je n’aurais jamais réussi á avoir un corps comme le sien. C’est surement morphologique. À côté d’elle se trouve une femme que je n’ai jamais vue. Elle a des cheveux brun clair et est un peu plus agée que Véronica je dirais la trentaine. Elle n’est pas très grande bien qu’elle porte des talons hauts. Elle porte une jupe avec une chemise et des lunettes. On dirait que, avec cette tenue, elle veut montrer qu’elle est très importante. C’est surement la directrice de l’Assosiations. Du moins de celle-ci. À ce qui parait, c’est un truc international. En fait si j’appelle cet endroit l’Assosiations c’est de un, pour ne pas l’appeler prison et de deux parce que je n’ai toujours pas compris á quoi cet endroit sert. Véronica m’a dit que c’était un centre d’étude qui étudiait…comment elle l’avait appelé déjà ? Les comportements anormaux, je crois. Oui c’est ça. «  Le but étant d’établir avec le patient (ça, c’est moi) un lien de confiance mutuelle (je crois qu’ils n’ont pas saisi le sens du mot « mutuel «) afin d’approfondir leurs recherches sur le sujet( je dois écrire sur un carnet toutes mes « prémonitions ») et en contre 

parti ils aident le patient (ils veulent surement dire séquestre le patient dans une chambre minuscule) á contrôler ses comportements anormaux et bla bla bla et ra la ,... ». J’avoue que j’ai décroché après ça. De toute façon ça n’aurait rien changé si j’avais écouté le reste de son discours qu’elle décrivait avec émotion comme si c’était le meilleur endroit du monde car de toute façon tout ce qu’elle avait dit était faux. C’est la femme que je ne connaissais pas qui a parlé en premier.

         -  Madalena, arrête, arrête !!!

Quoi je ne comprends pas cette femme veut que j’arrête. Que j’arrête quoi au juste. Il y a un tremblement de terre en ce moment même qui risque de toutes nous tuer et la seule chose que cette femme trouve à me dire c'est arête ! La femme inconnu répète encore

-          arrête je t’en prie arrête ça ! »

Que j’arrête quoi bon sens, je ne comprends rien ! Cette fois c’est Véronica qui parle :

-           Madalena, s’il te plait calme-toi, je t’en prie, sinon tu vas finir par tous nous tuer. 

-          Je ne comprends vraiment pas ce que vous dites toutes les deux. Tu veux que je me calme alors qu’il y a un tremblement de terre qui risque de nous tuer d’un moment à l’autre et que vous ne faites rien pour empêcher ça 

-          Madalena, la seule personne qui peut tous nous sauver de ce tremblement de terre c’est toi. Tu ne comprends pas ? C’est toi qui es à l’origine de ce tremblement de terre, c’est toi qui l’as déclenché et toi seul peux l’arrêter.


Là je blêmis totalement je ne comprenais plus rien.

-          Quoi, que ce que tu me racontes. Que je serais à l’origine du tremblement de terre ? Est-ce que tu t’entends parler tu es folle ! Je ne croyais pas vraiment que vous croyez à l’histoire de la voyance, mais là vous jouer vraiment bien le jeu vous. Aller jusqu’à me dire que j’ai des pouvoirs magiques. Quoi sérieusement !

À ce moment-là, je vis sur leurs visages qu’elles étaient sérieuses enfin, qu’elles croyaient à leurs histoires. Mais que ce que je pourrais faire ? Ce n’est pas comme si je pouvais appuyer sur un bouton pour arrêter le tremblement de terre. Je ne savais même pas comment je l’avais déclenché ni même que j’avais des « pouvoirs de déclencheuses de tremblements de terre ». Si on peut appeler ça comme ça.


-          Écoute on t’expliquera tout je te le promets. Mais maintenant il faut vraiment que tu arrêtes ça parce que sinon on va tous mourir, tu comprends ?

-          Mais je ne sais pas comment l’arrêter

-          Si tu as été capable de le déclencher, tu es aussi capable de le stopper. Pense que c’est toi qui contrôle tes pouvoirs et pas t’es pouvoir qui te contrôle.

C’est vraiment facile de dire ça. Je me rappelle encore quand j’étais toute petite. J’étais vraiment une fille très désordonnée et quand j’avais fini de jouer avec mes poupées je n’avais jamais envie de les ranger. Je disais à ma mère : « Maman, je n’y arriverais pas. Et elle me répondait : « Matita, si tu as été capable de jouer tu es aussi capable de ranger ». Je n’aimais vraiment pas quand elle disait ça. En plus, ce n’était vraiment pas pareil. Déclencher quelque chose c’est très facile, mais après quand il s’agit de la désamorcer, là c’est une autre histoire. Ha ma mère ! Comme elle me manque, j’aimerais tellement qu’elle soit là. Elle aurait su comment me calmer dans une situation pareil. Elle á toujours su. Et c’est à ce moment-là que le tremblement de terre s’arrêta subitement...


Shade SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant