Chapitre 11,

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J

e me réveille enfin. J’ai mal à la tête comme si quelque chose y avait explosé. J’ai la tête qui tourne et je regarde flou. Il me faut encore cinq bonnes petites minutes afin de réaliser où je suis et ce qui s’est passé. J’ai reçu la porte en pleine gueule et… a oui, c’est un type qui m'a fait ça. Un type qui soit dit en passant m’est pas du tout moche á voir.

-          Est-ce que ça va ?

        Me dit-il une fois qu’il a compris que j’étais revenu à moi. Emma la fille que j'ai connue deux secondes avant était toujours là. Elle me regardait avec pitié.

-          Heu, oui ça va. Je suis juste un peu sonné et j’ai mal à la tête.

-          Je suis vraiment désolé j’aurais dû faire attention. Il faut que tu ailles à l’hôpital. Tu as peut-être une commotion cérébrale ou autre chose. Si tu veux, je peux t’y emmener. Mon père est médecin. Il…

-          J’avais du mal à me concentrer et détecter les mots qui sortait de sa bouche. J’entendais qu’un mot par ci un mot par la et je ne parvenais pas á les rassembler en phrase cohérente. J’ai tellement mal à la tête.

-          Ah oui, heu, ne t’inquiète pas je je vais bien.

Bon que ce que je devais faire avant que ce beau dieu grec ne m’interrompe. Ah oui ! Je devais aller régler mes comptes avec ce monsieur voleur de bikini. Ça sonne bizarre quand on le dit comme ça.

Il est toujours en train de parler pourtant je ne capte pas un traitre mot de ce qu’il dit.

-          Bon heu merci, mais je vais me débrouiller. Maintenant, excuse-moi, mais j’ai des comptes à régler avec un manipulateur de la pire espèce.
      

Et je suis partout sur le regard ébahi d’Emma qui ne comprenait pas comment j’avais réussi à me relever et partit en courant avec la même rage qu’avant après avoir reçu un tellement grand coup à la tête. Mais que ce que je fais j’ai laissé ce gars magnifiquement beau qui me souriait de ces dents magnifiques et qui voulait m’emmener ‘a l’hôpital pour aller á la place m’engueuler avec ce bon á rien ! Je sens la colère me submerger. Cette fois-ci il va m’entendre !

Je l’aperçois enfin après avoir couru toute la plage. Il est en train de draguer une fille. Non, deux filles ! je crois quelle sont, …jumelle ! Ou peut-être…triplé ! Ou alors il n’y en a qu’une seule ? Oh mon dieu, j’ai vraiment pas les idées claires et voilà que je me mets à voir double. Ça doit être dû au choc à la tête.

Je cours telle une folle en criant son nom.

-          Dean, sale manipulateur, voleur de bikini, destructeur d’hamburger et assassin de ketchup !

Quoi ? Que ce que je viens de dire ! Voilà je me mets à dire n’importe quoi.

-          Oh c’est bon je suis désolé, c’était pour rire ! Justement j’allais aller te donner un nouveau bikini c’est juste que je voulais te faire un peu attendre pour m’avoir mal parlé.

-          Quoi, mais tu m’as laissé là pendant plus d’une demi-heure ! je crevais de froid !

-          Quoi on est en plein été ! En plus je t’y ai pas laissé si longtemps que ça. Ta vraiment pas le sens de l’humour toi.

-          T’es vraiment insupportable comme type ! Tu m’as laissé en plein pendant 30 minutes et tout ce que tu trouves à dire c’est que j’ai pas le sens de l’humour !

-          Arrête de me crier dessus je t’ai déjà dit que c’était une blague ! T’es vraiment casse-pied comme fille !

-          Moi je suis casse-pied ! Tu rigoles j’espère je.

Je tombe sur le sol. J’ai vraiment la tête qui tourne. J’arrive plus à me tenir sur mes deux jambes. Heureusement Dean me rattrape. Je sens ses deux bras forts et musclés me rattraper. Ses bras qui sont autour des miens me serrent légèrement. Je parviens à sentir son odeur. Il sent le doux parfum de la mer. Pas le poisson non, mais l’odeur de l’air des vagues et du sable.  J’aime bien cette odeur. Bizarrement dans ces bras je me sens en sécurité. Je ne sais pas trop ce qui m’arrive, mais ça me rassure qu’il soit là. Ce qui est bizarre puisque la minute d’avant je n’avais pas confiance en lui. Ça montre à quel point je vais mal non ?

-          Que ce qui t’arrive ?

-          Je,…Tu sens bon.

Je n’ai pas pu me rendre compte à quel point ces derniers mots de ma part avaient été ridicules puisque je venais de perdre connaissance dans ses bras,…

Shade SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant