Vɪᴅᴇ́ᴏ ₆

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Vɪᴅᴇ́ᴏ ₆ - Jackson Wittemore

« Heureusement après ça, c'était le week-end, donc j'ai pu me retaper un peu

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« Heureusement après ça, c'était le week-end, donc j'ai pu me retaper un peu. Et j'avoue qu'arriver le lundi matin, j'essayais de me faire passer pour malade pour ne pas aller en cours. Mais pour ça, papa, le mensonge tu l'as vu. Pas vrai ? » le shérif souffle de désespoir à côté de moi, se rendant compte de ses erreurs, comme je me rends compte que je suis passé à côté de tellement de choses.

« Alors je me suis rendu en cours, rasant les murs le plus que je pouvais, me faisant minuscule, ou collant Scott sans éveiller les soupçons. Et étonnement la journée c'est plutôt bien passé. Ainsi que le jour suivant. Et je suis arrivé le jour d'après, tout sourire parce que, hey, c'était enfin terminé. »

Tout le monde retient son souffle, parce que la plupart des personnes ici savent que ce n'est pas terminé, et ce qui ne le savent pas peuvent ressentir le malaise des autres.

« Mais ça ne pouvait pas durer. Pas vrai, Jackson ? » 

J'inspire un grand coup, à quel point ce gamin lui a pourri la vie ?




Je suis en cours d'économie, complètement dans ma bulle à griffonner sur mon cahier, des petits cœurs entourant le nom de quelqu'un qui ne m'aimera jamais, quand je sens un regard pesant sur moi. Je relève la tête pour voir, Jackson, Jackson petit-con Wittemore mes dames et messieurs.

Je referme aussi tôt mon carnet pour le mettre en dessous de mes autres livres, en espérant être discret. Je ne veux vraiment pas en rajouter une couche.

Enfin la sonnerie se fait entendre, et Jackson passe à côté de moi, bousculant les livres qu'il y a sur la table et frappant dedans avec son pied pour les étaler dans la classe.

Paniqué je regarde autour de moi et rassemble les livres aussi vite que possible, avant de remarquer qu'il m'en manque un.

Je vois Jackson à la porte, me faisant un signe avec mon carnet en main.

Non, non, non, non. Pitié.

« Ça va ? On dirait que t'as vu un fantôme ... » me demande Scott qui était venu me prêter main forte.

Je le regarde sans vraiment le voir et relâche tous les livres que je tenais en mains pour courir derrière Jackson, mais quand j'arrive dans le couloir, j'ai beau me tourner dans tous les sens je ne le trouve pas.

𝗟𝗲𝘀 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗦𝘁𝗶𝗹𝗲𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant